PURCHASED FOR THE
UNIVERSITY OF TORO?<TO LIBRARY
FROM THE
CANADA COUNCIL SPECIAL GRANT
FOR
LIHGmSXICS
CIKNNK Ri MODRRNE nOTOt.OrWK'^^ ,. '
Du Docteur J.-A.-A. Rattkl.
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L'ARP.É FERRAN
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DES
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ET PRKCKDE D UNE PREFACE
PAR LE
D' J, A. A, RATTEl
Ancien Médecin de l'Institution Nationale des Sourds-Mae^s
et de la Clinique Nationale des Maladies de l'Oreille
Deux fois lauréat de la Faculté de Médecine de Paris.
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COLLECTION ANCIENNE ET MODERNE D'OTOLOGIE
Du Docteur J.-A.-A. Rattel.
VOLUME vil
L'ABBÉ FERRAND
COLLECTION ANCIENNE ET MODERNE D'OTOLOGIE
Du Docteur J.-A.-A. Rattel
VOLUME vil
DICTIONNAIRE
DES
SOURDS-MUETS
COLLECTION ANCIENNE ET MODERNE D'OTOLOGIE
Du Docteur J.-A.-A. Rattel.
VOLUME vu
L'ABBÈ FERRAND
DICTIONNAIRE
DES
SOURDS-MUETS
ET PBÉCÉDB d'CNB PBBPACE
PAJl LE
b' J.-A.-A. RATTEL
Ancien Médecin de l'Institution Nationale des Sourds- Muets
et de la Clinique Nationale des Maladies de l'Oreille
Deux fois lauréat de la Faculté de Médecine de Paris.
PARIS
Sumptibus Doctoris
J.-B. BAILLIÉRE et fils, LIBRAIRES
19, RUE HAUTEFEUILLE, 19
M.D.CCC.SCVII
(Tous droits réservés).
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MAY 3 1 1968
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PORTRAIT DE L'ABBE FERRAND
TABLE DES ABREVIATIONS
EMPLOYÉES DANS CE DICTIONNAIRE
Adj adjectif.
Adv adverbe.
Conj conjonclif.
Fém • . féminin.
Fig au ligure.
Masc. . masculin.
Part . , participe.
Prép préposition.
Subs substantif.
S signe.
Ex exemple.
S. nât signe naturel.
S.man. . . lettres qui se font avec les doigts.
— 2 —
de faire partager aux sourds-muets les bienfaits
de la civilisation chrétienne.
Les préjugés furent en général plus forts que
la voix de la religion. On continua à regarder les
sourds-muets comme des êtres à part, privés
d'intelligence, rebut de la société. Si Aristote,
dansl'antiquité, les avaitexclus de toute partici-
pation aux connaissances, saint Augustin, par
un arrêt aussi rigoureux, les excluait de la con-
naissance de la foi. Et, au dix-huitième siècle,
encore bien que, mille ans auparavant, saint
JeandeBeverley, archevêque d'York, eûtappris,
à ceque raconte Thistoireecclésiastique de Bède
le Vénérable, à parler à un sourd-muet, bien
que,beaucoup plus tard Jérôme Cardan, en Italie,
dom Pedro Ponce de Léon, Jean-Paul Bonet en
Espagne, Van Helmont en Hollande ; Conrad
Hamman, le Père Schott, Kerger, Baphael, Lic-
hwilz, Buchner,Baumer, en Allemagne, et d'au-
tres eussent réussi à faire l'instruction de quel-
ques sourds-muets, ou, du moins, exposé
dans leurs ouvrages les moyens d'y réussir,
il se trouva des théologiens, des philosophes,
pour regretter a priori les prétentions de l'abbé
de l'Epée, disantque ce qu'il poursuivait était
radicalement impossible. Certes, cette fin de
non-recevoir ne pouvait rien sur les faits qui
étaient palpables et éclatants, elle montre du
moins l'état d'un grand nombre d'esprits.
Honneur donc à ces hommes qui, dans des siè-
cles et des pays divers suren t s'élever au-dessus
des préj ugés de leurs contemporains et tentèrent
une œuvre qu'on croyait au-dessus des forces
humaines? Le nom d'un grand nombre de ces
bienfaiteurs de l'humanité ne nous est point par-
venu, et c'est ce qu'il importe de ne point per-
dre de vue chaque fois qu'on se plaint du petit
nombre des instituteurs des sourds-muets,
d'autres sont depuis longtemps totalement ou-
bliés. Nous voudrions aujourd'hui réparer un
de ces oublis, en faisant connaître à ceux qui
l'ignorentle nom de l'abbé Ferrand.
I.
En 1776, l'abbé Ferrand était chanoine
delà métropole de Tours. Parmi les signatures
de l'acte d'inhumation de J.-B. Meusnier, père
du général Meusnier, mort à Tours le 10 mars
^ A —
\ 776, se trouvecelle du chanoine Ferrand, suivie
de ces mots: « Je signe plein de vénération pour
ce serviteur de Dieu ». Etait-il originaire deTours
ou de Vannes, comme certains documents, le
nom de Venetensisen particulier qui luiestdonné
quelque part, porteraientà le croire. PséàTours,
aurait-il pour quelque temps fait partie du dio-
cèse de Vannes, ou bien, né à Vannes, aurait-il
été plus tard incorporé au clergé de Tours?
Ce que nous savons d'une manière plus cer-
taine, et ce qui est d'ailleurs plus important,
c'estquel'abbéFerrand était un prêtre vertueux,
zélé, à Tàme ardente, à l'esprit vif et entrepre-
nant, et en outre un prédicateur distingué. II
faisait ordinairement des stations d'Avent et de
Carême en différentes cathédrales, et donnait
des retraites dans les séminaires et les maisons
religieuses. Il fut du nombre des prédicateurs
que l'Evêque de Chartres, Monseigneur de
Fleury, appela dans son diocèse pour le jubilé
universel de 4775, qui n'eut lieu [à Chartres
qu'au commencement de 1776.
C'est alors que l'Evêque de Chartres, voulant
l'attacher à son diocèse, le fit chanoine de sa
cathédrale et le nomma supérieur des filles de
— 5 —
la Providence qui avaient leur couvent dans sa
ville épiscopale.
Mgr de Fleury rendait ainsi un hommage non
équivoque à la vertu du prêtre et à l'éloquence
du prédicateur. «Ce fut lui,» raconte l'Abbé
Cognery, supérieur des filles de la Providence
après l'Abbé Ferrand, dans la troisième partiedu
sommaire historique concernant cette commu-
nauté, «ce fut lui qui vint donner au petit sémi-
naire, la retraite du jubilé àlaquelle j'assistai
étant alors à ma troisième année de séminaire
et à ma première de philosophie. Cette retraite
produisit beaucoup de fruit parmi les jeunes
élèves dont la prédication fut gontée. Aussi,
lorsque, après sa nomination au canonicat,
il vint, vers la Saint-Jean suivante, en pren-
dre possession, étant entré au séminaire pen-
dant que les séminaristes étaient en récréa-
tion dans la cour, dès que nous l'aperçûmes, sans
nous être concertés, nous nous rangeâmes spon-
tanément sur deux lignes pour le recevoir et
lui témoigner notre respect, notre reconnaissance
et notre joie de le revoir au milieu de nous. »
Lorsqu'on lui offrit la supériorité des filles de
la Providence, ilacceptad'autantplus volontiers
— 6 —
qu'on lui annonçait qu'il y avait du bien à faire.
Sonzèleet sonactivitéallaientpouvoirse donner
libre carrière.
Cette congrégation des filles de la Providence
avait été fondée vers le dix-septième sièle, par
François de Pedoue, chanoine et pénitencier de
Chartres. François de Pedoue, homme de beau-
coup d'esprit et appartenant à une famille
distinguée, s'était, dans sa jeunesse, laissé
aller à quelques écarts. Poète satyrique et
assez libre, ses ouvrages lui avaient attiré en
1626, la censure ecclésiastique et des haines
redoutables. Revenu ausentimentdesesdevoirs,
comme il n'était point rare a cette époque de foi
profonde, il expia par une vie mortifiée et consa-
crée au bien, les égarements de sa jeunesse. Vers
1643, il forma une congrégation de filles dévotes,
qui se donnèrent pour mission de retirer de la
débauche les femmes de mauvaise vie. Au bout
de quelques années, le succès n'ayant pas ré-
pondu à leurs efforts.eliesrésolurent de se livrer
à l'éducation des petites orphelines de la ville
et des faubourgs. Leur projet fut approuvé par
l'évèqueJacquesLescot, qui les institua par let-
tres du 23 décembre 1653, sous le nom de filles
— 7 —
ae la Providence, et régla, le 22 avril 1654, les
statutsde la communauté, àlaquelleilfut inter-
dit de faire des vœux. Elles s'établirent d'abord
dans deux maisons de la rue Muret que le Cha-
noine de Pedoue leur avait données; elles v
demeurèrent jusqu'en 1762. A cette époque les
Ursulines qui s'étaient établies à grand'peine
à Chartres au siècle précédent, malgré l'appui
que leur prètaitla reine-mère, Marie de Médicis,
et après que les Chartrains, quiétaientdécidé-
mentdes gens très pratiques, comme nous le ver-
rons encore tout à l'heure, leur eurent imposé
des conditions telles que de leur établissement,
il ne devait résulter que des avantages pour la
ville; les Ursulines donc, peu nombreuses et
ayant un revenu des plus modiques, furentobli-
gées d'abandonner leur monastère, et les Filles
de la Providence s'installèrenten leurplace dans
l'ancien hôtel Montescot. Commencé en 1668
par Claude de Montescot, cet hôtel, à l'aspect
symétrique, grandiose et majestueux, est un des
plus beaux monuments non religieux de la ville
de Chartres; depuis 1792, il sert d'Hôtel-de-
Ville.
Mais la nouvelle communauté qui venait en
— 8 —
1762 l'habiter n'était guère plus prospère que
celle qui le quittait. Elle aussi devaitrendre de
nombreux services à la classe pauvre de la ville,
etétaiten même temps surlepointdes'éteindre,
faute de sujets. Lorsqu'on lui donna le chanoine
Ferrand pour supérieur,il ne restaitplusque huit
sœurs, presque toutes âgées. Ce choixétait donc
excellente tous égards; et, suivant l'expression
de l'abbé Cognery, ce « fut un nouveau trait de
la divine Providence sur cette maison. » Tout
le monde allaitgagner; lacommunauté d'abord,
les pauvres de Chartres ensuite, que les reli-
gieuses allaient secourir avec plus d'efficacité,
enfin l'abbé Ferrand lui-même qui devait y
trouver une occasion de satisfaire son besoin
d'activité et de dévouement.
« Son premier soin, dit le sommaire histori-
que que avons déjà cité fut d'aviser aux moyens
de relever la communauté en lui procurant de
nouveaux sujets. Il était lié d'amitié avec plu-
sieurs chanoines de Tours, ses anciens confrè-
res, et autres bons prêtres de la ville. Il eut
recours à eux ; par leur entremise il réussit à
recueillir de Tours et lieux circonvoisins une
colonie déjeunes filles qui désiraient entrer en
— 9 —
religion, et il se chargea de fournir leur dot.
En peu d'années la communauté se trouva com-
posée d'une vingtaine de sujets, ce qui donna
la facilité de mettre à exécution le projet qu il
avait conçu d'abord, mais qu1l n'avait pu réa-
liser sur le champ. » D'autre part, dans un
recueil de documents du fonds Roux concernant
la Providence, il y a une pièce du 2 Juin 1778,
qui nous donne, à propos des efforts tentés par
l'abbé Ferrand pour repeupler la communauté
dont il était le gardien, des détails intéressants.
Les échevins ayant appris que les filles de la
Providence venaient de recevoir cinq ou six nou-
velles sœurs, s'émurent, parcequelesreligieuses
n'ayant sans doute pas de dot, allaient néces-
sairement vivre des revenus de la communauté,
alors que ces revenusdevaient, d'après lesstatuts
être consacrés à l'entretien d'un nombre d'or-
phelines proportionné à ces revenus mêmes, et
en aucune manière affectés aux religieuses. Les
échevins prétendaient queces statuts ne s'obser-
vaientpas,quelessœursavaientmoinsd'enfants
que ne le comportaient leurs revenus, qu'il
fallaitdonc s'enquérir si les nouvelles religieu-
ses avaient une dot. En conséquence, on inter-
— 40 —
rogea la supérieure, puis, pour contrôler son
dire, une autre sœur qui refusa de répondre,
et enfin l'abbé Ferrand lui-même, reconnu pour
être le directeur temporel de la communauté.
Celui-ci convint « de l'admission des dites cinq
filles au noviciat, du peu de dot de l'une d'elles,
et de ne point des autres. » Il dit qu'il avait
cru devoir les admettre, eu égard au petit nom-
bre de religieuses et à l'accroissement du revenu
qu'il avait procuré à leur maison, tant par l'aug-
mentation des baux que par le produit de la
filature de coton et le travail qu'il y avait in-
troduit. — Mais objectèrent les échevins, cette
augmenta tion doi t d'après les règles de leur i nsti-
tut, être employée uniquement au soulagement
des pauvres de la ville et à l'admission d'un
plus grand nombre de filles dites bonnets gris.
L'Abbé répondit que les dix-huits places fon-
dées étaient remplies. — Les échevins, défen-
seurs inexorables des droits de leur ville, lui
disent que ce nombre, suivant un article des
statuts, est illimité, et doit être augmenté à
proportion de l'augmentation des revenus ; et,
pour achever de le convaincre, ils vont chercher
les statuts et les lui font lire ; si bien que l'abbé
— 11 —
Ferrand, n'ayant plus rien à répondre, leur dit
qu'il concourrait avec plaisir avec eux pour pro-
curer l'avantage des pauvres de la ville, mais
que la maison avait besoin de sujets, et que
les preuves qu'il avait déjà données de son zèle
et de ses bienfaits devaient-être un sûr garant
de ses intentions. — Pour que les échevins,
dont les réclamations n'avaient pu être
complètement réfutées, se soient contentés
d'une telle réponse, il faut que réellement les
bienfaits de Pabbé Ferrand aient été bien mani-
festes, et ce qui ressort clairement de tout ce
précède, c'est l'ardeur qu'il mettait à servir
tout à la fois les intérêts de sa communauté et
les intérêts des pauvres.
On vient de voir que l'abbé Ferrand avait
établi chez les Filles de la Providence une fila-
ture de coton. Il l'installa à ses frais dans un
des bâtiments extérieurs appartenant à la com-
munauté, et l'on y reçut un bon nombre de
jeunes filles pauvres de la ville à qui on procu-
rait en même temps du travail et une instruc-
tion chrétienne. Cette belle entreprise ne réus-
sit pas entièrement au gré de ses désirs; bien
souvent même il en résulta au bout de l'année
— 42 —
des déficits financiers que l'abbé Ferrand com-
blait de sa bourse. Soit que les produits fussent
réellement de qualité inférieure, soit simple-
ment malveillance de la part du corps des mar-
chands à qui cette filature faisait peut-être tort,
elle végéta péniblement et au milieu des trou-
bles occasionnés par la Révolution naissante, en
1789, l'ouvrage manqua complètement.
Quel était cependant ce projet dont on nous
parlait plus haut, que l'abbé Ferrand avait conçu
tout d'abord et qu'il n'avait pu réaliser qu'un
peu plus tard ? Le sommaire historique va nous
l'apprendre. « Pendant que la communauté
resta dans la rue Muret elle s'était borné à l'édu-
cationdesorphelines etde jeunes pensionnaires;
elle n'avait jamais tenu de classes externes.
Lorsque Mgr de Fleury la transtéra à l'ancien
couvent des Ursulines, spécialement dévouées
à l'éducation de la jeunesse, ce fut à la condi-
tion qu'elle continuerait les classes qui étaient
tenues par ces religieuses. La communauté, en
les remplaçant dans leur maison n'y avait trouvé
que deux classes en exercice ; elle n'était pas
tenue à en avoir davantage. Monsieur Ferrand,
considérant qu'il avait alors assez de sujets pour
— 43 —
le bienfait de l'éducation établit deuxnouvelles
classes. Il s'en trouva alors quatre au lieu de
deux, et toutes gratuites. Le nombre des clas-
ses étant augmenté, celui des enfants augmenta
en proportion, de sorte qu'au moment de la
révolution de 1789, il y en avait de deux cent
à deuxcent cinquante, tant de la ville que de la
campagne...
Il avait en outre formé une école de Sourdes-
muettes h la tète de laquelle, il avait placé une
sœur, après lui avoir donnélui-môme les leçons
nécessaires pour cette instruction. »
En dehors môme de cette école de sourdes-
muettes, dont nous parlerons à loisir tout à
l'heure, ce n'est pas peu de chose que d'avoir
fait instruire gratuitement par quelquesre ligieu-
seSjàlafin du dernier siècle, plus de deux cents
jeunesfillespauvres.N'eut-ilquece titre de gloi-
re, le nom de l'abbé Ferrand méritait d'êfre
tiré de l'oubli et d'être salué avec respect par
ceux qui se vouent à l'éducation des pauvres
et des souffrants. Seulement la Révolution
de 1789 vint porter un coup terrible à beau-
coup d'œuvres de charité. Voyant la tournure
que prenaient les événements, Fabbé Ferrand
— 14 —
quitta la France, « dans un temps où tout
était permis contre ceux qu'on savait ne pas
être partisans de la Révolution. « Il avait aupa-
ravant comme tous les chanoines, signé la pro-
testation envoyée au nom du chapitre le 21 a-
vril 1790 contre les décrets de l'Assemblée Na-
tionale. Un arrêté du directoire du département
d'Eureet-Loir le déclara émigré le 8 août 1793.
Quel fut le lieu de son exil ? Nous n'en savons
rien. Peut-être se retira-t-il en Allemagne où
la présence de l'Evêque de Chartres attirait son
clergé.
La maison des filles de la Providence étant
considérée comme un établissement d'instruc-
tion publiqueet comme un asile pour les orphe-
lines, les décrets de l'Assemblée Constituante
ne lui furent pas d'abord appliqués. Mais l'au-
torité supérieure s'étant assurée qu'on y don-
nait aux jeunes élèves des principes antiiconsli-
f«fjo;?/2e/6%exigeades religieuses lesermentqu'on
faisait prêter aux fonctionnaires de l'Etat. Sur
leur refus, on décréta le 11 mai 1791, que
leurs biens seraient transférés au bureau des
pauvres de la ville, et qu'on les remplaçait par
des sujets dont le civisme ne fût pas douteux.
— 15 —
Le conseil général de la corn mune, sur la motion
qui fut faite de conserver la classe spéciale de
sourdes-muettes, refusa de continuer cette phi-
lanthropique institution. En 1880, quelques
filles de la Providence de l'ancien couvent se
réunirent dans une maison de la rue de la
Bourdinière. Elles obtinrent la reconnaissance
de leur congrégation par décret impérial du 24
juillet 1806 et allèrent occuper l'ancien prieuré
de Saint-Etienne, devenu la maisonconventuelle
de Saint-Jean.
« L'abbé Ferrand rentra en France, dit Fabbé
Cognery dans le Sommaire, dès qu'il avait vu
jour à le faire en sûreté (1804). 11 ne lui restait
plus rien. Tous ses biens patrimoniaux avaient
été vendus comme bien d'émigré. Les sœurs de
la Providence dont il était toujours supérieur
lui offrirent de grand cœur un asile dans leur
maison, et elles prirent soindelui commedeleur
père jusqu'à sa mort qui n'arriva qu'en 1815,
le 14 décembre. Il avait 84 ans. )> Son nom,
nous ne savons pour qu'elle cause, ne se trouve
pas dans le nécrologe des prêtres du diocèse de
Chartres morts depuis 1801.
Les sœurs de la Providence, avec un souvenir
— 16 —
plein de respect et de reconnaissance pourleur
bien-aimé supérieur, gardent religieusement
son portrait qui date de l'époque et où l'on
trouve une physionomie douce, intelligente
et fine. Son testament daté de 1806 qui n'est
pas écrit de sa main parce qu'il était en dan-
ger de mort, et qui nous apprend qu'il s'appe-
lait Jean et enfin les quelques pages du Som-
maire historique où il est parlé de lui, et où
nous avons puisé un grand nombre des rensei-
gnements qui précèdent, c'est peu de chose à
la vérité. Pour l'école déjeunes sourdes-muet-
tes en particulier ce serait totalement insuffi-
sant si le hasard ne nous avait fait découvrir à
la bibliothèque de Chartres un manuscrit pré-
cieux d'une valeur inestimable.
II
Les différentes tentatives faites pour amélio-
rer le sort des sourds-muets, bien que n'ayant
pas laissé pour la plupart des traces bien dura-
bles, n'en avaient pas moins créé insensible-
ment un certain courant d'opinion, et jeté, en
- 17 —
quelque sorte, dans l'atmosphère des idées qui
lot ou lard devait porter leurs fruits. Les mois,
d'humanité, de générosité, de dévouement
dont Je siècle dernier usa et abusa jusqu'à en
être ridicule, ne laissèrent pas de donner à beau-
coup de personnes, le goût des grandes choses
qu'ils exprimaient, et cela nous explique com-
ment nous rencontrons au XYIII® siècle, sur les
points les plus différents, tant d'instituteurs
qui se consacrent à l'éducation des sourds-muets.
Nous avons déjà nommé les plus connus. On
aura remarqué sans doute que la plupart des
intituteurs qui, à diverses époques, se sont
préoccupés du sort des sourds-muets, sont des
ecclésiastiques; car, si c'est une œuvre sublime
que de rendre à la société des êtres qui en pa-
raissaient exclus pour toujours, n'est-ce pas
une œuvre plus difficile et plus abstraite
de les préparer aux idées religieuses en leur
parlant d'un Créateur et des destinées de l'âme?
Or, s'il serait injuste et exagéré de faire du
dévouement le monopole du clergé, nul ne fera
difficulté d'avouer que c'est chez lui qu'on en
trouve la source la plus féconde dans le passé.
Et c'est pourquoi nous n'avons éprouvé aucun
- 18 —
étonnement en retrouvant à Chartres, cette
ville si célèbre par sa foi, ses traditions reli-
gieuses remontant jusqu'à l'ère druidique, ses
églises, ses monastères, ses évoques, les traces
d'une école de sourds-muets fondée par un
prêtre dont tous les documents s'accordent à
reconnaître et à admirer l'esprit d'initiative
et l'ardente charité.
Mais quelle fut la circonstance précise qui
donna à l'abbé Ferrand l'idée d'établir chez les
Filles de la Providence une école de sourdes-
muettes ? Gomment s'y prit-il pour éveiller les
premières idées dans l'esprit de ses élèves ?
Quels furent les secours qu'il put recevoir pour
son enseignement de ce qui avait transpiré dans
le public des diverses méthodes employées ?
Ou, s'il ne dut rienqu'à lui seul, quels furent ses
tâtonnements et ses essais pour en arriver à
l'emploi d'une méthode sûre et définitive ?
Nous voudrions pouvoir répondre à ces ques-
tions; nous devons malheureusement, sur tous
ces points, nous contenter de simples hypo-
thèses. Ce qu'il est d'ailleurs plus important
de connaître, c'est la méthode d'enseignement
qu'il suivit,
— 19 —
Un enfant dont l'intelligence est intacte, mais
à qui manquent les sens de la parole et de
l'ouïe, a des idées ou est susceptible d'en avoir
aussi bien que les autres enfants. Comme il
est privé du moyen ordinaire de communica-
tion avec le dehors, il suffira de suppléer par
un langage approprié à Tétai de ses organes
au langage usuel qu'il ne peut ni entendre ni
parler. Car, et personne n'en doute, la parole
n'est pas le signe unique et indispensable de
la pensée. Si le langage vocal a été préféré à
tout autre, c'est uniquement parce qu'il offre
plus d'avantages que tous les autres. Mais si,
pour une raison quelconque, un homme ne
peut ni entendre ni parler, on lui fera voir ce
qu'onnesauraitlui faireentendreeton trouvera,
dans toute la force du terme, un moyen de par-
ler aux yeux.
Que les sourds-muets ne soient muets que
parce qu'ils sont sourds, et que leur incapacité
de parler, résultant seulement de leur impuis-
sance d'entendre, ne soit ni absolue ni défini-
tive, cela est maintenant démontré, mais c'est
ce qui n'est pas évident en soi, et il semble, en
conséquence, tout naturel que, voulant entrer
— 20 —
en communication avec eux, on commence par
s'adresser à leur vue. Mais comme l'enfant, à
Tàge 011 on entreprend sérieusement son édu-
cation, a déjà, instruit par la nécessité ou l'ex-
périence, commencé à se servir de ces quelques
signes qu'on appelle assez improprement signes
naturels, on est porté à emprunter à l'enfant
son langageque Ton essaiera seulementde dé-
velopper et de perfectioner, et l'on aboutira
en quelque sorte fatalement au langage mimi-
que. C'est de ce langage que s'est surtout servi
l'Abbé de FEpée. Au fond, qu'on le veuille ou
non, c'est un langage tout conventionnel, une
nouvelle langue ajoutée à tant d'autres. Le
moyen de communication, une fois trouvé, il
suffira, de s'en servir avec le sourd-muet comme
on se sert avec les autres enfants du langage
parlé, et on ne voit pas pourquoi les idées ne
s'éveilleraient pas chez l'un aussi bien que chez
les autres. Il est vrai qu'au lieu d'être entouré
comme un autre enfant d'une multitude d'êtres
semblables à lui dont la parole lui est un en-
seignement continuel, le sourd-muet n'a qu'un
très petit nombre d'instituteurs dont le rôle
est plus difficile, mais, pour être moins rapide
— ai-
le mode d'éducation n'en paà moins absolu-
ment le même. 11 reste ucammoins plusieurs
difficultés considérables ; la première, c'est
que cette langue n'existe pas, n'est pas fixée,
et que l'instituteur doit la créer ; la deuxième,
c'est qu'elle ne pourra servir qu'à ceux qui
l'auront apprise, et ne pourra mettre le sourd-
muet en communication avec le reste de l'huma-
nité, sans compter que si l'on veut tout expri-
mer par des gestes imitant et développant les
signesnaturelsdontnous parlions tout àl'heure,
on en arrivera à une complication infinie.
C'est pour obvier à la première difficulté que
l'Abbé de l'Epée composa son Dictionnaire des
signes que l'abbé Sicard tansforma ; et, pour
résoudre la seconde, en même temps qu'à par-
ler cette langue mimique, on apprit aux sourds-
muets à écrire notre propre langage. Mais on
ne sut pas généralement bien faire le départ
entre les deux ; il y eut une longue confusion,
et ainsi on s'explique la médiocrité relative
'Jes résultats qu'obtint l'abbé de TEpée.
11 y a un autre langage qu'on peut apprendre
aux sourds-muets, c'est le langage manuel.
C'est-à-dire qu'on leur apprend la langue écrite,
— 22 —
et que les mots tracés sur le f»apier, on les leur
fait au moyen de la main dont les positions
représentent les différents lettres de l'alphabet.
Il suffît alors de trouver un alphabet manuel
assez simple, et cela fait, ce qu'on apprend
aux enfants, c'est la langue même de tout le
monde; au lieu de la parler et de l'écrire com-
me nous, ils l'écrivent de deux façons, voilà
tout. Il est étonnant qu'au lieu de s'en tenir à
ce système si simple on l'ait si longtempscom-
pliqué par le langage mimique simultanément
enseigné, d'autant plus que le langage mimi-
que n'a ni la même syntaxe, ni la même com-
plexité ni la même simplicité que les langues
parlées.
Enfin, qu'au moyen de ce qu'il y a de visible
et de tangible en quelque sorte dans les arti-
culations de langage parlé on en arrive à ap-
prendre aux sourds-muets à parler véritable-
ment et à lire sur les lèvres, et le dernier pas
sera franchi, et le sourd- muet sera complète-
ment, autant qu'il est possible, rendu à la so-
ciété.
Or, il est bien certain que l'abbé Ferrand ne
tenta point d'apprendre à parler aux enfants
— 23 -
sourdes-muettes dont il se chargea, il n'eu eut
probablement pas l'idée, et lui fut-elle venue,
le temps lui aurait manqué pour la mettre à
exécution. Eut-il un alphabet manuel, une
sorte d'écriture dans l'espace? C'est certain.
Ce qui est certain aussi, c'est qu'il apprit (l) à
ses enfants un langage mimique, et la preuve
en est dans ce dictionnaire des signes composés
par lui et qui est parvenu jusqu'à nous, grâce
à un homme intelligent qui devinait la valeur
d'un manuscrit pareil.
Le 24 brumaire an VIII. M. Boutrous, juge
de paix des sections méridionales de la com-
mune de Chartres, écrivait aux citoyens
administrateurs du département d'Eure-et-
Loire.
« Je m'empresse, citoyens, de vous faire
passer une copie momentanée du dictionnaire
à l'usage des Sourds-Muets que j'ai trouvé au
domicile de la comtesse Montangé, ex-reli-
gieuse de la providence, lors de la reconnais-
1. L'abbé Ferrand était secondé dans son enseignement par
une sœur du nom de Marie Montanger qui mérite de n'être
pas oubliée.
sance des scellés que j'ai faite hier ; ayant
considéré cet ouvrage comme utile aux sciences
et à l'humanité je l'ai distrai (sic) de mes
opération (sic), pour le faire passer aux héri-
tiers à qui il appartient incontestablement,
mais déférant à votre lettre invitative, je vous
fais (sic) passer cette copie afin que, suivant
vos désirs auxquels je me joins, le juri d'ins-
truction en fasse une copie, pour être jointe à
la bibliothèque nationale, trop heureux d'avoir
trouvé occasion d'être utile à la Société !
Salut et fraternité.
P. S. Je crois que pour ma tranquillité, je
dois avoir un récépissé de cet ouvrage. »
A la même époque où l'abbé Ferrand écri-
vait ce dictionnaire, l'abbé de l'Epée tentait
de résumer et de fixer sa méthode en compo-
sant, lui aussi, un dictionnaire de signes à l'u-
sage des sourds-muets. Ce dictionnaire, que
l'abbé de l'Epée envoyait à l'abbé Sicard, le
22 avril 1786, resta à l'état de manuscrit iné-
dit. Voici comment l'abbé Sicard en parle
dans l'introduction de son ouvrage, intitulé :
« Théorie des signes ».
— 25 —
- « On ne manquera pas de remarquer que
a tout y est en définition, comme cela se pra-
« tique dans les dictionnaires ordinaires, et
« qu'il n'y a pas un mot dont on donne le
« signe. On observera aussi que souvent la
« définition a pour élément principal, le mot
€ lui-même qu'il fallait définir, et que d'autres
« fois on se contente de faire connaître. Ainsi
€ on dit, zélé, pour avoir du zèle ; vérité, le con-
« traire de la fausseté; vain, qui a de la vanité ;
« vice, défaut contraire à la vertu ; vou-
« /oî'r, avoir volonté; scrupule, inquiétude de
« conscience ; saint, qui mène une vie sainte.
« On pourrait faire des questions du même
« genre sur chaque définition ; mais en sup-
« posant même toutes ces définitions justes, il
« resterait à dire qu'un déterminé des signes
« doit donner le signe des mots, et non leur
<r définition ; et que, du moins, la définition
c devrait être plus claire que le défini. Ce dic-
(f tionnaire était donc à faire, quand l'auteur
« m'en envoya l'original. » (Page 51, Intro-
duction).
Il n*auralt pas parlé si sévèrement, à coup
— 26 —
sûr, du dictionnaire de l'abbé Ferrand. D'ail-
leurs, pour que le lecteur soit plus à même
de comparer et de juger, nous publions ces
deux ouvrages, et la comparaison est d'autant
plus facile que l'abbé de l'Epée et l'abbé Fer-
rand se sont servi l'un et l'autre du « Diction-
naire portatif delà langue française, extrait du
grand dictionnaire de Pierre Richelet, par de
Wailly ».
Après avoir lu et comparé ces travaux, on
ne s'étonne pas du jugement que l'abbé Sicard
porte sur le dictionnaire de l'abbé de l'Epée.
Mais qu'eût-il dit de l'abbé Ferrand ? Eût-il pu
se plaindre de n'avoir pas un véritable diction-
naire des signes? Si l'abbé de l'Epée, après
tant d'années consacrées exclusivement à l'en-
seignement des sourds-muets, n'adônnéqu'une
œuvre si incomplète, de l'avis de son plus fer-
vent disciple, quelle admiration ne devons-
nous pas avoir pour ce chanoine de Chartres
qui, pris par tant d'autres soins, malgré les
soucis d'un grand établissement à diriger, sut
en si peu de temps se faire une méthode à ce
point remarquable ?Pouvons-nous douter main-
tenant, bien que l'histoire ne nous en dise
— 27 —
rien, qu'il ait obtenu d'heureux résultats ? Et,
bien qu'il soit loin de notre pensée de vou-
loir diminuer en rien la gloire de l'abbé de
l'Epée, à qui il restera toujours le mérite in-
contesté d'avoir créé la première Institution
des sourds-muets, pouvons-nous refuser nos
hommages à un homme qui si son rôle fut
plus modeste, déploya à servir la même cause,
un dévouement non moins admirable, une in-
telligence non moins supérieure?
III
Par une coïncidence curieuse, les méthodes
dont nous nous occupons furent composées
vers la même époque par deux hommes qui,
vraisemblablement, ne s'étaient jamais vus.
C'est, en effet, le hasard de sa destinée,
semble-t-il, plutôt qu'un plan longuement pré-
médité, qui fit de l'abbé Ferrand un institu-
teur de sourds-muets ; aussi ne le voyons-nous
nulle part en relation avec les hommes qui,
de son temps, s'occupèrent comme lui de cette
grande œuvre. J'ai en ce moment sous les yeux,
écrits de la main même de l'abbé de l'Epée,
— 28 —
les noms de ses élèves (1), celui de l'abbé Fer-
rand ne s'y trouve point. Si d'ailleurs l'abbé de
l'Epée avait pu connaître l'ouvrage de l'abbé
Ferrand, comment admettre qu'il ne s'en fût
pas servi pour perfectionner le sien ?
Cette circonstance donne plus d'intérêt à la
comparaison des deux méthodes, sans compter,
ce qui ne paraîtra peut-être pas à dédaigner
dans un temps où l'on a « la fureur de l'iné-
1 , Voici cette liste :
L'abbé Stork, à Vienne en Autriche.
L'abbé Dumouriez, au Mans.
L'abbé Hubi, à Rouen.
MlleBlain, à Angers.
L'abbé Muller, à Mayence.
L'abbé Sylvestre, à Rome.
L'abbé Sicard, à Bordeaux.
M. D'Angulo, en Espagne,
M. Hulric, en Suisse.
M. Guillet (Stc), en Hollande (lire Guyot).
L'abbé Salvan, en Auvergne.
L'abbé Michel, dans les Etats de Sardaigne.
Cette liste montre l'efTort que l'abbé de l'Epée a fait pour vul-
gariser et répandre ses idées sur l'enseignement des sourds-
muets. Elle constitue aussi une indication précieuse pour des
recherches que nous ferons sur les élèves de l'abbé de l'Epée, qui
tous ne sont pas arrivés à être connus dans leurs œuvres.
— 29 —
dit », el que nous venons de publier l'une et
l'autre (1).
IV
Après avoir établi un dictionnaire des
signes, l'abbé Ferrand pouvait désormais s'oc-
cuper d'apprendre et faire apprendre à ses
petites sourdes-muettes ce qui constituait l'en-
seignement d'alors. Sans doute s'est-il con-
tenté de donnera la sœur Montangé des ins-
tructions verbales pour ce qui concernait l'en-
seignement de la lecture, de l'écriture, de l'a-
rithmétique, etc. Mais, il a tenu à entrer lui-
même et par écrit dans le détail de l'enseigne-
ment des premières notions de la religion.
En effet, (et nous en avons fait l'objet d'une
publication à part), il existe à la fin du ma-
nuscrit un abrégé de la doctrine chrétienne à
l'usage des sourds-muets. Cet abrégé se divise
en deux parties : 1" un petit catéchisme et 2° un
gros catéchisme.
1. M. Théophile Denis, notre savant compatriote, croit, que
l'abbé Ferrand a connu l'abbé de l'Epée.
— 30 —
11 est extrêmement curieux de voir cet abbé,
ramenant à la hauteur de l'intelligence de ces
petites sourdes-muettes l'enseignement si
difficile de la religion. Il avait fait la psycholo-
gie de ces enfants, celui qui n'hésitait pas à
entreprendre de leur donner Vidée de Dieu, de
leur faire distinguer le bien du mal, et de les
familiariser avec les origines de l'homme, de
leur apprendre la prière rien qu'avec des signes !
Ce devait être un spectacle fort admirable de
voir ce bon prêtre entouré d'enfants attentifs
avec lesquels il communiquait sans articuler
un mot, sans prononcer une parole, et parve-
nait pourtant à élever leur âme vers les idées
les plus abstraites sans autre secours que ce
qui pouvait frapper leurs regards !
Avant que la méthode orale ne fut venue
remplacer la méthode des signes dans l'ensei-
gnement des enfants sourds-muets, nous avons
eu l'occasion d'assister à un catéchisme fait par
un prêtre bien zélé (1), du haut de la chaire dans
une chapelle, à une dizaine d'enfants, nous
n'oublierons jamais l'impression que nous
I . L'abbé Goislol.
— 31 —
avons ressentie dans cette occasion. Rien ne
troublait le silence de l'église et pourtant par sa
mimique éloquente le prêtre instruisait, inté-
ressait, guidait comme avec la main, ces jeunes
esprits vers la compréhension des choses de la
religion etde la morale.
C'était vers 188:2 ! Et précisément l'abbé Fer-
rand faisait déjà cet enseignement cent ans
auparavant, en 1782 !
Docteur J.-A.-A. Rattel.
DICTIONNAIRE
A L'USAGE DES SOU RDS- MUETS
A. Diriger devant soi Tindex droit el l'avancer à
une certaine dislance en le faisant remonter.
Abaisser, Signe/, puis étendez horizontalement les
deux mains et faites les descendre par giada-
tion, le signe naturel que l'on fait à un ouvrier
pour lui faire alDaisser un tableau ou une estam-
pe qui seraient attachés trop haut.
Abandonner. Laisser; présentez et avancez un peu
vers le côté gauche les deux paulniesde la main.
— Signe de laisser, mais exprimé plus fortement
avec l'air du mécontement et du mépris, auquel
on peut ajouter le y. à de deux index^ montrant
les longues oreilles. — Quitter, saluer par une
inclination de tète et tourner le dos pour s'en
aller.
Abatant. s. nal. d'une espèce de dessus de table
qui se trouve chez les marchands de draps, qui
ABA — 2 — xVBJ
s'élève ou s'abatselonlo jour que l'on veut donner
à l'endroit.
Abattre, s. nat. abattre des noix, une muraille.
Abbaye, s. voile jusqu'au front, t. croix pectorale,
s. maison et assemblage.
Abbé. s. tonsure, s. rabat.
Abcès, s. on montre une plaie sur le dessus de la
main on la fait creuser en faisant le mouvement
avec les 5 doigts réunis comme pour donner une
chiquenaude.
Abdiquer, s. ôter de dessus soi, remettre sur un
autre lui tourner le dos et s'en aller.
Abeille, s, voler sur des fleurs pour en avoir le
suc, s. miel, s. qui pique et on s'en écarte.
Abhorrer. Mettre les deux mains sur son cœur et
les retourner avec vivacité comme pour repous-
ser l'objet qui fait horreur et en même temps dé-
tourner la tète avec un air qui exprime ce senti-
ment. — Détester au lieu de porter les mains au
. cœur portez les au front ; même s. qu'abhorrer.
— Haïr : s. aimer pas, avec une sig-ne nat. d'aver-
sion
Abject, s. on porte la main assez près de terre et
on regarde la personne du haut de sa grandeur
ayant Tair et des lèvres et des mains d'en faire
peu de cas.
Abjurer, s. mauvaise doctrine, s. erreur en croisant
les doigts sur le front, s. rejetter loin de soi avec
un air de repenti. — Renier, s. maître, s. reli-
gion, s. moi neconnais pas en secouant la tête.
— Renoncer à une succession, s. biens, s. à moi
s. moi ne veux pas, '2** sens, renoncer à ses pas-
sions, s. passions, s. faire, s. jamais.
ABL - 3 — ABS
Ablution, s. naturel.
Abolir, s. de roi, des lable.s, s. de trompette, s. de
prière, s. de casser, de déchirer.
Abomination, s. détester, s. horreur, s. partout en
étendant les mains, s. lieu saint en détournant
les veux et tremblotant.
Abondance, Amasser plusieurs fois et de plusieurs
côtés toujours pourformer un seul et même las,
S. beaucoup des deux mains, substantif.
Aborder. On aperçoit quelqu'un on va au devant
de lui et aprôs l'avoir salué on lui parle avec un
air de connaissance. Accoster, s. passant qu'on
rencontre se mettre à ses côtés.
Aboutir, s. à, l'index étant porté à ce point élever
un peu le bras, et puis s, fin.
Aboyer, s. naturel.
Abréger. Ecrire monsieur, ensuite mettre le pouce
sur Vo etl'indes sur ïu, pour qu'il ne reste que m^.
Abreuvoir, s. lieu. s. animaux grands et petits, s.
boire.
A l'abri DE. Chose qui garanti totalement, un toit,
un auvent qu'on exprime en passant la main sur
la tète pour exprimer un toit sous lequel on se
met à l'abri.
Abroger, s. roi qui s'exécute en se représentant la
couronne sur la tète et passant la main de droite
à gauche en diag-onale sur la poitrine pour mar-
quer le cordon bleu ensuite le s, prier, s. déchi-
rer, s. arrêt qui s'exprime en montrant un papier
comme le font les crieurs publics.
Absenter (s'). Venir pas avec les autres.
ÀBSiiVTHE. Herbe sent bon, s, g-oùter, s. amer.
AL5S — 4 — ACL
Absoltk. s. jeudi, s. monlrer eu cliaire. s. donner
l'absolulion à loul le peuple.
x\bsolumeni'. i° s. dubitatif, s. pas, 2° s. oui, oui,
oui, adj. ado.
Absorber. Remplir, remplir, remplir, s. reste rien, et
pour exemple on met de l'eau dans la poussière
qui absorbe tout, reste rieu.
Absoudre, s. impose les mains, s. croix, s. pardon
qui se fait en passant légèrement les doigts de la
main droite sur lapaulme de la main pour mar-
quer que tout effacé, ensuite présenter avec un
air de bonté les deux paulmcs de la main vers le
côtégaucbe comme pour renvoyer le pécheur
absout.
Abstenir (,s'). s. viande qui s'exécute en pinçant le
dessus de la main droite le dessus de la main gau-
che, puis la porter à la bouche pour faire le signe
de manger, s. pas, s. poisson qui s'exécute en
faisant serpenter devant soi la main droite.
Abstrait. 1° sens, difficile à comprendre, s. esprit
arracher en portant les o doigts au front comme
pour arracher, s. comprends pas. 2" sens, indé-
pendant des sens.
Absurde, s. arracher les yeux, les oreilles, etc. s.
parler faux en croisant les index sur la bouche,
s, esprit, s, contre.
Abcser, s. servir qui s'exécute en portant devant soi
et à différents points les mains étendues comme
si on servait des plats sur une table puis le s.
mal, qui s'exécute en portant sur la bouche et le
doigt du milieu de la main droite, (c'est le bien)
mais après on dirige le deux index qu'on lance
\m — 5 — ACC
l'un contre l'aiilre pour exprimer le contraire du
bien.
Abîmer, s. tournoimenlde Teau, relever son bras et
le plonger avec vivacité
Académie, s. lieu, s. assemblage, s. hommes très
savants.
Accabler, s. mettre un fardeau sur les épaules plier
le g-enoux comme un homme qui succombe sous
la charge.
Accélérer. 1*^ s. aller tout doucement pas a pas ; 2"
s. ensuite aller fort vite. — Hâter, s. dès le com-
mencement de la route aller vite, c'est-à-dire,
rouler les mains avec précipitation. — Presser,
vite vite en poussant la personne ne soyez pas
un instant. — Dépêcher, s. encore plus vite en
étendant les doux bras, en montrant sur le visa-
ge l'inquiétude et l'ag-itation comme si on
demandait un confesseur pour un malade qui
presse.
Accepter. Etendre la main creusée et la reporter
vers soi en faisant un demi-cercle et une inclina-
tion de tête avec un air d'acquiescement.
Accident, s. être distrait, regarder de côté et d'au-
tres : quelque chose qui tombe sur la tête, on
apporte l'index ;i l'endroit frappé avec un air de
douleur.
Accolade. Se jeter au cou de quelqu'un et l'embras-
ser.
Accommoder. 1" Sens, peigner, friser, s. naturel.
2^ sens, s. esprit, s. cœur, s. contre ensuite les
deux mains l'une dans l'autre pour marque de
réconciliation.
ACG — 6 — ACG
Accompagner, s. marcher la main droite portée au
coude gauche en l'agitant quelques fois pour
montrer la compagnie.
Accomplir, s. faire, s. tout, s. fin.
x^ccoRDER. 1" sens accorder un violon, s. naturel.
2' Sens (réconcilier) s. parler à l'un puis à l'autre.
3" sens, demander qui s'exécute en joignant les
mains avec l'air d'un suppliant puis un s. d'ac-
quiescement de la têle et des mains.
Accoster, s. passant qu'on rencontre, se mettre à
ses côtés.
Accouder (s'), s. naturel.
Accoupler, s. mettre ensemble deux.
AccouRciR. s. rompre par le bout une baguette et
témoigner qu'on la trouve encore trop longue, la
rompre une seconde fois.
AccouRciR. s. à, s. courir, puis l'action de relever
quelqu'un qui vieni de tomber.
Accoutumer, s. décrire lentement et avec difficulté
ensuiteavec moins de peine, enfin très facilement
avec le geste que cela n'embarrasse plus.
Accréditer, s. dire à tout le monde beaucoup de
bien de quelqu'un en présentant la main à plu-
sieurs points et l'élevant avec emphase.
Accrocher, s. crochet avec l'index recourbé, s. atta-
cher quelque chose.
Accroire. Faire passer un mensonge dans l'esprit ;
l»' présenter tout droit le tranchant d'une main
vis-à-vis le front de quelqu'un ; 2'^ passer par
dessous l'autre main comme pour la faire entrer
dans la tête ; 3* s. mensong-e en agitant les deux
index croisés devant la bouche.
ACC — 7 — ACT
AccLEiLLiR. Quelqu'un se présente, onlepried'entrer
s. figure triste pas, mais un air gai en se frottant
les mains.
Accumuler. Amasser de tous cotés, s. à, s. comble
les deux extrémités des mains élevées perpendi-
culairement en forme de dôme.
AccisER. s. a tué, a volé, j'ai vu, j'ai entendu.
Accuser (s'). Oui, oui, moi pécheur.
Acharner, s. cœur aigri, les deux index opposés,
la fureur peinte dans les yeux, vouloir arracher
les yeux à son adversaire, on veut les séparer,
il ne veut pas, sauter sur son adversaire à plu-
sieurs reprises.
Acheminer. S. chemin, s. aller, s. à.
Acheter. De la main droite compter de l'argent et
de la main gauche on prend la chose achetée.
Achever, s. coudre, s. rompre le fil.
Acquérir, s. maison pas à moi, compter de l'argent
et le repousser vers le marchand puis tout est
à moi.
Acquiescer, s. interrogation, s. oui bien volontiers
par une inclination de tête et présentant devant
soi les mains d'un air gracieux.
Acquitter. Je dois. — Je paye. — Je m'acquitte, —
Je ne dois plus.
Adapter. Prendre plusieurs couvertures de tabatiè-
res, on les éprouve, cela ne va pas, on en prend
une autre, cela ne va pas, ensuite une troisième,
bien.
Acte. s. action ou écriture faite, s. devant, exem-
ple, notaire.
Actuel. Le signe du présent mis en adjectif.
ADI) — 8 — ADO
Addition, s. calculer plusieurs chiffres, puis ptr-
pendiculairement en écrire la somme.
Adieu, s. saluer de la main en quittant.
AdjlTjKr. s. enchère, s. combien, 2 fr. et vous 12 fr.
à vous en donnant la chose.
Adjurer. La main levée devant Dieu, s. commander
de dire.
Admettre. Les deux mains ouvertes qu'on fait
passer de droite à gauche avec un air gracieux.
Admimstrer. l"'" sens, donner les sacrements, s.
baptiser, s. crmfirmer, etc. — 2^ sens, gouverner
des affaires ou des biens, s. tenir des reines, les
lâcher, les retirer, s. commandement.
Admirer. Levez les mains et tenez-les comme si
vous vouliez les approcher de vos épaules, et re-
gardez avec plaisir la bouche un peu béante.
Adolescenck. s. âge en élevant peu à peu la main,
s. depuis 44 ans jusqu'à 25 ans, s. fringant en
agitant les mains à ses côtés avec vitesse.
Adonner (s'). Pincer l'habit à l'endroit du cœur,
s'incliner un peu pour montrer le penchant, et
puis indiquer la chose à laquelle on s'adonne.
Adopter. Mettre la main sur la tète d'un enfant, s.
son père est mort,je le regarde comme à moi, je le
nourris, je Tbabille, etc.
Adorer. La main au front, moi petit, moi rien.
Dieu grand
Adoucir, l"" on porte l'index au palais et on fait la
grimace comme d'une chose amer, 2' on fait
comme si on y mettait du sucre, puis rapporter
l'index à la boucbc, bon, bon. — 2" sens, adou-
cir quelqu'un qui est en furiMir. — l" s. visage
AD H — 9 — AFF
en fureur, 2" s. apaisez-vous et passez la main
sur le visage d'un air gracieux.
Adresse. 1" sens, la mettre sur une lettre. — 2° d.
sens. s. escamoter, au figuré, s. agilité de l'es-
prit.
Adresser. Plier une lettre, la cacheter, et l'adresser,
s.«.
Adversaire, s. contre, s. hommes.
Adulateur. Louer quelqu'un beaucoup, s. bon et
mauvais en faisant de grandes démonstrations.
Adulte, s. âge d'enfant, passé,
Affable, s. Parler à ses inférieurs, s. air gracieux.
Affaire, s. à, s. faire.
Affamer, s. d'inanition, se passer la main sur
la gorge, sur la poitrine jusqu'à l'estomac avec
un air de défaillance, s. manger, au fig. désirer
beaucoup.
Affecter, s. parler, prendre du tabac, marcher sur
les pointes des pieds avec affectation comme un
petit maître, mettre les mains derrière le dos
avec un air de prétention.
Affectionner, s. aimerbeaucoup en agitant les mains
sur le cu:'ur, et des yeux vifs et animés.
Affermer, s. voilà ma chambre, vous me donnez
de l'argent je vous la cède, entrez-y, mais elle me
reviendra dans 1. 2, 3 ans.
Affermir, s. nat. d'une chose qui branlait qu'on
rend solide.
Affirmer, s. dire oui.
Afficher, s. imprimer, s. étendre les mains pour
coler une afliche.
l,
AFF — 10 — AGI
Affliger. Se presser le cœur avec les deux index du
haut eu bas avec un air de peine,
Affluer, s. hommes beaucoup de tous côtés.
Affoiblir. s. on montre d'abord les deux poings
fermés et en les agitant fortement on fait remar-
quer les muscles et les veines qui enflent, on le
fait ensuite plus faiblement et toujours en dimi-
nuant.
Affranchir, s. doimer de l'argent, s. délivrer.
Affronter, s. à, porter la main au front, montrer
du cœur et du courage et aller au-devant en
agitant les coudes.
Affubler, s. cacher sa tête en son corps jusqu'au
visage v. g. les moines par le froc et les parents
aux enterrements.
Affreux. Faire une laide grimace, détourner la
vue, s'éloigner de l'objet.
Afln. s. à, s. fin, et faire entendre que c'est la même
chose que pour.
Agacer, s. nat. d'agacer quelqu'un en lui faisant
des niches.
Age. Porter la main droite au côté gauche et l'éle
ver par gradation.
Agé. Même s. adj. mais on montre des doigts le
nombre des années.
Agenouiller, s. naturel.
Agile. Les bras et les jambes dégagés, s. courir et
sauter facilement.
Aguu s. agiter les deux mais autour de soi à plu-
sieurs points avec une certaine activité.
Agiter, s. nat. les épis par le vent, la mer, les bor-
dures des coëtTes.
AGN — il — ATG
Agseau. s. bè bê, s. petit, s. doux en le caressant.
Agonie, s. yeux égarés, livides, s. le hâle.
Agrandir, s. abattre les murailles, s. plus grand en
faisant un demi-cercle.
Agréable, s. esprit, cœur bon, s. passer la main
sur le menton en regardant la personne pour lui
dire qu'elle plaît.
Agréer, s. recevoir, s. bien, s. cœur, puis prendre
doucement avec un sourir qui annonce le conten-
tement ; on reçoit des coups de bâtons mais onne
les accepte pas, on reçoit une pénitence mais
quelquefois on ne l'agrée pas.
Agréger, s. plusieurs ensemble, un autre se pré-
sente on le fait entrer avec un air d'amitié, vous
serez des nôtres avec nous, de notre corps.
A(iRicuLTURE. s. scicHce de travailler la terre.
Aguerrir, s. à, s, guerre, s. canon, pan, pan, n'ayez
pas peur ayez du courage, allons, allons.
Aider, s. de quelqu'un qui porte un fardeau et que
l'on aide.
AÏEUL, s. grand-père, ou bien s. père réitéré par
gradation.
Aigle (oiseau), s. grandes ailes, s. bec crochu.
Aigle (pupitre). Même s. rad. mais y poser le livre
à chanter.
Aigre. Doux pas. s. pique la langue.
Aigrir, s. piquer la langue avec l'indexa plusieurs
reprises. V. : grimace d'aigreur. ; 2® sens, se
piquer le cœur et montrer un air d'aigreur et de
colère.
AiGuiLLO.NNER. S. bœuf, S. piquer les flancs d'un ai-
guillon.
AIL — 1-2 — A.llS
Aile. s. agiter les coudes.
Ailleurs. Autres, s. lieu.
Aimable, s. radical, s. possible d'aimer, adj. s. pos-
sible qui attire le cœur.
Aimer, s. la main gauche sur le cœur, porter avec
vivacité la main droite de la bouche à la main
gauche qui reste sur le cœur regardant l'objet
aimé avec des yeux actifs et affectueux.
Aimant, s. pierre qui attire le fer.
Aîné. s. né, s. premier.
Ainsi. S. présenterla main gauche horizontalement
la paulme en bas, en approcher la droite dans la
même direction et la retourner ensuite comme
pour indiquer l'objet.
Ainsi soiT-iL. s. ainsi, s. être, au présent du subj.,
s, il, on y joint un signe de désir.
Ajourner. Nous viendrions tel jour devant le juge.
Ajouter, l®' sens, il n'y en a pas assez, donnez en-
core, présenter la main gauche un peu creusée et
y apporter à plusieurs reprises les doigts de la
main droite réunis ; 2* sens, pris pour parole,
même s. que ci-dessus mais avec le p. manuel
pour montrer qu'il s'agit de parole.
Air. s. respirer, s. faire comme un éventail et mon-
trer qu'il n'y en a point.
Aire. s. lieu où l'on bat le blé avec un fléau.
Aise. s. se frotter les mains d'un air de contente-
ment.
Aisé. s. peine à faire pas, s. agiter légèrement les
doigts.
Aisselle, s. creux sous le bras.
Ajuster, l'^'' sens, ajuster sa toilette, se bien friser,
AI,A — 13 — ALL
mcllre de beaux habits, se regarder avec com-
plaisance ; 2° sens, viser et diriger son coup de
fusil; 3® sens, une chose passe l'autre, on le met
de niveau.
A LA FIN. s. à, s. la, s. fin et pour cet effet, on
montre les muscles tendus et les eflorts qu'on a
fait.
Alarmer. Feu à la maison avec l'air du saisissement
que cause une fâcheuse nouvelle, s. larmes qui
coulent des yeux.
Alcôve, s. nat.
Allégresse, s. sauter bien fort en se frottant les
mains avec joie.
A l'entour. s. faire la pirouette et montrer de l'in-
dex tout au tour.
Aliéner, s. vendre, s. selon la justice, s. tou-
jours ; 2" sens, aliéner l'esprit, s. esprit plus, s.
folie.
Aligner. Planter un pieu comme font les archi-
tectes, tirer un cordon, puis regarder si la ligne
est directe ; 2" sens, aligner une armée, s. sol-
dats sous les armes qui se frappent doucement
la poitrine reculant pas à pas et regardant s'ils
sont sur la même lig-ne.
Aliment s. manger, s. faire descendre les mains
jusqu'à la poitrine en faisant remarquer que la
nourriture que l'on prend soutient la vie.
Allée, s. arbre des deux côtés, s. passer les mains
vers le milieu.
Allégorie, s. histoire ou une personne, s. signifie
une autre, s. sens caché.
Aller. Avancer à partir de la poitrine les deux in-
ALL — 14 — ALO
(lex en les roulant devant soi l'un et Tautre et de
l'index droit on fait le s. à. — Venir présenter
devant soi à quelque distance de la poitrine les
deux index, ensuite on les roule l'un sur Tautre
en les ramenant vers soi. — Arriver, même s.
que venir, puis pour passer avec rapidité la main
droite perpendiculairement devant la main
gauche les doigts et la paulme tournés vers le
visage. — Marcher, s. nat. — Avancer, s. aller,
s. avant, le tout à plusieurs reprises.
Alliance. Joindre les mains comme pour le ma-
riase, mais s'il s'agit de l'ancien testament, s.
passé, passé, passé.
Allier, s. lier, s. à, au figuré pour le mariage, s.
allier les mains l'une dans l'autre puis la hénédi-
tion sacerdotale.
Allumer. 1" agiter les deux maius l'une contre
l'autre en forme de soufflet ; 2" les doigts dirigés
en haut et agités pour exprimer la flamme : 3°
présenter l'extrémité d'un index à l'autre comme
pour allumer un cierge et de plus le s. flamme.
— Souffler, s. nat. — Enflammer, s, en, s. feu,
s. flamme. — Embraser, s. feu ça et là, montrer
le brasier ardent, puis la main à la joue pour
représenter le rouge, l'ardeur.
Allure, s. manière de marcher.
Almanach. s. montrer les mois sur chaque co-
lonne.
Alonger. s. presser un morceau de cire entre ses
doigts, rallonger,s. allonger un morceau de cuir,
un habit trop court.
Alors, s. à, s. présenter l'index renversé î\ une
certaine dislance de soi.
ALP — 15 — AME
Alphabet, s. Petit livre oi^i sont les lettres de l'al-
phabet.
Alternativement, s. un, s. après un autre, puis un
autre, pour l'expl., on commence à parler, on se
tait un autre prend la parole.
Altier. s. qui a de la fierté, de l'orgueil.
Ajiasser. s. rapprocher de divers endroits plusieurs
choses avec les mains. — Ramasser, s. quelque
chose qu'on relève de terre. — Entasser, s. en,
s. tas qui s'exécute en ramenant vers soi avec
les mains un monceau comme du blé, de la
graisse. — Accumuler, même signe que tas,
mais ajouter s. de comble qui s'ex. en rappro-
chant les deux mains en forme de comble.
Ambassadeur, s, roi qui jdonne des lettres avec un
cachet à quelqu'un, celui-ci part pour le loin-
tain, par à la nation, écoule, et vient en saluant
le roi porter la réponse.
Ambitionner. Désirer avec ardeur des richesses,
mitre, cordon bleu, etc.
Ame. s. esprit qui pense, en portant l'index au front,
s. cœur.
Amende (fruit). Casser avec les doigts et montrer
les petits trous qui se trouvent sur l'amende.
Amende (peine), s, condamner_, s. payer.
Amener, s. mener à, en montrant un point vis-à-
vis de soi. — Mener, prendre quelqu'un d'une
main comme pour le mener quelque part, —
Ammener, s. mener d'une main et de l'autre le
signe en, à plusieurs reprises. — Ramener, même
signe, s. en quelque lieu, revenir,, et puis mener
à l'endroit d'où l'on était parti, parti avec, p.
manuel. — Conduire, s. mener, s. avec.
AME — 16 — AXA
Amer. s. goûter, s. doux pas faire la grimace.
Ami. s. vous aimer moi, moi aimer vous.
Amiable, s. radical, adj. ; s. contre contestation,
pas.
Amical, s. radical, adj.; s. souris gracieux, une
petite marque d'amitié sur la joue comme à un
enfant.
A MOiiNS DE. s. à, s. moins, conduire le pouce vers
Texlrémite' du petit doigt, s.
Amolir. 1° s. dur en frappant la table du revers du
doigt du milieu ; 2° on échauffe la cire de son
haleine ; 3° on fait remarquer qu'elle s'amolit,
ou bien on fait voir du pain dur et après l'avoir
trempé on le montre am.oli ; au figuré, s. cœur.
xA.MOUR. Mémo s. qu'aimer, mais feu au cœur, et
une plus grande activité dans les yeux.
Amphibie, s. qui vit dans l'eau et sur la terre.
Amphibologie, s. deux sens différents.
Amphithéâtre, s. lieu de spectacle, s. lieu lout au-
tour élevé par degrés où les spectateurs sont
assis.
Ample, s. mesurer à l'aulne, s. étendre les bras
pour montrer Famphitude.
Amuser. On fait le s. de plusieurs amusements
d'enfant, bagatelles, comme jeux d'épingle, de
paillettes, etc. — Jouer_, s. jeux de carie, du vo-
lant, trictrac, clc. — Se divertir, s. beaucoup
étudier, tête fatiguée, s. dissipation.
An s. Assemble de 12 mois, s. masculin.
Analogie, s. ressemblance ou rapport à une autre
chose.
Analyse s. Discours, s. abrégé, s. ordre et suilo.
AN A — 17 — ANG
ANAncHiK. s. Etal élenduo de lerre, s. roi on prince
pas, s. chacun commando.
Anathème. s. croire pas, s. église qui foule aux
pieds, s. horreur en repoussant l'obj^îl. —
Excommunié, s. communions pas, s. rejetter de
l'entrée do Téglise.
Anatomie. s. sciences des parties du corps, s. dissé-
quer.
Ancêtre, s. père mère à trois ou quatre généra-
tions en faisant sortir à plusieurs reprises les
mains jointes de devant reslomac, s. bien loin
derrière l'épaule. — Aïeux, mêmes, rad., mais
on fait entendre qu'aïeux est plus près de nos
pères, et que cela s'entend du grand-père au bi-
saïeul, ainsi il ne faut pas le s. de bien loin.
Ancien, s, porter à plusieurs reprises et fort loin
le bras derrière son épaule comme pour le par-
fait d'un verbe avec l'air du visage qui dit c'est
passé il y longtemps, s. adj.
Ane. s. nat. d'oreille d'âne, s. masc.
Anéanti, s. réduire à rien, on peut donner pour
exemple une carte brûlée.
Anecdote, s. affaire secrète et cachée, s. chut, l'in-
dex sur les lèvres.
Ange. s. esprit créé, s. ailes en agitant les deux
coudes.
Angélique. Même s., adjectif.
Angélus, s. sonner trois coups de cloche, Ave Ma-
ria, fin ; trois autres coups, Ave Maria ; trois
autres coups, Ave Maria, puis branle.
Angleterre, s. angle, s. terre pour l'exp., s. roi, s.
pays et passer la mer, s. contraire à nous et qui
nous renonce.
ANG ~ 18 — ANT
Angoisse, s. douleur d'esprit, s. violente.
Animal, s. bêtes et cornes, s. bê, bê, s. cheval, etc.,
grands et petits.
Animer, s. allons, allons, ralentire pas. — Exciter,
s. allons, allons, faites cela. — Encouraser,
allons, allons, peur pas. — En^rager. l'''" sens,
on pousse doucement le coude de quelqu'un avec
un air engageant ; 2® sens, s. recevoir de l'argeni,-
s. cocarde. — Exorter. s. prêcher, s. pousser
l'épaule.
Annale, s. livre, s. e'crire, s. choses passées.
Année. Assemblage de 12 mois, s. féminin.
Anniversaire, s. tous les ans, s. substantif. — An-
nuel, même s. adj.
Annoncer, s. porter à la bouche Va man^ puis le
présenter devant soi à divers points de droite à
gauche. — Publier, même s. mais le p. man.
avec plus d'activité élevant la main agitée comme
ceux qui publient dans les rues des arrêts du
parlement, s. trompette. — Prêcher, s. de croix,
gestes, montrer le ciel, l'enfer. — Promulguer,
s. publier, s. loi que l'on exp. en montrant les
deux tables de la loi.
Annontiation. s. ange qui salue Marie, elle s'effraie,
s. paix ne craignez pas, J.-C. incarné.
Annuel, s. tous les ans, s. adj.
Anonime. s. autour caché, s. connu pas.
Antagoniste, s. pensée différente, s. disputer, v.
contraire.
Antéchrist, s. J.-C, s. opposé.
Antérieur, s. avant, s. adj.
Anthropophage, s. mangeur d'homme.
ANT — 19 — APP
Amti. Préposition qui compose plusieurs mois, dans
le 1°"" sens, elle signifie ante, s. avant comme
antichambre ; 2*'sens, elle sig. opposé comme an-
lichrétien, als s. contre.
Antidote, s. boire du poison, s. se frotter l'eslomac
en exprimant la douleur et convulsions, s. prendre
quelque chose contre.
Antienne, s. verset, s. avant le spaume.
Antipathie, s. esprit, s. air extérieur d'agir d'ilTé-
rent, s. contre.
Antipode, s, terre qui tourne, s. homme au-dessus
de nous.
Antiquaille, s. chose vieille et ancienne, s. vaut
rien.
Antique, s. ancien, s. plus.
Antre. Avec les mains, on fait une espèce déroute
en représentant que s'est sous terre, s. aller à
tâtons, s. reculer d'horreur.
Anxiété, s. agitation, peine d'esprit,
Appaiser. l^' sens, représenter avecla main Tagita-
tion des flots dans une tempête, et par gradation
une agitation moindre et encore une moindre ;
2' sens, appaiser une personne irritée, s. repré-
senter une personne en colère, puis avec les
mains faire comme si on lui disait doucement
appaisez-vous. — Calme, même s. qu' appaiser
au 1" sens, mais on étend les deux mains et on
les présente à côté l'une de l'autre à la même
hauteur montrer que les eaux sont tranquilles et
de niveau au fig. s. cœur. — Pacifier, s. faire,
s. paix.
Apanage, s. étendue de terre donnée, s. roi an 2,
3, o* enfant.
APA — 20 — APO
Apathie, s. seiilimenl du cœur pas s. d'air d'indo-
lence. — Voirie v. /ym;?, portez aux yeux et retiré
promplemenl. — Regarder, même s. répète', mai-
son porte le v. man, sur un objet déterminé. —
Fixer, s regarder fixement.
ApKRCEvom. Regarder à différent point dans le loin-
tain pour découvrir une étoile puis le geste de
qu'un qui dit je ne vois rien, ensuite regarder
encore de tous ses yeux avec le geste d'un homme
qui dirait ha ! je vois.je vois l'étoile, ce qui s'exé-
cute en regardant la chose apperçue que l'on
montre do l'index en allongeant le bras. — En-
trevoir, s. regarder entre ses doigts. — Con-
sidérer, regarder doucement et avec la plus
grande attention un objet du haut jusqu'au bas
dans toute son étendue. — Examiner, regarder
soigneusement ses deux mains en les retournant
en tous sens, 12" sens interroger quelqu'un, s. bien,
ou mal. — Contempler, frapper du pied la terre
légèrement, reculer un pas et regarder tranquil-
lement les deux paulmes de la main retournés
en dehors. — Envisager, regarder le visage, s.
en. s. visage.
A pi:u piiÈs. s. à, s. peu en posant ^le pouce sur l'ex-
trémité du petit doigt qu'on élève en disant peu,
s. près en approchant la main de son côté.
Apocalipse. s. livre, révélation faite à St-Jean.
Apocriphe. s. livre faux, ou bien, s. auteur in-
C(innu.
Apologie, s. discours pour défendre quelqu'un, s.
('loge.
Apoplexie, s. !'"■ montrer un air vif ; 2" tout à coup
APUS _ 21 — Al'P
comme un élal de mort accompagné cependaiil
de ronflement et difficulté de respirer.
Apostasier. s. foi, s. relig-ion , s. rejeter ; 2° sens,
religieux ou prêtre qui quitte son habit pour en
prendre un profane.
Apothicaire, s. malade, on prend un papier écrit des
mains de la personne qui arrive, on le lit, on
considère les étiquettes des différents pots, on en
donne de l'un et de Tautre, s. prendre de l'ar-
gent.
Apôtre, s. un des douze, s. envoyés, s. prêcher
l'évangile.
Appareil, s. préparation majestueuse, s. beaux
habits, avec un air d'emphase.
Apparence (eucharistique), s. apparaître, s. subit,
s. rondeur, s. goût, pain plus, mais corps de J.
C. — Paroilre, se présenter la paulme de la main
droite et poser la maingauchesous le coude droit
pour le soutenir
AppARorrRE. s. élever promptement la main droite
perpendiculairement devant la main gauche dont
le tranchant est perpendiculaire puis le geste de
quelqu'un qui s'écrie ha ! — Disparaître, retirer
promptement la main droite dans le sens opposé
à apparoitre.
Appartement, s. chambre à dormir, à travailler, à
recevoir compagnie on montre plusieurs cham-
bres à la suite les unes des autres.
Appartenir, s. celte chose en la montrant, est à
moi.
Appas, s. se passer la main sur la figure pour la
montrer belle; s. se regarder dans le miroir et
APP — 22 — APP
faire toilelle. s. attirer, appas vient plus de Tari
que de la nature.
Appeller. 1*"^ sens, nommer une chose ou une per-
sonne) écrivez dans la paulme de la main gau-
che ; 2'' sens, faire signe à quelqu'un de venir ;
s. nat. 3'^ sens, appeler d'un tribunal à un autre,
jugé par des magistrats plus grands.
Appesantir, s. mettre un poids sur un autre et faire
remarquer qu'il est plus pesant.
Appétit, Commencer à manger d'un air indifférent
ensuite agiter légèrement et avec promptitude
les doigts devant la bouche pour montrer que
l'appétit vient.
Applaudir, s. battre des mains et partout l'extérieur
montrer que l'on est content.
Appliquer. Mettre l'extrémité de la main droite sur
le revers du poignet en remarquer que l'on y
applique comme une emplâtre ; 2^- s'appliquer à
l'étude, lire attentivement, et montrer que pour
ainsi dire l'esprit est appliqué sur le livre en por-
tant l'index au front, siège de l'esprit, et delà
sur le livre. — Porter, présenter en haut les
deux paulmes de mains devant soi vers la poi-
trine.
Apporter. Même s. et le s. à, dirigé vers soi. —
Emporter, s. en., s. porter dehors.
Apprécier, s marquer le prix de différentes choses
attribuant son prix à chacunes d'elles. — Priser,
telle chose tel prix en frappant dans sa main avec
une inclination de tète, vaut tant. — Coûter, S.
achetler tant monter un sol, un écu, 6 fr. — Va-
loir, s. doity s. donner pour la chose, vaut en elle
APP — 23 — APP
mémo tant. — Estimer, r'sens, jug-erce que vaut
une chose, s. tenir la chose tantôt d'une main tan-
tôt de l'autre d'un air dubitatif enfin d'un air
décidé frapper sur la table en disant par ses ges-
tes cela vaut tant ; 2° sens, s. esprit^ s. i?, man.
pour marquer le respect.
Appréhender. Montrer de l'index ce que l'on craint,
un chien qui veut mordre se retirer en tremblant.
— Trembler, s. nat. — Craindre, trembler légè-
rement en regardant un objet. — Redouter, s.
doute V. man. craindre fortement quelqu'un plus
fort que soi.
Apprendre. Pour soi même, prendre quelque chose
dans un livre porter ensuite la main au front à
plusieurs reprises comme pour le faire entrer
dans l'esprit ; 2® sens, apprendre à quelqu'un,
porter sa main à son front, où dans un livre pour
y prendre quelque chose et le porteraufrontd'un
autre comme pour l'y faire entrer.
Apprêter, s. plat qu'on met sur la table et de l'in-
dex on goûte la sauce pour voir si elle est
bonne. — Assaisonner, s. nat. d'assaisonner une
salade.
Approcher. Etendre le bras droit et l'approcher du
gauche par dégrés.
Approfondir. Faire descendre le bras perpendicu-
lairement pour montrer la profondeur au fig-uré,
approfondir une difficulté, même s. mais fig-uré.
— Creuser, même s.,maisdes deux mains onôte
la terre.
Approuver, s. bien avec un d'approbation, approu-
ver un livre, s. livre, s. écrire, s. bien.
APF — :i4 — Alu:
Applvek. s. liai., sur ses coudes, sui' une lable.
Apre. S. fruit, s. cracher en faisant la grimace, s.
mùr pas, en làlant le fruit. — Acre, faire une
plus forte grimace, s. qui pique la langue.
Après. Plier les doigts de la main droite horizon-
talement et les présenter ainsi vers le dos.
Aptitude s. disposition, facilité d'esprit, s. jjoitr.
Aquatile. s. animal qui nait et qui vit dans l'eau.
Aquilin. s. nez. avec le doigt on le repiésente cro-
che comme le bec d'un aigle.
Arabe, s. peuples qui lisent et écrivent à rebour.
Araig>ée. s. petit animal dont avec les doigts on
représente des pattes des toiles contre les murs.
Arbitre, s. contestations entre, s. d'un commun
accord choisir une tierce personne qui juge lui à
raison. •
Arbre. Pass^er la main droite perpendiculairement
dans la gauche, l'élever bien haul^ montrer les
branches qui s'étendent fort loin.
Arbriseau. Arbres petis.
Arbuste, s. arbre petit en élevant pas la main bien
haut de terre,», toujours, grand jamais.
Arc. s. nal.
Arcade, s. arc en forme de voule. s. passer des-
sous.
Arcenal. s. maison, s. assemblage de fusils, d'épées,
de casques, etc.
Archange, s. ange, s. plus.
Arche, s. avecles deux mains faire une espèce de
vole, s. eau coule dessous ; 2" sens, grand cotïre,
s. les tables de la loi enfermés dedans.
Archer. Bandoulière, s. pistolet, s. altaper les vo-
leurs et les conduire et garotler.
AllC — 25 — AU.M
AucHEVÈQUE, S. (i'évèque, s. plus.
Archidiacre, s. diacre, s. plus.
ÀRciiiMANDiTE. S. assembléc do moines, s. l'^'" qui
commande.
Archipel, s. baisser et élever le poignet de la main
droite pour représenter la mer, ensuite étendre
les bras pour montrer l'étendue, s. faire voir des
îles éparscs ça et là.
Architecte, s. dresser un plan employer le com-
pât, viser, aligner, s. commander des bâties, s.
examiner.
Archive, s. lieu, s. papiers arrangés les uns avec
les autres dans des cases, s. ancien, ancien.
Ardeur, s. feu dans le cœur.
Arène, s. lieu ou il y a du sable, combattre.
Arête, s. nal. qui pique.
Argent. Faire sonner la bourse, s. faire un petit
rond pour montrer les pièces de monnaie.
Argile, s. terre molle, s. pour faire des pots.
Aride, s. lerrre eau pas, s. produit rien. — Sec, s.
soleil qui darde ses rayons, s. terre dure, légu-
mes desséchés.
Aristocratie, s. pays pais, s. plusieurs, s. nobles,
distingues, s, gouvernent ensemble.
Arithmétique, s. science de compter, additionner,
soustraire, etc.
Arme. s. épée, pistolet, etc.
Armer, s. assemblage de soldats, on étend les bras
pour montrer la multitude.
Armée. Donner a quelqu'un, une épée, un fusil,
etc.
ARM — 26 — AHR
Armoire, s. mettre dans les tiroirs, habils, chemi-
ses, etc.
Arml'Re. s. casque, cuirasse, bouclier ; avec rinde.K
on montre un trait qui vient vers soit et qui est
paré.
Aromate. Onguent dont ou se frote le corps, s.
sentir bon, beaume, s, plante, s. flairer, s. bon.
Arracher, s. nat. diin^e plante qu'on enlève de terre
avec force.
Arranger, s. rad. de mettre en ordre des chaises,
des livres, etc. — Déranger, mettre ces diffé-
rentes choses en désordre, s. de préposition, s.
ranger.
Arrérage, s, rente en arrière, s. paye pas.
Arrêt. S. rad. d'arrêter, s. roi en parlement qui
écrit pendu, etc.
Arrêter, s. d'un cocher qui arrête ses chevaux par
les rênes^ ou bien des deux mains on fait le s.
d'aller vite et l'on s'arrête tout à coup.
Arrière. S. appuyer l'index sur la table pour expri-
mer le point où l'on est, s. loin derrière soi.
Arriver. Présenter devant soi à quelque distance
de la poitrine les deux index, ensuite on les roule
l'un sur l'autre en les ramenant vers soi, puis
passer avec rapidité la main droite perpendicu-
lairement devant la main gauche, les doigts et la
paulme tournée vers le visage.
Arrogance, s. parler aux autres et les regarder du
haut de sa grandeur.
Arrondir, s. tracer un carré en retrancher les an-
angles.
Arroser, s. nat.
ARC — 27 — ASS
Arsenic, s. poison violent, s. mourir tout à coup.
Art. Science, s. du comment en retournant les
5 doigts des deux mains, s. faire bien.
Artichaut, s. nat. et tremper les feuilles dans la
sausse.
Article, s. le, mis au substantif.
Articuler, s. prononcer fortement mon si eur,
monsieur.
Artifice. 1" sens, s, nal. mettre le feu. l'arlitice
s'élève dans les airs.
Artillerie, s. maison, s. assemblage de canons.
Artisan, s. homme, s. raboter, limer, scier, etc.
Artiste, s. homme qui travaille avec beaucoup
d'esprit, s. bien.
Ascension, s. J.-C. monte au ciel, s. fixer, s. vois
plus.
Asile, s. être poursuivis, s. courrir dans un endroit,
s. crainds plus.
Asperge, s. légume à longue queue, petit grain à
l'extrémité, s. trempé dans la sauce.
Asperger, s. nat. de l'aspersion de l'eau bénite.
Aspic. Petit serpent, s. piquer la jambe, s. enflé.
Aspirer, i^' sens, attirer l'air dans sa poitrine ; 2"
sens, désirer de l'argent, une mitre, etc.
Assaisonner, s. nat. d'assaisonner une salade.
Assassiner, s. tuer par derrière à l'improviste.
Assaut, s. ville, s. ennemis attaqués, s. monter
contre les murailles et faire brèche.
Assembler, s. appeler de côtés et d'autres, s. en-
semble.
Asseoir, s. nat.
Assez. Fermer les doigts de la main gauche pour
ASS — 28 — ATE
représenter un verre, s. assez pardessus la main
droite en élevant la main avec l'air de dire vous
avez assez versé de vin. etc.
Assidu, s. être toujours présent.
Assister. Etre présent en présentant les deux
paulmes de la main ; 2*" sens, donner l'aumône à
pauvre; 3^ sens, s. servir, s. malade.
Associer. Prendre un ou plusieurs compagnons ;
pour l'exécuter on peut apporter plusieurs né-
gociants qui mettent ensemble de l'argent pour
entreprise, ou bien en marchant on en prend un
sous le bras, puis un deuxième, puis un troi-
sième, etc.
Assomption. Fête de la Sainte Vierge, s. monter au
ciel.
Assommer, s. grand coup sur la tête, s. tomber et
selon les cas s. mourir.
Assoupir, s. de quoiqu'un qui lit, qui s'endor, qui
se réveille et se réveille.
Assujettir, s. commandement, s. mettre dessous. —
Soumettre^ s. mettre dessous.
Assurer, s. oui, mais fortement et à plusieurs fois,
doute pas.
Asthme, s. respirer avec peine.
Astre. Montrer le ciel à plusieurs points, pas bien,
écartées les unes des autres, s. briller, s. beau-
coup.
Astrologie, s. sciences des astres, les regarder avec
attention, telle chose sera.
Astronomie, s. science de mesurer lagrandeur, con
sidérer le mouvement des astres.
Atelier, s. chambre, s. assemblage d'hommes qui
fendent du bois, qui rabotent, elc.
ATll — :>1) — AIT
Athée, s. liomniGs. s. ne croienl pas en Dieu, el
on y ajoute péché, grand péché.
Athlète. Hommes courageux montranl ses muscles,
courir, luller. etc.
AtmosphèKi!:. s. région basse de l'air, s. vapeurs qui
sortent de la terre el qui font clignoter.
Atome, s. montrer des petits grains de poussière
qui volligent dans les airs.
A tort, a travers, s. réflexion pas. s. agiter la
main droite, à droit et à gauche comme un
étourdi.
Atours, s. dame, s. à, s. tour en faisant un demi-
cercle en se rengorgeant et montrant ses beaux
habits.
ATRABn.AiRE. S bilc, eau qui sort de l'intérieur du
corps faisant comme si on voulait vomir, s.
noire avec un air rêveur el mélancolique.
Atroce, s. cruel, s. trop grand, avec un air indigné
levant les yeux et les mains au ciel.
Attachei!. s. nat. on attache une estampe, etc.. au
figuré s. cœur.
Attaquer, l^"" sens, frapper quelqu'un à coup de
poing et tirer l'épée d'un air menaçant ; 2" sens,
attaquer à la dispute, s. appeller, s. contre, s.
parole : 3'' sens, attaquer sur un grand chemin
le pistolet sur la gorge pour avoir la bource.
Atteindre, s. de montrer la main élevée à une hau-
teur où l'on atteint.
Attendre, s. vient pas, s. long avec un air d'en-
nui.
Attendrir. Se dit du cœur, on mot les mains sur
ATT — 30 — AYA
le cœur à différends endroits comme pour le
paitrir, s. miséricorde avec un air de bonté.
Attentat, s. péché grand, grand en élevant la main
avec un air d'indignation.
Attention, s. penser et rapporter l'index sur la
chose dont il s'agit.
Attester, s. oui, fortement et à plusieurs reprises,
doute pas j'ai vu. j'ai entendu.
Attirer, s. tirer, s. à l'index vers soi; au fiauré, s.
esprit, s; cœur. — Tirer, s. nat.
Attitude, s. représenter une statue, exemple^ la
tête appuyée sur le bras.
Attrait, s. fixer la personne, montrer belle figure,
pencher le cœur, et porter devant elle les mains
d'un air gracieux.
Attraper, l*''" sens, s. nat. attraper les mouches,
ou quelqu'un à la course ; 2*^ sens, tromper
quelqu'un, s. faire, s. croire, et pour exemple
on présente à quelqu'un un morceau de craie
blanche pour du sucre, on tâche de lui persua-
der que s'en est, ensuite on se moque de lui.
Attribier. s. à, s donner.
Attrister. Se presser le cœur avec les deux index
du haut en bas avec un air de peine, se passer la
main sur la figure pour montrer qu'elle est
allongée. — Chagriner, serrer le cœur avec les
deux mains élevant les yeux au ciel et montrant
son affection par l'air du visage.
Attrition. Cœur un peu brisé, s. honte de confesser
ses péchés.
Avaler, s. nat.
Avancer, s. aller, s. avant le tout à plusieurs re-
prises.
AVA — 31 — AVE
AvAME. S. ballre ou se moquer de quelqu'un, s.
tout le monde le huer, s. faire devenir rouge.
Avant. Diriger vers soi la main droite les doigts
recourbés.
Avantage, s. avaut, s. plus qu'un autre.
Avantager, s. à vous je donne cinqso]s,à vous vingt-
quatres.
Avarice. Grand amour de l'argent, s. mettre à part
dans son coffre avec des yeux qui annoncent
qu'on a peur qu'il échappe, s. fermer hien.
Auberge, s. maison, enseigne à la porte, s. payer,
s. manger tous les jours.
Aucun, s. rien, abverbifié.
Audace, s. maître ou supérieur, s. lui parler avec
emportement.
Au DEÇA. De ce côté-ci, on représente une rivière,
et avec la main droite on fait voir qu'on ne la
passe pas.
Au-delà. Par la même, mais on porte son bras par
dessus.
Au-devant de. s. d'un homme qui va au-devant
d'un autre.
Audience, l'^r sens, faire entrer quelqu'un, prêter
l'oreille pour l'écouter attentivement, et quand il
a parlé, il se retire ; 2'' sens, s. lieu, s. juges écou-
tant les plaideurs.
Auditoire, s. assemblée d'hommes qui écoutent.
Avec. s. creuser les deux mains en demi-cercle
et les approcher l'une de l'autre comme si on
voulait faire une boule avec une matière molle.
Avènement, s. venir, substantif.
Avenir, s. tems, s. futur.
AVK - 32 — AV[
AvENT. S. venir, s. lems, t, man : lieure qui s'é-
coule.
Aventure, s. à, s. venir, s. subst. s. air de sur-
prise et innalendu.
Avenue, s. maison dans le lointain, s. grande allée
devant bordée d'arbre.
Aversion, s. regarder une personne qui vient, tâ-
cher de l'éviter : le s. détester avec agitation.
Avertir, s. pousser le bras de quelqu'un avec l'air
de dire faites attention^ prenez garde à vous.
Aveu. s. moi péché, s. oui, oui.
Aveugle. Jetter du tabac dans les yeux, je ne vois
plus.
ArGMENTER. S. avanccr les deux mains couchées
devant soi à partir de l'estomac.
Augure, s. regarder les oiseaux voler, s. juger cela
sera.
Auguste, s. de vénération, s. à man.
Avidité, s. désir insatiable, s. toujours en dévorant
les yeux.
Avilir, s. grand d'une main, et de l'autre abbais-
ser jusqu'à la terre avec un air de mépris. —
Mépriser, bouffir et repousser le dehors de la
main avec un air de mépris. — Df'daigner, s.
daigner, s. man.,, puis un air de mépris, et pour
l'exprimer, s. de quelqu'un qu'on refuse d'em-
brasser par mépris.
Aujourd'hui, s. au. s. jour, qui s'exécute en décri-
vant avec l'index le cours du soleil du levant au
couchant, d'hui s. du présent.
Aviron, s. nal. de l'instrument qui fait avancer le
bateau.
AVI — 33 — AI |{
Avis. s. nat. de dire à quelqu'un, il ne faut pas
faire telle chose av^ec un air étonné sans man-
quer de supériorité, ce qui n'apparlienl qu'au
Conseil.
Avise». Regarder avec attention à divers points
et diriger l'index vers un but, s. viser, s. à.
AuMÔ.NE. s. pauvre qui baise et tend la main, don-
ner de l'arg^ent.
AuMucE. s. passer la main droite sur le bras gauche
poua représenter la peau de martre que portent
les chanoines.
Aune. s. de mesurer avec l'aune, substantif.
Avocat, s. grande robbe, la chausse, les cheveux
long-, s. plaider.
Avoir. Ouvrir les deux mains et les approcher de
soi en demi-cercle.
AvOLER. Dire oui j'ai fait telle chose, oui moi pé-
ché.
Alparavant. s. an, s. par, s. avant.
Auprès de. s. très près, très approcher la main
droite du côté gauche. — Près de, pas de bien
près, on tient la main plus éloignée. — Proche
de, ne se dit pas des personnes, mais des choses
qui ne se touchent pas immédiatement, on montre
deux choses, puis avec les deux bras on fait voir
qu'elles ne se touchent pas quoique peu éloi-
gnée.
Alricl'lauîe. s. pfu'ter l'index à l'oreille, adj. s. par-
ler bas.
Avril. Quatrième mois de l'année.
AuROKR. s. nuit pas, jour qui commence, on ouvre
les yeux petit à petit avec un air de plaisir
AUS — 34 — AUT
en faisant remarquer que le jour s'éteud à me-
sure.
Adspice. s. proléger, s. sous les ailes de quel-
qu'un.
Aussi. On met une main sur la table, ensuite on en
rapproche l'autre et cette réunion forme le signe
radical.
Aussitôt, Même s. radical, tôt élever rapidement la
main droite sur la paulme de la g-auche.
Austère, s. vie dure, jeune, mortification.
Autant, s. au, ensuite un sig-ne qui annonce qu'il
est ég-al.
Autel, s. carré, oblong, cinq croix, une à chaque
coin, une au milieu, s. offrir le Saint-Sacri-
fice.
Auteur, s. faire, s. premier, s. homme.
Autentique. s. écrit qu'on montre, s. vrai, vrai.
Autographe, s. livre point, s. écrit de la main de
l'auteur.
Automate, s. nat. d'une statue de bois qu'on agile
par ressorts.
AuTONNE. s. lems oii les feuilles tombent, et où on
recueille les fruits des arbres. — Printemps, s.
froid plus, s. tems on les arbres commencent à
reverdir, s. air de s'épanouir. — Eté, s. tems
chaud, s. couper du bled. — Hiver, s. temps froid,
présenter les mains devant la cheminée, s. glis-
ser sur la g-lace.
Autoriser, s, donner, s, pouvoir.
Autorité, s. pouvoir, s. donné.
Autour de. s. un grand cercle qu'on fait doucement
avec les mains autour de soi.
Au travers de. s. allée q'uil faut passer en avan-
AUX — 33 — BAB
çant devant soi les deux mains, les paulmes se
regardant.
Altri:. Présenter à plusieurs fois les revers de la
main droite avec le geste de repousser; exemple,
on me présente une pluraie, non ce n'est pas
colle-là que je veux, donnez-m'en un autre, une
autre.
Autrefois, s. autre, s. fois, en y joignant le signe
du passé pour exprimer qu'on parle d'un tems
passé.
Autrement, s. autre, s. manière, en se maniant les
mains comme pour comment, s. adv.
Autre part. s. autre, s. part, ici, pas, ailleurs.
Autruche, s. gros oiseau, s. bec long- et pointu,
jambe très long-ue.
Autrui, s. pas moi, s. autre homme.
Auxiliaire, s. secours, venir au secours.
Axe. s. faire passer une ligne par une boucle et
montrer les deux extrémités ou pôle.
Axiome, s. règle, s. claire.
AziME. s. détremper la farine, levé pas, s. mettre
sur le feu.
Azur. s. bleu de ciel.
B
Babiller, s. parler, s. beaucoup de chose inutile,
lequel s'exécute en agitant avec vivacité les deux
index devant la bouche à tors et à travers ; pour
l'exprimer, on fait comme une personne qui
parle beaucoup. — Parler, s. p. man. envoyé
BAB — 36 — BAG
aux oreilles duu autre. — Causer, s. dire chose
nécessaire pas. — Jaser, parler avec vivacité les
deux mains devant sa bouche avec le p. man.,
puis s. peu en haussant les épaules. — Conver-
ser, s. p. man. dérigé à une ou deux personnes
retourné vers soi et répété plusieurs fois. — En-
tretenir, s. entre, s. tenir, s. paroles ; 2** sens,
entretenir, quelqu'un lui fournir les choses né-
cessaires, nourriture, habit, etc.
Babiole, s. chose de peu de valeur en frappant le
pouce sur l'extrémité du petit doigt et l'élever
avec l'air d'en faire peu de cas.
Bâbord. Le côté gauche du navire, quand on re-
garde le devant ou la proue d'un vaisseau.
Babouin, s. enfant, s. étourdi.
Bac. Bateau large et plat, s. passer les chevaux sur
la rivière.
Bachelier, s. premier, s. degré en élevant alterna-
tivement les index pour le doctoral.
Badaut. s. amuser à regarder et admirer tout ce
qui se rencontre, s. niais, bouche béante.
Badin. Enfant qui folâtre.
Badiner, s. on fait des badinages d'enfant, avec
la main frapper sur l'épaule, arracher les che-
vaux, etc.
Bagage, s. soldats, s. entasser habits^ chemise, etc.,
s. porter au loin dans une charette.
Bagatelle, s. chose de rien.
Bagne, s. lieu, s. assemblage de galériens, les fers
aux pieds deux à deux.
Bague, s. anneau qu'on porte au quatrième doigt
de la main.
BAG _ 37 — BAL
Baguette. Bâton minco ot pliant qu'on agite clans là
main.
Bail. s. maison, terre à louer, s. écrire devant no-
taire.
Bailler, s. prendre le contrat, le lire et dire oui des
deux mains.
Bailli, s. juge d'une province.
BaillaCtE. s. lieux juges assis autour, s. juger pour
le roi.
Baiser, s. nat.
Baisser, s. étendre horizontalement les deux mains
et faites-les descendre ensemble par gradation,
le s. nat. que l'on fait à un ouvrier pour lui faire
abaisser un tableau ou une estampe qui seraient
attachés trop haut.
Bal. s. assemblée de garçons et filles, s. jouer du
violon, danser.
Balai, s. nat.
Balcon, s. fenêtre, pierres qui avancent, s. balus-
trade autour.
Balayer, s. nat.
Baldaquin, s. dais qu'on porte sur le Saint-Sacre-
ment, ou bien qu'on met dessus un lit.
Baleine, s. poisson, s. le plus grand.
Balle, s. petite boule, s. mettre dans le fusil ;
2^ sens, petite boule de laine jetée contre un
mur.
Balon. s. souffler dans ses mains pour les faire
enffler, en montrer la grosseur, s. jetler en
l'air.
Balustrade, s. chœur de l'autel séparé par une grille
à hauteur d'appui.
3
BAiN — 38 — BAR
Ban. s. finir les prières du rituel, s. mariage futur,
s. publier.
Bande, s. bande, s. plusieurs personnes réunis.
Bandi. s passion, cœur, sentiments pas, s. courir
le pays, armes dans sa poche.
Banlieue, s. ville, s. environ de la ville oii le juge
commande.
Bannière s. nat. qu'on porte devant la proces-
sion.
Banque, s. lieu, s. déposer de l'arg-ent et montrer
qu'il y en a dans différents coffres, s. prendre
une lettre de change pour aller loin.
Banqueroute, s. devoir payer pas, mettre la clef
sous la porte et s'en aller, venir voir bouche
béante.
Banquet, s, grand repas à ses amis, au figuré la
l'*^ communion.
Baptiser, s. nat.
Baratter, s. nat.
Barbare, s. peuple éloigné, s. air sauvage et gros-
sier ; 2® sens, cœur bon pas, s. cruel qui se
peint dans les yeux et l'extérieur.
Barbier, s. raser, homme.
Barbouillage, s. tremper le pinceau dans les cou-
leurs et aller sans ordre, au figuré discours mau-
vais.
Baril. Petit tonneau.
Barrique, s. tonneau que l'on avance devant soi en
roulant avec les mains et avec effort comme font
les crocheteurs.
Baromètre, s. appliquer au côté de la fenêtre, s.
mercure vif, s. argent, s. monter et descendre.
BAR — 39 — BAY
Baron, s. petit terrain qu'on décrit en faisant un
demi-cercle en zig-zag-, s. homme qui com-
mande s. b., man.
Barque, s. petit vaiseau à un mât. s. transporter
des munitions.
Barreau, s. lieu où plaident les avocats en faisant
remarquer que les juges sont sur des sièges plus
élevés.
Basané, s. teint brûlé par le soleil, s. un peu noir.
Base, l^" s. appuyer sur la table le revers de la
main, 2'' faire descendre dessus perpendiculai-
rement comme une colonne.
Basilic, s. serpent qui fait mourir par son regard.
Basilique, s. grande église la nef soutenue par des
colonnes avec des ailes à côté.
Bassin, s, avec les deux index faire un cercle, s.
vaisseau plat pas bien profond.
Bassiner, s. nat.
Bastille, s. château avec des tours, s. v mettre des
prisonniers.
Bastonnade, s. coups de bâton redoublés.
Bateau, s. petit vaisseau pour passer le monde
d'un côté d'une rivière à l'autre.
Bâtir, s. poser la main l'une sur l'autre à diffé-
rends points et toujours en montant, puis re-
présenter avec les deux mains le comble.
Baton. s. bois long et rond sur lequel on s'appuie
en marchant.
Battre, s. nat.
Bavard, s. homme qui parle, vaut rien.
Baver, s. nat.
Bayer. Regarder quelque chose la bouche ouverte.
HI^A — 40 — Bi:i{
Béam". Qui a la bouche ouverte.
Beau. s. regarder la chose d'un œil fixe et curieux
et passer la main sur le tour du visage avec
l'air de dire beau, beau joli, même s. mais avec
un œil plus éveillé plus riant et plus pétillant.
Beaucoup. Fermer la main droite et l'ouvrir à plu-
sieurs reprises toujours en montant.
Bêcher, s. nat.
Bedeau, s. robe et verge à la main; s. place, place
monsieur le curé qui vient après en étole.
Bégayer, s. nat.
Béguine, s. air de piété alTectée. s. fausse dévotion
s. fem.
Bêler, s. frapper la gorge avec l'index pour imiter
le bêlement du mouton bé bé.
Bélier, s. mouton, s. corne.
Bénéfice, s. chapelle, s. dire la messe, et chanter.
s. recevoir de l'argent tous les ans.
Bénin, s. de souris gracieux, s. penchant à faire
du bien.
Bémr. 1"' sens, s. de croix sur quelqu'un. 2'' sens
louer quelqu'un, s. parole, s. honneur, h. man.
pour exprimer le respect. 3° sens, désirer du
bien à quelqu'un, s. désirer, s. bien, s. à vous, ou
à lui.
Béquille, s. nat. en exprimant la difliculté démar-
cher.
Bercail, s. lieu, moutons assemblés, s, fermé à
clef.
Berceau, s. petit lit y coucher un petit enfant.
Bercer, s. nat.
Bergamoie. s. petite tabatière peinte, s. bons bons
dedans.
BKR — 41 — BU
Berger, s. moutons, s. houlette, s. chien, s. re-
garder de tous côtés.
Besace, s. sac sur l'épaule suspendu vers l'épaule le
dos et la poitrine.
Besogne, s. les bras croisés pis, s. travail beau-
coup à faire.
Besoin. De la chose, je n'ai pas, il faut, s. je dé-
sire.
Bétail, s. animaux à 4 pieds, vaches, bœufs, mou-
tons.
Bète. s. animal, raison pas, 2'- sens, air stupide,
esprit pas.
Belrre. s. traire les vaches, battre la crème puis
couper avec un couteau et l'étendre sur du
pain.
Bible, s. assemblage de livres saints en un seul
volume.
Bibliothèque, s. lieu, s. livres rangés tout autour.
Bien. s. porter l'index et le doigt du milieu de la
main droite à la bouche faisant avec les lèvres le
signe nat. d'une bonne chose, subs. ou adj. se-
lon le cas.
Bientôt, s. bien, s. tôt en présentant devant soi la
paume de la main gauche, et faisant passer ra-
pidement devant elle et perpendiculairement la
droite.
Bienveillance, s. bien, s. affection de cœur.
Bigame, s. marié deux fois, adj.
Bigler, s. nat. loucher, avoir la vue de travers.
Bigot. Mains jointes, air de dévotion, et si on voit
qu'on est aperçu faire des grimaces.
Bijou. Bague au doigt, bracelet, pendant d'oreille,
beau très beau.
BIL — 42 — BON
Bile. Passer l'index vers l'estomac, s. vomir, s.
jaune.
Bisaïeul, s. grand-père à deux fois, s. passé,
SLibst.
Bizarre, s. penser pas comme les autres.
Biscuit. Représenter la caisse de papier,s. sucre, s.
à la pâle, bon.
Blâmer, s. penser, ou dire, ou juger, qu'une chose
n'est pas mauvaise, s. pas bien, mal.
Blai\c. s. ou montre ses manches ouquelquechose
de blanc.
Blanchir, s. laver, frotter, montrer ses man-
chettes.
Blason, s. sciences des armoiries en montrant
un cachet.
Blasphémer, s. parler, s. contre Dieu, expl. pour-
quoi Dieu m'a-t-il faite sourde et muette, re-
gardant le ciel avec un air de colère et mé-
pris.
Blé. s. plante superficie penchée, s. grains pour
faire du pain.
Blesser, s. nat. d'une contusion ou d'une plaie.
Bocage, s. arbres de côté pas bien grand, si frais
avec un air de contentement.
Bœuf. Corne qu'on fait avec les deux pouces et les
deux petits doigts, s. marche pesante.
Boire, s. nat.
Boiter, s. nat.
Bombe, s. grosse boule, remplir de poudre y met-
tre le feu, s. sauter en l'air.
Box. s. bien, adjectif.
Bonbons, s. bon répété, ensuite porter Pindex à la
bouche pour exprimer friandises.
B0.\ — 43 — BUC
Bonheur, s. bon h.maii. et se frotter les mains d'un
air de satisfaction.
Bonjour, s. bon. s. jour.
Border, s. nat.
Borgne, qui n"a qu'un œil, s. œil, s. seul.
Borne, s. pierre en pyramide que l'on appuie contre
la muraille, s. voiture, s. passer à côté, 2® sens
limite, s. jusqu'à, s. fin.
Bosquet, s. arbrisseau taillé avec art en arbrisseau
allée diversement combinée
Botanique, s. science des plantes, s. regarder et
cueillir des plantes attentivement, celle-cibonne.
celle-là mauvaise rejetlée.
Bouc. s. animal d'une certaine hauteur, s. cor-
ne, barbe longue au menton, s. sentir mauvais.
Boucher, s. nat. de boucher une bouteille.
Boucher, s. tuer un bœuf, vache, s. vendre viande.
Bouclier, s. javelot qui vient vers soi, s, parer en
présentant la main.
Bouder, s. nat. faire la mauvaise humeur.
Boue. s. pluie, s. crotte dans les rues en montrer
à ses bas.
Bouffon, s. faire des tours de force et d'adresse,
s. faire rire tous les assistants.
Bougie, s. allumer, s. qui ne mollit pas entre les
doigts qui ne sent pas mauvais.
Bouilli, s. viande rôtie paSjS.cuitedansl'eau.
Bouillir, s. on agite les dix doigts rassemblés pour
représenter le bouillonnement de l'eau qu'on
imite encore par le mouvement des lèvres, pa,
pa, pa.
Boulet, s. boule mettre dans le canon.
BOr — 44 - BRA
BoiQuiN. S. livre rongé par les bords, s, vieux.
BoiRiiiEii. s. creux dans la terre, s. eau qui ne coule
pas, s. sentir mauvais.
Bourg, s. petite ville.
Bo[ RGEois. s. ville, s. maison où Ton couche et de-
meure, s. bien habillé, 'Ijonne nourriture.
BoLRREAU. s. traîner quelqu'un la corde au col, le
prendre, lui rompre les jambes.
BoiRRiQUE. s. âne en montrant les deux oreilles.
Bourru, s. manières grossières et rebulanles.
Boussole, s. boite, aiguille, s. tourner en tous sens,
s. toujours, toujours au nord.
Bout. s. extrémité de quelque chose qu'on montre.
Boutique, s. lieu ouvert, s. marchandises de tous
côtés étalées.
Bouton, s, nat.
Boutonner, s. nat.
Bouture, s. branche d'arbre qu'on plante dans la
terre, ou bien rejeton qui pouse au pied d'un
arbre.
Boyau- s. appuyer les mains sur le ventre, s. faire
semblant d'ùter un boyau en défilant comme
une corde.
Bracelet, s. nat.
Brancard, s. malade suspendu et porté par deux
hommes.
Brancue. s. nat.
Bras. s. nat.
Brasier, s. bois consumé, s. feu ardent, rouge au
visage.
Brasse, s. étendre les deux bras, et mesurer de la
grandeur.
BRA — 45 — BRf
Bravoure, s. soldats, s. sang- pétillant, aller au
devant de l'ennemi.
Brebis, s. doux et caresses, s. bé, bé, s. b. man.
Brèche, s. couteau petite fracture.
Bref. s. pape qui écrit, s. apposer le sceau.
Breloque, s. chaîne de montre, s. faire sonner en
agitant les petites.
Brève, s. en prononçant un mot vite, vite.
Brevet, s. roi qui écrit, s. gràco, ou bien don
qu'il fait.
Bréviaire, s. prêtre, faire le signe de la croix pren-
dre son livre et réciter, s. tous les jours.
Breuvage, s. eau, vin, tisane, tout ce qu'on boit.
Bride, s. nal.
Brigade, s. régiment de soldats, s. détacher une
partie envoN^er là.
Brigand, s. grand chemin, main armée, s. vo-
leurs.
Brigue, s. désirer une dignité, s. poursuivre ar-
demment. — Lumière, agiter tranquillement les
cinq doigts, dirigés en haut, étendre les mains
pour marquer qu'elle s'étend dans l'appartement,
subst. — Luire, s. lumière, s. infinitif. —Reluire,
même s. p. man.
Briller. Même s. mais avec un petit clignotement
des yeux pour montrer qu'ils sont affectés. — ■
Eblouir, même s. ou bien regarder le soleil, mais
fermer les veux.
Brin. s. herbe, s. couper la superficie.
Brique, s. terre cuite au four, s. tailler, s. paver
les appartements.
Briquet, s. nat.
3.
BRI — 46 — BRU
Briser, s. plusieurs morceaux. — Rompre, s. d'un
morceau de pain qu'on rompt. — Casser, s. cas-
ser des noix, noyau, lalon. — Fracasser, s.
rompre en beaucoup comme une assieUe qu'on
laisserait tomber de fort baut et on montre des
morceaux épars ça et là.
Brocard. Raillerie qui pique le cœur.
Broche, s. nat.
Brochure s. livre relié pas.
BroiNze. s. dur, jaune, j. man.
Brossaille. s. assemblag-es de petits arbrisseaux,
qui piquent les jambes.
Brosse, s. nat.
Brouillard, s. vapeurs qui sortent de la terre qui
fait mal aux yeux, s. voit pas,
Broiiller. 1*^' sens, mettre tout pêle-mêle comme
des cartes, brouiller du fil. 2'* sens, se brouiller,
s. prêcher, bésiter ce qui paraît par les lèvres, les
yeux et les gestes, faire le plongeon et descendre
de chaire. 3® sens, se brouiller avec quelqu'un,
s. amis, s. pas davantage.
Bruit, s. frapper sur la table porter l'index à l'o-
reille et se la frapper doucement pour montrer
que le bruit y répond.
Brdler. s. nat.
Brime. Petite pluie.
Brun. s. noir et rouge mêlé ensemble, robe de
capucin.
Brusque. Qui agit et qui parle avec vivacité et dure-
rement.
Brut. s. pierre unie pas, hérissée, pas travaillée.
Brutal. Celui qui vit comme une bêle.
BUC — 47 — CAC
BucHE. S. nat,
BocHER. s. assemblag-e de bois, y mettre le feu.
Bucolique, s. dialogue des bergers sur la cam-
pagne.
Bdffet. s. salle à manger, s. table à l'écart, où
l'on pose les assiettes.
Buisson, s. assemblage de petit bois vert.
Bllle. s, lettre du pape en parchemin, s. sceau au
bas, figure de St. Pierre et St. Paul.
Bureau, s. table pour e'crire, s. chambre d'as-
semblée.
Burette, s, nat.
BosTE. s. figure portrait jusqu'à la moitié de la
poitrine.
But. s. viser quelque chose, s. fin.
Butin, s. guerre, s. prise sur les ennemis.
Buveur, s. qui aime à boire du vin, et qui en boit
souvent.
Cabane, s. petite maison couverte de paille.
Cabaret, s. maison, s. vin à boire ici, ou porter
avec soi pour de l'argent.
Cabinet. Petite chambre la plus reculée au bout
des appartements, s. bien ornée, travailler,
penser, écrire.
Cacher. On cache sa main avec sa robe.
Cacheter, s. nat.
Cachet, s. nat.
Cachot, s. criminel, mains liées, fers aux pieds, s.
CAD — 48 — CAL
ouvr-ir une porlo au-dessous du rez-de cliaussée^
s. noir el fermer à double tour.
Cadavre, s. corps mort, s. sent mauvais.
Cadence. Battre des mains et du pied avec poids el
mesure comme pour la musique.
Cadet, s. né le second.
Cadran, s. nat.
Cadre, s. carré et mettre une image au milieu.
Caduc, s. courbé vers la terre, s. vieux, vieux.
Cafard, s. manière affectée pour tromper.
Café. s. petit grain, mettre sur le feu, s. mou-
dre, etc.
Cage. s. nat.
Cagot. Air affecté de dévotion, s. trompeur.
Cahier, s. plusieurs feuillles de papier les unes
dans les autres et cousues ensemble.
Cahot, s. voiture, s. pierre qui se rencontre, s.
saut.
Cahute, s. petite maison sur les grands cliemins,
s. pauvre, s. s'y réfugier.
Cailloc. s. pierre dure, s. sortir du feu.
Caisse, s. carré creux d'une certaine hauteur, ou
Ton met des marchandises, ou des oranges.
Calamité, s. grand malheur, s. général.
Calcul, s. science de compter plusieurs lignes do
chiffres.
Calendrier, s. livre qui contient les mois, les jours
et fêtes de Tannée, s. avec ordre el disposition.
Calice, s. nat.
Calmer. Représenter avec les mains étendues, à
côté l'une de l'autre à la môme hauteur, l'agi-
tation des flots dans une tempête, et pargrada-
CAL — 49 — CON
lion une agitation moindre, encore une moindre,
et montrer que les eaux sont tranquilles, et de
niveau, au fig. cœur.
Calomnier, s. dire, a menti, a volé, etc., pas vrai,
moi menti, ce qui s'exécute en croisant sur la
bouche les deux index a,g'ités en tous sens.
Calotte, s. nat.
Calvaire, s. les deux mains jointes par l'extrémité
des doigts, représenter une montagne, s. croix
au haut, J.-C. crucifié.
Camail, s. nat.
Camarade, s. prochain enapprochant la main droite
du coude gauche, s. aimer, boire, manger en-
semble, c, a, inan. — Compagnon, même signe,
c, o, manuel.
Camelot, s. étoffe, laine et poil mêlé ensemble.
Camp. s. armée qui marche et puis qui s'arrête,
s. planter des piquets et lever des tentes au-
dessus.
Campagne, s. étendre les mains pour exprimer le
terrain, s. bêcher la terre, herbe qui pousse,
troupeau qui broute.
Camus, s. nez écrasé.
Canaille, s. hommes, femmes, coeur, sentiments
pas, s. air de mépris.
Canal, s. bien creusé, s. eau claire qui coule.
Candeur, s. air modeste et ingénu, s. àme pure et
blanche.
Canif, s. nat.
Canon, s. le' sens, s. règles ordonnances de l'é-
glise, 2' sens, partie de la messe après la préface.
Canonicat. s. bénéfice de chanoine.
CAN — 50 — CAP
Canomqde. s. selon ou conforme, s. règle de Té-
^ g]ise,adj.
Canoniser, s, mort, s. pape qui interroge, s. oui,
oui, miracles, s. déclaré saint.
Cantique, s. chants spirituels en l'honneur de Dieu.
Canton, s. c. man. décrivant une circonférence en
zig-zag.
Capable, s. puissance intérieure en ag-itanl les
deux poing-s fermés et puis on montre la chose
en question, pour explication, lire, écrire, ad-
jectif.
Capacité, s. esprit, puissance intérieure. Substantif,
Capitaine, s. hausse-col, s. chef portant la main à
la tête, s. premier, s. commandement.
Capital, s. chose très importante. 2* sens (péché),
s. chef, s. source d'où coule, etc.
Capitale (ville), s. ville, s. première.
Capitation. s. droit, argent demandé pour le roi
par chaque personne.
Caporal, s. soldats, s. deux petites bandes sur le
bras gauche.
Caprice, s, esprit déréglé, s. je veux telle chose, s.
non je veux telle autre, ensuite une troisième
encore différente,
Captieux, s. raisonner, argumenter d'un air sérieux,
s. faire entrer Terreur dans l'esprit et sourire.
Captif, s. poings liés, s. homme.
Captiver, s., 1" sens, faire captif, s. poings liés; 2''
sens, captiver la raison sous le joug de la foi,
s. foi, s. croire; 3° sens, captiver les bonnes
grâces, l'amitié de quoiqu'un, même signe radi-
cal de captif.
CAP — 51 — CAR
Captivité, s. poings liés, adj. subslantifié.
Capuchon, s. nat.
Caplcin. s. saadale, s. froc, s. grande barbe.
Caquet, s. parole, parole, parole, peu de cbosc en
portant le pouce sur le bout du petit doigt et
l'élevant avec Tair d'en faire peu de cas.
Car. s, porter l'index gauche au front avec un air
de réflexion pour montrer la suspension que fait
ce mot dans le discours, puis montrer avec l'in-
dex droit la suite de la phrase qui est l'effet du
mot car.
Caractère, l^"" sens, d'imprimerie, s. nat., 2^ sens,
sacramentel, s. marque, s. âme, s. effacée pas,
subs.
Carcaîs. s. poteau voleur attaché par le cou.
Carcasse, s. corps, viande plus, s. des os seulement.
Cardinal, l'^r sens, principal, vertus la prudence, la
justice, la force et la tempérance : 2® sens, cha-
peau, calotte, soutane rouge.
Carême, s. 40 jours déjeune et de pénitence.
Caresser, s. nat. de caresser un enfant, un chien, etc.
Carnage, s. air de fureur, tuer à droite et à gau-
che, s. ruisseaux de sang.
Carnaval, s. temps de folie, masques, danse.
Carrefour, s. lieu, rues qui y viennent aboutir.
Carrière. 1" sens, s. fouiller la terre, s. ôter de
grosses pierres pour bâtir; 2' sens, s. espace,
s. courir.
Carillon, s. cloche, battre la mesure d'un air
gai, harmonieux.
Carrosse, s, personne riche monter en voiture à
4 roues, s. fouette cocher.
CAR — 52 — CAT
Carte, s. nat.
Carton, s. coller plusieurs feuilles de papier ensem-
ble, s. épais.
Cas. s. ce qui arrive.
Cascade, s. eau qui tombe d'une hauteur par degré.
Casernk. s. plusieurs maisons de suite, s. soldats,
dormir.
Casque, s. soldats, s. bonnet sur la tête, s. dur et
flèches qui viennent frapper contre.
Casser, s. casser des noix, noyaux, bâtons.
Casuel. s. dubitalif,arrivera, ou n'arrivera pas, adj.
Casuiste. s. docteur, s. expliquer, péché, ou non,
restituer ou non.
Catafalque, s. représentation d'un cercueil, le
drap mortuaire dessus, et les cierges autour,
église tendue en noir, oraison funèbre.
Catalogue, s. noms écrits tout le long de la page
Catarrhe, s. humeurs qui coulent surune partie du
corps, remuer pas.
Catastrophe, s. fin, bouleversement, s. malheu-
reux, très malheureux.
Catéchisme, s. petit livret, s. interroger un enfant,
s. écouter, s. bien, un autre bien, un troisième,
s. âne à genoux.
Catéchumène, s. baptisé pas, s. désire le baptême,
apprendre la foi.
Catégorie, s. regarder différentes choses, celles
qui sont de même nature faire un cercle et les
mettre ensemble, et ainsi de colles qui sont de
la même espèce, s. cercle, s. prendre à droite et
à gauche, mettre ensemble, signe même nature.
Cathédrale, s. église promii'i'*''^ s. do l'évêque.
CAT — 53 — CEC
Catholique, s. foi, s. universel, s. adj., un catho-
lique, s. baptisé signe croire, signe tout.
Cavalcade, s. assemblage de soldats tous à cheval,
s. ensemble, sig-ne aller au galop.
(ÎAVALERiE. s. assemblage de soldats à cheval, s.
combattre.
Cavalier, s. soldat à cheval qui porte l'épée et
qui commende, homme.
Cave. s. lieu souterrain, v rouler les tonneaux de
vin.
Caverne, s. lieu souterrain, profond, s. noir, s.
horreur.
Cavité, s. creux, substantif.
Cause. Tout ce qui produit quelque elTet, s. faire
sortir la main droite de la gauche, comme pour
produire, subst.
Cause (procès). Même s. radical, mais pour Tex-
plication, on montre les avocats ; pour et
contre.
Causer, l'''" sens, p. man. envoyé aux oreilles d'un
autre; 2^ sens. s. dire, s. chose nécessaire pas ;
3'^ sens produire un effet, s. action de faire
puis les doigts de la main droite réunis les faire
sortir doucement de la main gauche entre le
pouce et l'index.
Caustique, s. qui brûle, mange la peau sur la
main; 2^ sens, paroles mordantes qui piquent le
cœur.
Caution, s. air de protection, moi payerai pour lui.
Ce. Pronom démonstratif, s. avancer devant soi
l'index droit comme pour montrer la chose.
Ceci. s. ce, s. ci en portant l'index droit un peu du
côté gauche sur l'objet.
CED — 54 — CEX
Céder, s. laisser aller une chose qui esl tirée par un
autre.
Cédille. Petite virgule sous le ç.
Cèdre, s. arbre haut, haut, flairer les branches, s.
sent bon.
Ceinture, s. nat.
Cela. s. ce, s. rapporter l'index du côté droit mais
plus loin.
Célèbre, s, mérite, s. esprit et science, s. estimé
par plusieurs personnes.
Célébrer, s. on passe la chasuble, on va à rautel,
s. ou touche l'orgue, chanter, allumer des cier-
ges, encenser^ etc. — Solemniser. Même s. mais
ajouter plus grand.
Celer, s. cacher quelque chose mais avec un air
craintif regardant de côté et d'autre pour voir
si on est aperçu.
Célérité, s. action, vite, vile, interruption pas.
Céleste, s. ciel, adjectif.
Célibat, s. état de matiage point.
Celllle.s. chambre oîi couchent les religieux ou re-
ligieuses.
Celui, s. ce, s. lui. porter l'index un peu retourné
sur le côté droit vers la personne.
Cénacle, s. lieu oii l'on mange.
Cendre. En prendre dans la cheminée, agiter les
doigts et la laisser tomber à terre.
LA Cène. s. dernier souper de notre seigneur J.-C.
avec ses apôtres.
Cens. s. rente du fond de la terre, s, due au sei-
gneur, homme qui commande.
Ceîhseur. s. homme, s. examiner, s. livre, s. vraie,
vrai pas opposé à loi, s. effacer.
CEN — 55 — CER
Censurer. Même signe radical.
Cent. s. compter sur les doigts s'arrêter, s. c.
man. en chiffres romains.
Centenaire, s. cent ans. s. homme.
Centenier. s. chef, s. commander à cent hommes.
Centre, s. globe ou boule au milieu.
Centrifuge, s. centre, s. fuite, s. adjectif.
Centripète, s. centre, s. effort pour approcher,
adj.
Centuple, s. cent fois autant.
Cep. s. souche ou pied de vigne.
Cependant. Adverbe de temps, pendant ce temps, s.
co, s. pendant en avançant devant soi le p. ma-
nuel.
Cependant, (néanmoins). Même, s. ajouter, s.
mais.
Cerceau, s. cercle de tonneau.
Cercle, s. nat.
Cercueil, s. mort,s. mettre dans un cercle de plomb,
quand il est en bois c'est bière.
Cérémonial, Livre de cérémonies.
Cérémonies, s. action, s. intérieures, pas, en passant
l'indez sous sa robe, ensuite présenter les pau-
mes dés mains, s. bénir, encenser, etc. substan-
tif. — S'il s'agit de différences et civilités, après
les signes, d'actions extérieures, en fait de civi-
lités et de politesse etc.
Cerf. s. animal qui court vite, s. g-rand bois en
tous sens.
Cerf-volant, s. nat.
Cerise. Prendre de l'arbre de petits fruits rouges, s.
novau au milieu.
CER — 56 — CHA
Certain, s. réfléchir un moment, s. doute pas, s.
oui, oui, adj.
Ceutificat. s. écrire, s. faire certain, subst.
Cerveau, s. montrer le crâne de la bête, s. inté-
rieure.
Cervelle. Même s. féminin.
Sans CESSE, s. toujours, en tournant le t. man. s.
fin point adv.
Cesser, s. coudre, s. s'arrêter, s. parler puis s'ar-
rêter. Interrompre, s. rompre, s. entre, pour ex-
primer je lis on vient m'inlerrompre.
Cet. pronom démonstratif, s. avancer devant soi
l'index droit comme pour montrer la cbose, mas-
culin.
Chacun, s. lever perpendiculairement le pouce qu'on
promène à différents points par intervalle en
décrivant un cercle, et lever le pouce pour mon-
trer un.
Chagriner, s. serrer le cœur avec les deux mains
élevant les 3'eux au ciel en montrant son afflic-
tion par l'air du visage.
Chaîne, s. les deux index et les deux pouces joints
ensembles l'un dans l'autre en forme d'an-
neaux.
Chair, s. se pincer le dessus de la main. — Viande
même, s. ajouter le s. manger.
Chaire, s. montrer un siège élevé en forme de cer-
cle, s. parler avec majesté.
Chaise, s. nat.
Chaleur, s. montrer le soleil, s. s'essuyer le front,
subst. féminin.
Challmeal'. s. tuyau de blé. plusieurs trous des-
sus, jouer avec des aiis.
CHA — 57 - GlIA
Chambellan, s. chambre du roi, s. premier chef.
Chambre, s. éhivanl Jes deux mains en l'air faire
un demi-cercle pour marquer un certain empla-
cement, s. la tête appuyée sur hi main pour ex-
primer l'action de dormir.
Champ s. pleine campag-ne en étendant les mains,
s. herbe qui pousse.
Chancelier, s. apposer les sceaux comme si on im-
primait un cachet, s. homme.
Chandelle, s. allumer, s. porter les doigts au nez,
s. sent mauvais.
Chandeleur, s. présentation de notre Seigneur J. -G.
au temple, s. beaucoup de cierges allumés dans
toute l'église.
Changer, s. donner une chose, en prendre une
autre, 2*^ sens, n'être plus la même, s. esprit, s.
cœur, 3° sens, mettre tantôt une chose dans sa
place tantôt un autre.
Chanoine, s, abbé, s. aumusse sur 1q bras.
Chanson, s. écrire plusieurs lignes de suite comme
si on écrivait des vers, s. chanter.
Chanter, s. nat.
Chantier, s. lieu, assemblage de bois, s. travailler
011 bien, s. à vendre.
Chantre, s. église, s. cliappe, s. chanter, s.
homme.
Chaos, s. commencement du monde, s. arrangé pas,
tout pèle mêle.
Chape, s. nat.
Chapeau, s. nat.
Chapelet, s. nat., on le tient grain à grain et l'on prie
le bon Dieu.
CHA — 58 — GHÂ
Chapelier, s. faire chapeau, s. homme.
Chapelle, s. petite église, s. dire la messe. — Cha-
pelain, s. chapelle, s. homme.
CiBAPnoN, s. de la chausse que portent les docteurs
sur l'épaule gauche.
Chapitre, s. lieu, s. chanoines assemblés, 2^ sens,
d'un livre écrire, s. fin. s. l®'",s. fin, 2% s. fin, 3*
s. fin, etc.
Chaque, s. lever perpendiculairement le poucequ'on
promène à différents points par intervalle en
décrivant un demi-cercle.
Char. s. carrosse de triomphe.
Charbo>c. s. bois embrasé, s. y jeter de l'eau, s,
noir.
Charrette, s. chariot qui roule avec les deux mains
en forme de portière on montre qu'il y en a
. beaucoup des deux côtés.
Charger, s. action d'un homme qui mettrait une
charge de blé sur ses épaules avec l'air de pe-
santeur.
Charitable, même s. que charité, adj.
Charité, s. amour de Dieu, ou du prochain en
approchant la main droite du bras gauche, mais
on montre dans l'explication que ce mot pro-
chain signifie tous les hommes.
Charivari, s. mariage, V. s. tambour, traîner des
poêles, des chaudrons, crier tous ensemble.
Charlatan, s. peuple assemblé, s. monter sur une
chaise faire voir des drogues et des onguents, s.
bon, bon excellent.
Charmes, s. bien, porter la main au cœur, la pas-
ser sur le visage pour montrer un air bénin, s.
CHA — 59 — CHA
pour entraîner, car tel est le propre des char-
mes pour distinguer^ d^attrait et d'appel.
Chahmkr. s. bien, porter les mains au cœur puis
regarder la personne, ensuite se frotter les mains
avec un air de gaieté.
Charpentier, s. tailler, raboter gros bois pour les
toits des maisons, signe homme.
Charrue, s. petite charette pour tourner la terre,
on montre le soc et on aiguillonne les chevaux.
Chasser. 1" sens, mettre quelqu'un à la porte, on
frappe avec un air fâché le dos de la main gau-
che du dedans de la main droite, ou bien pren-
dre par l'épaule et du pied au derrière; 2^ sens,
aller à la chasse, coucher un oiseau en joue et
le tuer.
Chassie, s. humeurs qui coulent des yeux malades.
Chasteté, s. pureté, ou innocence des mœurs.
Chat. Coup de patte, moustache de deux côtés de
la bouche, fe fe.
Château, s. campagne, s, ipaison, s. seigneur.
Chatelet. s, maison, s. juger, condamner à la mort,
rouer, pendre.
Châtier, s. ceux qui ne font pas leur devoir, frap-
per, gémir, s. péché. — Punir, faire souffrir
quelque supplice, s. frapper, s. souffrir.
Chauffer, s. nat.
Chauffoir. s. lieu, s. religieux assemblés, s. se
chauffer.
Chaussée, s. chemin élevé, on montre un terrain
creux au-dessous.
Chausser, s. nat.
Chauve, s. tête, s. cheveux pas.
CHE — 60 — CHO
Chef. s. têle, s. premier, s. homme.
Chemin, s. avancer devanl soi comme pour tracer
un chemin les deux mains ouvertes à une cer-
taine distance. — Voie, même s. mais plus rap-
proché. — Sentier, même s. mais encore plus
petit et qui va en zig-zag-.
Cheminée, s. nat.
Chemise, s. nat.
Chenet, s. nat.
Cher, l" sens, aimer beaucoup, beaucoup ; 2*" sens,
s. coûter argent beaucoup.
Chercher, s. on regarde de tous côtés avec des
yeux inquiets pour voir si on trouvera.
Chère, s. bon repas, s. à ses amis.
Chérubin, s. ange, s. roug'e, brûlant, d'amour de
Dieu.
Cheval, s. nat., monter dessus et galoper.
Chevalier, s. croix de saint Louis à la boutonnière.
Cheville, s. pointer un morceau de bois et mettre
dans un trou.
Chez. s. maison, s. demeurer, s. préposition.
Chien, s. aboyer et remuer la queue.
Chiffon, s. vieux papier ou linge chiffonné.
Chiffre, s. 4,2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, etc.
Chimérique, s. imagination, s. fausse, adj.
Chimie, s. science de séparer les différentes par-
ties des corps mêlées ensemble.
Chirurgien, s. malade, s. saigner, s. homme.
Choc. s. coup en heurtant contre quelque chose,
y porter la main.
Chœur, s. autel au haut de l'église, s. prêtres dans
leurs stalles tout autour, s. séparés du peuple
par une grille.
Cllo — 61 — CIM
Choisir, s. regarder quelque chose avec allenlion,
s. plusieurs, s. en prendre une.
Chose, s. on promène la main en ne montrant que
des choses et non des personnes.
Chrême, s huile bénie par l'évèque pour le bap-
lême, confirmation, ordre et exlrènie-onclion.
Chrétien, s. baptisé. en J.-C. — F'idèle, s. baptiser,
s. croire en J.-C.
Chuist. s. oint ou sacré comme on sacre les prêtres
à l'ordination, mais pour exprimer le nom de
J.-C. on se contente de faire s. pied et main
percés, allaché à la croix.
Christiamsme s. religion de J.-C.
Chronologie, s. science des temps.
Chut. s. l'index sur la bouche. Adverbe.
Chute, s. action de tomber.
Cl (particule], s. porter l'index devant soi en mon-
trant que c'est devant soi, un peu vers le côté
gauche. — Là, un peu éloigné de l'autre côté.
Ciboire, s. on montre un vaisseau arrondi, on
l'ouvre, génuflexion en faisant voir le corps de
notre Seigneur J.-C.
Cicatrice, s. plaie, s. guérie, on montre les mar-
ques qui restent.
Cidre, s. "pomme, s. presser, s. boire le jus.
Ciel. s. demi-cercle vers la voûte des cieux.
Cierge, s. autel, s. allumer des deux côtés.
CiLiCE. s. crin qui pique appliqué sur la peau, s.
pénitence.
Cime, s. aibre, s. haut, haut, montagne, s. extré-
mité.
Ciment, s. chaux et huile mêlés ensemble avec de
GIM — 62 — GIT
l'eau, s. en mettre entre les pierres d'une main.
s. dur.
Cimetière, s. terrain, s. fosse, s. croix au milieu.
Cintre, s. le rond d'une voûte.
Circoncire, s. couper autour du bas du côté.
Circonférence s. le contour d'une figure ronde, on
montre premièrement le cercle, puis on passe
la main tout autour.
Circonflexe, s. à.
Circonlocution, s. circuit de paroles.
Circonspection, s. être attentif et sur ses g-ardes
avant de parleret d'agir, s. regarder tout autour.
Circonstance. Tout ce qui accompag-ne une action,
s. autour, s. être.
Circuit, s. quelque chose de grande étendue, s.
aller tout autour.
Circulation, s. sang qui coule des artères dans les
veines.
Cire. s. ouvrag-e des abeilles, s. pour faire des
cierges.
Ciseau, s. nat.
Citadelle, s. ville de guerre, s. château élevé et
des canons placés dessus.
Cité. s. ville, s. milieu, s. lieu de la cathédrale ou
du palais.
Citer, s.l'^' sens, copier, présenter le dedans de la
main avec Fair de quelqu'un qui dirait vous ne
croyez pas, s, voyez en mettant le doigt sur
l'endroit ; 2« sens, appeler quelqu'un devant un
juge.
Citerne, s. eau de pluie, s. recevoir sous terre.
Citoyen, s. ville, s. homme qui y demeure.
CIV — 63 — CLO
Civile, s. ce qui regarde les peuples d'une ville,
criminel pas ; 2e sens, un homme civil, s. ren-
conlrer plusieurs personnes^ s. honnêteté et
politesse.
Claiiîement. s. agiter les doigts comme pour lu-
mière, adj. adv.
Clameur, s. cri public et tumultueux.
Clandestin, s. fait contre la loi, en secret et contre
le gré des parents, adj.
Classe, s. avec les mains présentées devant soi
horizontalement faire différentes casses et placer
dans chacune.
Clause, s. condition opposée dans un acte.
Clef. s. nat.
Clémence, s. souverain, cœur miséricordieux, pour
Texplic. je pourrais vous condamner à des sup-
plices plus grands, mais je préfère de vous par-
donner.
Clerc, l*^"" sens, tonsuré ; 2*^ sens, s. qui écrit chez
un notaire, procureur.
Clergé, s. assemblées des ecclésiastiques.
Climat, s. pays chaud, ou ptxys froid.
Clix-d'œil. s. coup d'œil prompt et rapide.
Clinquant, s. briller comme or, s. faux.
Clique, s. assemblée méchante.
Cloche, s. nat.
Clocher, s. tour au dessus de l'église, 2" sens,
boiter.
Cloison, s. séparer deux chambres avec des
planches.
Cloître. Maison de religieux ou religieuses, gale-
rie couverte.
CLO _ 64 — COI.
Clou. s. nat.
Clouer, s. nat.
CoADJiTEUR. s. aider un autre, s. succéder après sa
mort.
CocARDK. s. rosette ou chapeau d'un soldat.
CocnE. s. voiture à 4 roues et six chevaux qui
marchent lentement au pas du cheval.
Cochon, s. hon, hon avec le groin fouiller la (erre
et se vautrer dans la fange.
Code. s. livre qui contient, s. lois, s. oi-donnances
des rois,
CoDicirxE. s. testament fait, creux pas. s. écrire,
changer et effacer.
Cœur. s. on montre l'endroit où est le cœur de
l'homme.
Coffre, s. forme de caisse avec un couvercle, s.
fermer à clef.
Cohorte, s. assemblée de soldats chez les romains
500 hommes.
Coiffer (se), s. nat.
Coin. s. angle d'une muraille composée de deux
surfaces inclinées l'une versl'autre.
Collation, s. poisson pas. s. fruits ou noisette que
l'on casse avec les dents, s. petit morceau de
pain.
Colère, s. agitation de l'âme, qui parait dans
tout l'extérieur avec impétuosité, s. cœur piqué-
Colique, s. tranchée dans le ventre, aller à la
selle.
Collecte, s. prière du prêtre à l'autel au commen-
cement de la messe en disant, orémiis, pour tous
les fidèles.
COI. — 65 — Cn.M
Collège, s. maison assemblage d'écoliers qui ap-
prennent, porte-feuille sous le bras.
Collègue, s. charge de magistrat, s. compagnon.
Coller, s. on étend de la colle sur une feuille de
papier que l'on applique à la muraille.
Collet, s. petite bande sur la rotonde pour les
ecclésiastiques.
Collier, s. cercle autour du cou.
Colline. s. petite montagne en tenant unpeu élevées
les deux mains Tune sur l'autre par l'extrémité
des doigts.
Colloque. Personnes savantes, s. disputer sur la
religion.
Colomde. s. battre des ailes, allonger le cou pour
imiter la colombe qui prend les grains avec le
bec et se frapper avec Findex sur la gorge pour
exprimer le recoulement.
Colonel, s. épaulette deux, hausse col. s. premier,
s. qui commande aux soldats.
Colonne, s. faire un cercle avec les mains qu'on
élève peu à peu les doigts recdurbés, s. soutenir
le bâtiment.
Coloris, s. teint rouge, s. sortir du visage et
briller.
Colosse, s. statue posée sur un piédestal, s. grande
très grande.
Colporteur, s. besace ou paquet sur le dos, s.
vendre livre.
Combattre, s. on fait l'aclion de deux personnes
ou plusieurs qui se battent, s. battre, contre, s.
épée tirée, s. coup porté.
COM — 66 — COM
Combien, s. compter avec les doigts 1.2. 3. puis
le s.inlerrogatioii qui se fait en élevant les mains.
Combler. Remplir un vide, s. on amasse des deux
mains et on fait le s. de comble.
Comédie, s. théâtre, musique, s. jouer différents
personnages, s. faire rire.
Comète, s. espèce d'astre dans le ciel qui brille,
queue de lumière.
Commander, s. le bras droit élevé et montrer l'in-
dex avec le s. de commandement.
Comme, s. choquer les deux manuels l'un contre
l'autre.
Commencer, s. faire sortir doucement l'index droit
d'entre l'index et le doigt du milieu de la main
gauche.
Commensal, s. qui mange à la même table.
CoMMENsuRABLE. S. avec, S. mesurer. adj. possible.
CoMME.NT. s. de la main droite manier en tous sens
le dessus de la gauche interrogatif, adv.
CoM-MENTAiRE. S. difficulté à Comprendre, s. expli-
quer.
Commère, s. enfant à baptiser, s, tenir, s. fé-
minin.
Commettre, s. 1*^' sens, charger quelqu'un de faire
quelque chose, s. faire, s. commander, 2e sens,
commettre un péché, s. faire, s. péché.
Commissaire, s. envoyé par le roi pour juger.
Commode, s. gêne pas, s. appuyé comme si on était
dans un fauteuil avec un air d'aisance.
Commun, s. comme, s. un qui appartient à plu-
sieurs.
Communauté, s. commun substantifié, s. assemblage
de personnes pour vivre ensemble.
GOM — 67 — COM
CoMMUiNiEH. S. tenir le saint-ciboire el présenter la
sainte hostie en faisant le signe de la croix sur le
ciboire et ceci regarde les prêtres, pour fidèle
ajouter recevoir.
Communion. Même s. donner ou recevoir le corps
deJ.-C.
Communiquer, s. donner, s. comme, s. un.
Compagnie, s. entrer dans un appartement, s. pro-
mener la main en demi-cercle pour montrer l'as-
semblée des personnes, s. saluer d'un air
grave.
Compagnon, s. prochain ami, s. boire, manger,
jouer ensemble, s. co manuel.
Comparatif, s. mettre la main g-auche appuyé sur
la table et élevé la droite en signe de comparai-
son, il s'exprime par plus, plus grand est com-
paratif de grand.
Comparer, s. regarder les deux mains l'une après
l'autre.
Compartiment, s. plusieurs figures en triangles,
carrés, losanges disposées avec art.
Compas, s. nat.
Compassion, s. souffrir avec, s. en regardant la per-
sonne d'un air attentif comme si on voulait dire
ha le pauvre homme.
Compatibilité, s. être ensemble, possible adj. subs-
lantifié.
Compati is. Porter au cœur les deux mains puis les
tendre vers la personne avec un air de compas-
sion.
Compatriote, s. qui est du même pays, en dérivant
un terrain.
COM - 68 — GHM
CoMPÈKE. S. tenir un enfant, s. baptiser, s.
homme.
Compétence, s. pouvoir déjuger ou de faire.
CoMPÉTiTEiR. s. demander avec un autre, même
honneur, même charge.
Compilation, s. prendre dans un livre écrire, pren-
dre dans un livre, écrire, écrire, etc. s. ramas-
ser dans un volume.
Complaire, s. se regarder dans un miroir, se pas-
ser la main sur le visage avec complaisance.
Complet, s. il faut il manque, s. ajouter, s. fin, tout
entier.
CoMPLExiON. s. disposition de la poitrine de l'esto-
mac, s. forte ou faible santé.
Complication, s. plier et replier ensemble, s. di-
ficile.
Complice, s. péché, s. avec.
CoMPLiES. s. faire la croix sur le cœur avec le pou-
ce, dans in adjuloriur/i, s. fin.
Compliment, s. de la main droite dire à quelqu'un
qu'on le félicite avec des démonstrations de con-
tentement.
Complot, s, plusieurs, s. parler à l'oreille avec un
air de mystère, s. dessin méchant.
Composer, s. poser, s. avec.
Comprendre. Saisir parFesprit une vérité, prendre,
avec s. saisir avec la main droite, s. arrêter, la
porter au front disposée comme pour exprimer
savoir, c.-à-d. tous les doigts réunis et un peu
courbé sur le front.
Compte, s. papier qu'on a à la main, s. un. deux,
trois, etc.
COM — 69 — C(»N
Compter, s. montrer le pouce avec l'index sur la ta-
ble que Ton frappe et étendre Targ-cnt à diffé-
rents rangs.
Comptoir, s. table marchandises étalées, s. comp-
ter de l'argent.
Comte, s. petit terrain, s. commandement, s. ma-
nuel.
Concave, s. creux en dedans.
Concentrer, s. poussé vers le centre.
Concert, s. assemblage de voix^ violons, basse,
etc. s. d'accord, s. porter l'index à l'oreille d'un
air satisfait Z>e concert^ s plusieurs personnes
qui disent oui, oui, s. faire ensemble.
Concession, s. inférieurs qui demandent, supérieurs
qui écoulent, s. accordent un droit.
Concevoir, s. entendre ce qu'on explique, s. rece-
voir, s. conduire au front les doigts réunis et
courbés de la main droite avec le s. nat. j'en-
tends bien.
Concierge, s. garde maison, s. d'un prince ou sei-
gneur.
Concile, s. assemblée d'évêques.
Concis, s. explication claire et brève.
CoNcrroYEN, s. demeurer avec, s. môme ville.
Conclave, s. assemblée de cardinaux pour choisir
un pape.
Concorde, s. esprit, cœur, s. unis.
Conccpjscencf.. s. pente du cœur aux plaisirs et
biens sensibles^ce qui s'exécute en portant l'in-
dex aux différents sens. adj.
Concurrence, s, courir avec, participe substantif.
CoNCL'ssioNNAnîE. S. jupc public, s. faire paver trop
,CON — 70 — CON
Juger, s. balances qui s'exécutent eu lenant haut
et joint le pouce et l'index de la main gauche et
marquant avec l'index de la main droite les
deux bassins de la balances, la considérer avec
attention puis le s. de commandement, s. bon
ou mauvais.
Condamner. Même s. roue, potence, fer chaud.
Condisciple, s. étudier, s. avec, écouter ensem-
ble un maître, s. suivre en faisant aller vers le
côté gauche la droite sur la g-auche.
Condition. 1"^ sens, grande naissance ; 2" sens, s. si
dubitatif puis frapper de l'index sur la table,
substantif.
CoNDOLÉ.\NCE. S. témoigner à quelqu'un, s. douleur
avec.
Conduire, s. prendre quelqu'un de la main gauche
et de la droite montrer le c. man.
Confection. Fait avec plusieurs médicaments en-
semble.
Conférences, s. cercle de personnes, s. parler en-
semble, s. d'affaire ou d'étude.
Conférer, s. donner, s. c. man.
Confesser, s. nat.
Confesser (se), s. mains jointes, extérieur modeste,
s. péché, soupir.
Confesser la foi. s. oui je crois en Jésus-Christ.
Confiance, s. oui viendra, s. désire, parce que Dieu
est bon ou un tel s'il s'agit d'un homme, espé-
rance^ s. désire, s. oui, oui viendra.
Confirmer, s. imposition des mains, s. croix sur le
front, petit soufflet.
Confirmer ine nouvelle, s. la main gauche sur la
CON — 71 — CON
conscience el l'anli-e avec le v. man, vrai, vrai.
Confiseur, s. faire des confitures.
CoNFiTUiUER. s. vcncleur de confitures.
CoNFONDUR. s. mêler tout pêle-mêle; 2® sens, don-
ner de la confusion, s. humilier quelqu'un, s.
nat. de honte.
Conforme, s. avec, s. forme s. même.
Confrère s. avec, s. frère, s. de même société ou
état.
Confrérie, s. assemblée de plusieurs personnes
pour dévotion.
Congé, s. permission ou ordre de s'en aller, 2° sens,
s. écolier, s. classe étudier pas, s. aller se pro-
mener.
Congrégation, s. assemblée de plusieurs personnes
sous une même régie.
Conjecture, s. raisonner, s. jeter, s. pour, s. peut-
être.
Conjonction, s. petit mot qui joint les phrases et
les périodes, s. joindre les deux index en forme
de crochet.
Conjoncture, s. affaire, s. rencontre bonne ou
mauvaise, ha.
Conjuguer, s. faire passer un verbe par tous les
temps.
Connétabbe. s. premier officier du roi, s. qui com-
mande aux armées.
Connaître, s. se présenter avec vivacité le dedans
de la main, et marquer par les yeux et l'air du
visage, ha oui je vous connais.
Consacrer, s. action de l'évéque sur les prêtres,
sur le calice, etc. 2® sens, même; s. consacrer
G0-\ — 7:2 — CU-N
l'eucliarislie, ajouter changer le pain au corps
de Noire Seigneur J.-C.
Consacrer (se). Même s. pour ou à, ensuite dési-
gner lobjet auquel on se consacre.
Consanguin, s. frère, sœur, oncle, etc. du côté du
père.
Conscience, s. porter la main sur la poitrine, s,
avertissement du cœur.
Consécutif, s. faire suivre les deux mains du côté
gauche, s. entre ou milieu pas.
Conseiller, s. parler à quelqu'un avec un air de
prudence lui montrer un chemin et lui dire non
n'allez pas par là il y a des assassins, mais al-
lez par ici, en lui montrant une autre route.
Consentir, s. sentir avec, en remontant les deux
index vers le cœur, s. oui, pour exemple on
propose quelque chose à quelqu'un, il résiste
plusieurs fois, enfin il se laisse gagner, il con-
sent.
Conséquence, s. principe qui s'exécute en portant
la main au-dessus de la tête comme tournet un
robinet d'où tout d'écoulé, s. premier, s. qui
suit du principe.
Conserver, s. tenir dans la main gauche appuyée
contre la poitrine quelque chose qu'on est bien
aise d'avoir et porter la main droite dessus pour
marquer qu'on ne veut pas s'en d^éssaisir.
Considérable, s. considérer, s. adj. possible puis
ajouter le s. nat. d'excellence.
Considérer. Regarder doucement et avec la plus
grande attention un objet du luuit en bas dans
loutel'élendue.
C0-\ — 73 — CÛN
CoNSioE. s. placer une sentinelle et lui dire tout
bas, vous ne laisserez pas passer ici. vous laisse-
rez passer là.
Consister, s. composé, s. de.
Consistoire, s. assemblée du pape et des cardi-
naux.
Consoler, s. pleurer des deux mains, paix paix,
s'essuyer les yeux.
C0NSOM.MATION. Pris pour consommation des siècles,
avancer devant soi le c. man. s. tout, tout, tout,
s. lin.
Consonne, s. b. c. d, f, etc.
Constance, s. légèreté d'esprit pas, s. persévérer
le même. — Fermeté, s. crainte des tourments de
la mort pas. — Résister, mêmes, en appuyant les
mains sur la table pour faire voir la grandeur
dune.
Construire, s. bâtir par ordre, s. avec.
CoNSUBSTANTiALiTÉ. S. avcc, S. SOUS, S. même subs-
tance en portant les mains du haut de la poi-
trine jusqu'à la poitrine, l'estomac s. adj. subs-
tanlifié.
Consul, s. juge, s. dispute entre marchands.
Contagion, s. maladie, faire venir l'air dans sa
bouche pour montrer qu'elle se gagne, s. uni-
versel, s. reculer.
Conte, s. raconter, s. élever la main avec un air
qui montre qu'on n'en fait pas grand cas.
Contempler, s. frapper du pied la terre légèrement,
reculer d'un pas et regarder tranquillement les
deux paumes des mains retournées en dehors.
Contemporain, s. qui vit en même temps.
u
CON - 74 — CON
CoNTKNAîsr.i:. s. avec, s. tenir et se montrer droit
pour faire voir la posture.
CoNTEMn. s. tenir, s. avec.
Content, s. se frotter les mains, montrer un visage
g-ai, c. man. ou bien s. nat. de la main à quel-
qu'un dont on est content.
CoiNTENTiON. s. eiîort du corps, ou d'esprit en fai-
sant remarquer au front les veines enflées.
Comexture. s. disposition des parties du corps.
CoNiiGTi. s. porter l'index vers une chose, le repor-
ter vers une aulre, s. proche, proche.
Continence, s. vertu, s. usage des plaisirs défendu
point.
Continuer, s. c. man. que l'on avance devant soi à
différentes reprises.
CoMORSiON. s. tourner la bouche tantôt d'un
côté, tantôtd'un aulre.
Contraindre, s. faire des efforts à plusieurs repri-
ses et des deux bras le terrasser en quelque sorte
et le forcer de se mettre à genoux il faut aussi
peindre la résistance de celle que l'on contraint.
Contraire, s. faire jouer les deux index l'un contre
l'autre.
Contraste, s. sentiment, s. esprit, s. contraire.
Contrat, s. écrit devant notaire, s. obliger à.
Contravention, s. venir contre, s. devoir.
Contrebande, s. marchandises, s. regarder de côté
et d'autre à cause des commis, s. passer vite
vile, payer pas.
Contredire, s. conlie, s. dire.
Contrée, s. décrire un espace de terrain séparé, s.
c. man.
CON — 75 — CON
Contribuer, s. donner avec, mais pour l'explication
je veux habiller un pauvre vous donnerez douze
francs, un autre 6 fr. un troisième 2 fr. je donne
aussi et je ramasse le tout aussi ensemble.
Contrition, s. cœur brisé qui se fait en pressant le
cœur avec les deux poings comme si on voulait
le broyer.
Controverse, s. catholique, s. hérétique, s. dis-
puter sur la religion.
CoN'^UMACE. s. venir devant le juge, s. je n'irai pas
à plusieurs fois.
C0NV.41NCRE. Persuader quelqu'un par de bonnes
raisons : 1"^ quoiqu'un ne croit pas, ensuite rai-
sonner, c man, agité devant le front, arg-umenls
avec lui croyez-vous. 2° recommencer encore à
argoler et lui faire dire la vérité, oui je la vois.
Co.NVAiNCRE et atteint et convaincu, s. tache resiée
sur les lèvres pour l'explication il faut faire la
petite scène d'un enfant que l'on convainc d'a-
voir dérobé des confitures.
Convalescent, s. malade dans son lit, s. com-
mencer à manger et à se promener.
Convenable, s, venir avec, adj. possible et s. d'ap-
probation.
Convenir, s. venir avec, s. nat. de dire j'en con-
viens.
Convention, s. avec l'index à différents points
comme si on disait telle chose, telle autre, s.
venir avec, s. oui et frapper de l'index sur la
table.
Converser, s. parler avec le p. man, présenté avec
grâce àplusieurs reprises vers différentes person-
nes de manière à tenir une conversation.
CON — 76 — COR
CoNVEiiTiK (se), s. tourner doucometil avec la main
son cœur, regarder Dieu, s. péché plus.
CoNvornsE. s. dernier, s. choses mauvaises.
Convulsion, s. retiremenl des nei'fs, s. grimaces
comme si on avait pris de l'émétique.
Coopération', s. aider à faire.
Copier. La main gauche renversée sur le dos et la
droite écrire en reg'ardant le temps, en même
temps la gauche comme dans un livre ou un
cahier.
Coquin. Honneur pas, fainéant, voleur, libertin.
CouDELiER. s. moine, une corde pour ceinture.
Cordial, s. hon pour le ccpur.
Corps, s. montrer son coi'ps.
Correct, s. selon les règles de la langue.
Correspondance, s. une personne éloignée, écrire
à moi, moi lui écrire et faire ses affaires.
Corriger. Examiner un écrit, s pas bien, effacer,
écrire au-dessus; 2'' sens, frapper quelqu'un avec un
air de menaces ; 3*^ sens de corriger, s. penchant
au mal, s. de la tête comme pour dire jamais
plus.
Corporatif, s. faible, s. prendre quelque chose,
s. force augmentée.
Corrompre, s. pousser quelqu'un au mal, s. cœur,
2'- sens, s. viande, s. sent mauvais.
CoKRUPTiBiLiTÉ. S. prendre la peau de la main, la
flairer, s. sent mauvais, adj. substanlifié.
Corsaire, s. vaisseau qui rôde sur la mer, s. voler
de côté et d'autre.
Cortège, s. prince qui marche avec gravité, s. beau-
coup de monde à ses côtés et derrière lui en cé-
rémonie.
COR — 77 — COU
Corvée, s. ouvrage de corps pour un seigneur.
CÔTÉ. s. montrer un de ses côle's et écarter un peu
la main.
Coucher, s. nat.
Coudée, s. étendre la main depuis le coude jusqu'au
bout des doigts.
Coudre, s. nat.
Couler, s. entr'ouvrir les doigts de la main gauche
et y faire passer en descendant le tranchant de la
main droite. — Ecouler, s. creuserla main gauche
en forme de canal en disant eau, puis poser le
bout de l'index droit, sur le bord et le long- do
la gauche à différents points marquant que l'eau
s'écoule par là. — F(?rs(?r. s. nal. de verser d'une
bouteille dans un verre. — Répandre, s. délaisser
tombera terre l'eau d'une certaine hauteur.
Couleur. Pour le s. général on en montre de dif-
férentes espèces, mais pour les particulières en
voici les signes que nous allons rapporter et que
l'on doit faire voir aux sourds etmuets. — Rouçe.
le dedans des lèvres et des joues. — Vert. s.
v. man, plante avec ses feuilles. — Bleu. s. beau
ciel, b. man. — Violet, s. soutane d'évêque. —
Blanc, s. manchette. — Noir, s, soutane. — Ecar-
late. s. sang ou on se frotte les joues en cligno-
tant pour faire comprendre la vivacité de la
couleur. — Jaune, s. j. man. ou teint de malade.
— Gris. s. peu blanc ou bien peau d'àne. —
Brun. s. soutane de capucin. — Or. s. pendant
d'oreille. — Argent, s. tracer la forme d'un écu
et frapper dans la main avec l'index et le pouce.
Couleuvre. Petit serpentcomme une ang^uille. s. tête
levée.
cou — 78 — COU
Coupable, s. péché, mea culpa.
CouLPE. Dire sa faute.
Couper, s. nat.
Couple, s deux choses, s. même espèce, mis en-
semble.
CoiPLET. s. vers, s. chauler un peu, s. fin, recom-
mencer el montrer la séparation des couplets.
Cour. s. maison dans le fond, s. espace où il y a
de la volaille, s. pis, pis, pis ; 2^ sens, palais d'un
roi, ou de l'assemblage des magistrats.
Courage, s. nat. crainte pas, s. une hardie qui ne
craint pas les périls.
Courir, s. nat.
Couronner, s. de la main droite faire plusieurs
cercles, poser la couronne sur la tète.
CoL'RROLX. s. air de hauteur et do fierté, agitation,
impatience contre quelqu'un.
Courrier, s. se monter à cheval faire claquer le
fouet, s. aller au galop et tenir une lettre en
main
Coursier, s. cheval, s. caracoller, s. belle tête.
Court, s. long pas. s. petit.
Courtisan, s. roi, aller devant lui et le complimen-
ter avec l'air empesé d'un fin matois.
Cousin, s. vers le côté faire le s. naître : c. man.
Couteau, s. nat.
CouTEL\s. s. épée large et courte, s. trancher la
tète.
Coûter, s. acheter tant, montrer unsol, unécu,
6fr.
Coutume, s. faire souvent, s. adj.
Couvée. Œufs plusieurs, s. la poule couchée des-
sus.
CON — 79 — CRI
Couvent, s. assemblage de reliiiieiix ou religieuses,
s. maison.
Couvrir, s. nat. de mettre une chose sur une autre,
CRACHt:R. s. nat
Craindre, s. trembler légèrement en regardant un
objet.
Crampe. Douleur de pied vive, ne pouvoir pas les
poser.
Crapule, s. boire souvent à moi la muraille, s. vo-
mir, se vautrer à terre.
Crasse, s. malpropreté sur les mains, s. dégou'
tant.
Crayon, s. nat.
CriUnce. Foi, assemblage de sous, s, participe subs-
lantiBé.
Créancier, s. devoir à lui, s. argent, s. homme.
Créateur, s. agiter les mains autour du visage
comme si on faisait la fiaure, s. de rien, s. raas-
culin.
Créature. Même s. radical autour du visage, en-
suite laisser tomber les deux bras à ses côtés en
regardant le ciel dans un état passif.
Créer, s. faire, s. de préposition, s. rien.
Créer les hommes. Même s. mais le s. faire
s'exécute des deux mains en les promenant du
haut du front tout au tour du visage jusqu'au bas
du menton.
Creuser, s. faire descendre le bras perpendiculai-
rement comme pour mesurer la profondeur et
des deux mains ôler delà terre ; au figuré appro-
fondir une difficulté, même s. mais figuré.
Crier. Porter hi main à labouche comme si ou vou-
CRI — 80 — CRU
lait en retirer quelque chose avec force et ensuite
s'élever vers le ciel en ouvrant la bouche grande
comme lorsqu'on crie.
CiiiME. s. malice du cœur, péché grand.
CiusE. s. malade, s. tout à coup ag-itation les
yeux égarés, s. revenir peu à peu.
Cristal, s. verre très clair.
Critique, s. examiner un livre, s. tel endroit bon,
tel mol, telle phrase ne vaut rien en secouant la
tête.
Croire, en matière de religion, oui de l'esprit: l°oui
de la bouche ; 2° oui du cœur ; 3° non des yeux ;
en mettant la main sur les yeux, je ne vois
pas.
Croire. Sens ordinaire : T oui de l'esprit; 2" oui de la
bouche.
Crouie. Sens dubitatif il me semble, oui de Tesprit
l%oui de la bouche et puis s. dubitatif.
Croire. Sens ironique : T oui de l'esprit oui de la
bouche, et puisje t'en casse.
Croître, s. faire sortir doucement de la main gau-
che presque fermée les doigts réunis de la main
droite : 2'' sens, avancer en âge, élever la main
droite à partir du genou et faisant la gradation.
, — Produire, s. faire, s. croître au premier sens.
Crosse, s. bàlon d'évêque courbé par le haut.
Crotter. s. nat. de montrer ses bas en faisant sauter
les taches de crotte avec l'index.
Croupe, s. la partie d'un cheval des rognons jusqu'à
la queue.
Cruauté, s. air barbare, aimera faire souffrir, tuer
massacrer.
CRU — 81 - CUV
Crucifier. Enfoncer des clous aux mains el aux
pieds el lenir les bras en croix.
Cueillir, s. uat de cueillir une Heur, frnit. — Re-
cueillir. Même s. 1' v. man. — Se rectieillir. s.
dissipalion, puiss. de tenir les mains jointes, air
modeste el de réfîexion.
Cuiller, s. nat. — Fourchette, s. nat.
Cuirasse, s. représenter avec les mains tout son
corps couvert, s. dur, s. javelots qui viennent
frapper el tombent à terre.
Cuire, s. viande, s. pot au fou, ou s. broche.
Cuisine, s. lieu melire la broche, tourner la potMe.
Cuivre, s. jaune d'or pas, s. dur en frappant du re-
vers doigt du milieu.
Culbute, s. sauter la tète en bas les pieds en l'air.
Culte, s. prier, encenser, offrir le saint sacrifice,
s. c'est à Dieu (culte de latrie). — Culte de dulie,
s. prier, encenser, on montre les s. — Culte d'hy-
perdulie^ s. prier, encenser, on montre la sainte
vierge.
Cultiver, s. terre la tourner avec une bêche, s. sar-
cler le jardin, arroser, émonder lesarbres. — La-
bourer^ s. tourner la terre, s. cliarrue.
Cupidité, s. désir violent, s. richesse, honneur, etc.
ou s. mal selon le cas.
Curateur, s. rég-ir bien, affairé d'un jeune homme,
s. père mort.
Curé (en Bretagne recteur), s. étole pastorale, s.
clocher de la paroisse.
Curieux. Les veux vifs regarder de tous côtés, dé-
sirer voir, entendre loul.
5.
CUV _. 82 — DAU
Cuve. s. grand vaisseau large, s. presser le raisin
sous les pieds,
Gyclopes. Hommes grands, grands, s. œil au milieu
du front.
D
D'abord, s. de préposition, s. tôt.
Daigneh. s. de main, que Ton élève devant le front
avec l'air de respect.
Dais. s. saint sacrement en procession, s. porter au
dessus en forme de carré.
Dam (peine du dam), s. privation de voir Dieu.
Dame. s. anneau au doigt, mariée, s. salutation.
Damner, s. de la balance que l'on tient de la main
gauche, s. commandement, s. précipiter, s. feu
éternel.
Damné, s. juger et condamné, s. toujours.
Dangi^r. s. pierre tomber sur la tête, s. passer, s.
craindre.
Dans. Joindre ensemble l'index et le pouce de la
main gauche, y faire passer l'index droit.
Dans un instant, s. dans, s. un, s. instant; on élève
tout à coup l'extrémité du petit doigt avec vi-
tesse, s'il s'agit d'un moment on va plus lente-
ment, car moment dit un petit espace de temps.
Dard. s. flèche, s. fer pointu à l'extrémité.
Davantage, s. avant, s. plus, s. beaucoup.
David, s. roi pénitent, s. harpe.
Dauphin, s. premier his du roi.
De. Préposition qui sert à composer beaucoup de
DEB — 83 — DEC
mots, s. poser l'index perpeiidiiuilaii'oment sur
la table le conduire horizontalenienl vers le côté
gauche pour faire celte figure V.
Débacler. s. glace fondre, s. rouler ensemble avec
précipitation.
Débarbouilleu. s. nat.
Débat, s. plusieurs personnes, s. dispute tumul-
tueuse les uns avec les autres.
Débile, s. faible, s. de man.
Débit, s. vendre marchandises, s. à beaucoup de
monde. — Crédit, s. prendre marchandises à
présent payer pas, s. futur 2^ sens. s. pouvoir
beaucoup, pour autrui, si c'est pour soi c'est fa-
veur.
Débiteur, s. devoir, s. à. s. homme.
Débonnaire, s. bon cœur, air gracieux.
Débordement, s. rivière, s. eau passer les bords et
se répandre aux environs.
Déborder, s. nat.
Déboucher, s. nat.
Déboutonner, s. nat.
Débris, s. vaisseau qui s'ouvre contre un rocher,
s. montrer les restes épars sur la mer.
Début, s. discours, s. commencement.
Deçà. s. représenter une rivière, s. tenir la main
de ce côté ci devers soi.
Décacheter, s. nat.
Décadente, s. préparation, s. à tomber.
Décalogue. s. assemblag"e des dix commandements
de Dieu.
Décence, s. à l'extérieur devant le public d. cou-
verte pas, s. air de bienséance dans le geste et le
maintien.
DEC — 84 — DEC
Déchargé, s. nat. d'ôter un fardeau de dessus les
épaules de quelqu'un, ou de décharger une char-
rette.
Déchausser, s. nat.
Déchirer, s. nat. de déchirer du papier.
Déchoir. Tomber d'un étal heureux, glorieux.
Décider, s. d man, pour exprimer raisons qu'on
examine, s. oui ou non, mais l'un ou l'autre
avec un air résolu. — Déterminer. 1" s. doute,
2" s. oui ou non, s. fin, ou bien s. de préposition,
s. terme en frappant du tranchant de la main de-
vant soi à une certaine dislance.
Décime, s. compter jusqu'à dix, s. prendre, s. comp-
ter encore et prendre la dixième.
Décisif, s. bon ou mauvais, s. doute, s. juger, s.
toujours.
Déclarer, s. de préposition, puis faire sortir l'in-
dex du milieu de la poitrine, le conduire à la
bouche comme si on l'en faisait sortir, enfin agi-
ter devant les yeux les doigts de la main droite
entr'ouverts. Manifester , s. montrer qu'une chose
est cachée qu'on ne le voit pas, s. découvrir, s.
voyez.
Déclin, s. avec le bras droit représenter le cours du
soleil et vers le couchant descendre la main dou-
cement.
Décoiffer, s. nat.
Décombre. s. maison détruite, s. montrer à terre
les plâtras.
Découiuger. s. courage, s. reculer, et pour l'expli-
cation trois hommes nous attaquent nous sommes
quatre, pas peur, j'en vois venir 12 je fuis.
DEC — 83 — DEF
Découvrir, s. lever son mouchoir de dessus quelque
chose.
Décrépit, s. vieux, vieux, très courhé vers la terre.
Décret, s. pape ou juge, s. ordonnance.
Décrocher, s. nat,
Décrottkr. s. nat.
Dédaigner, s. de préposition, s. daigner, de ma?i,
puis un air de mépris, cl pour l'exprimer, s. de
quelqu'un qu'on refuse d'embrasser par mépris.
Dédain, s. dédain qui se fait en élevant àede man,
comme pour respect, et repousser la personne
dédaigneux. — Indigne, s. digne en élevant le
de man en s. de respect, s. négation et reculer
d'un pas d'un air de modestie.
Dedans, s. d., s. dans.
Dédicace, s. évoque, s. église, entrer faire l'asper-
sion autour, tremper le pouce dans le saint chrê-
me, consacrer les cinq croix de la pierre de
l'autel, monter daiis l'échelle et consacrer les
douze croix peintes sur la muraille.
Défaut, s. de, s. faut et on explique que cela re-
garde l'esprit ou une mauvaise disposition, ou
qualité purement extérieure comme bossu, boi-
teux, etc.
Défendre, s. commander de ne pas faire en mon-
trant l'index.
Défendre, s. empêcher qu'on ne fasse pas du mal,
s. mettre la main gauche sur la poitrine de la
personne comme un bouclier, et de l'autre re-
pousser l'ennemi. Protéger : 1° on montre la per-
sonne ; 2" on met la main gauche sur sa poitrine
comme pour moi ; 3" on étend la main droite
D^
^^^i)ÉF - 86 — DÉI
l'agitant un peu avec l'air naturel de dire je vous
protège.
Déférence, s. recevoir un avis, s. oui je ferai.
Défiek. s. appeler, s. au combat.
Se DÉFIER. Faire comme s'appuver surune canne avec
l'air nat. de dire je ne m'y ties pas. — Se méfier,
s. lui malin ou méchant je ne m'y fie pas, eu
secouant la tête avec l'air défiant.
Définir, s. de pr., s. finir et on montre que cela si-
gnifie expliquer.
Dégâts, s. soldats dans un champ, s. piller, arra-
cher les fruits, les plantes.
Dégeler, s. dur en frappant du revers du doigt du
milieu, s. eau qu'on prononce fortement et lon-
guement en réunissant les cinq doigts d'une
main, s. chaud en aspirant, s. couler goutte à
goutte.
Dégénérer. Bisaïeul courageux : aïeul courageux ;
père courageux ; fils lâche, poltron.
Dégoûtant, s. prendre quelque nourriture, en goû-
ter, s. cœur soulever et témoigner son aversion.
Dégraffer s. nat.
Degré s. élever successivement les deux index l'un
sur l'autre.
Se déguiser, s. changer d'habit.
Dehors, s. //. man. avec le mouvement de repous-
ser quelqu'un dehors.
Au DEHORS DE. Ou moulre le dedans d'une tabatière,
s. non on présente le dehors.
Déjà. s. de, s. ja en appuyant le petit doigt sur la
table et le retirant vite vers le côté droit.
Déicide, s. faire mourir, s. Dieu J.-C.
DÉJ — 87 — DEk
Déjeuner, s. mang-er à 8 heures, s. matin en repré-
sentant le soleil qui commence à paraître sur
l'horizon.
Déiste, s. croire en Dieu, s. adorer, prier pas.
Delà. De ce lieu, s. espace du saut d'un pointa un
autre avec la main droite comme pour franchir
une distance.
Délacer, s. nat.
Délasser, s. marcher longtemps, s. fatigué, s'asseoir
les bras croisés.
Délayer, s. nat. de mettre de la farine, 2^ de l'eau,
s. tourner avec un bâton.
Délectable, s. goûter grand plaisir intérieur.
Délicat. 1° sens, image travaillée el découpée bien
menu, 2" sens, en fait d'esprit toujours en
bonne part et pour des choses flatteuses, ainsi
on dit une satire fine, une louange délicate, s. je
ne conçois pas, s. un instant de réflexion et puis
tout à coup en secouant légèrement la tête se
mordre lalèvreavecl'air d'une surprise agréable,
3' sens, santé faible.
Délice, s. cœur, s. plaisir beaucoup, s. nager.
Délier, s. liens, s. ôter.
Délire, s. fièvre grande en làtant le pouls, s. rai-
sonner à tort et à travers.
Délit, s. roi qui commande, s. ferai pas, fouler aux
pieds ce terme étant pour la loi civile il est du
style du palais.
Déluge, s. eaux qui couvrirent tout l'univers, s.
passé.
Demain, s. poser la tête sur la main droite pour le
sommeil futur.
DEM — 88 — DEP
Demander (prier), s. qu'on nous donne quelque
chose, air supplicatif les mains jointes puis re-
tourner l'index vers soi.
Demander, faire une demande, attendre la réponse,
s. dire à limpératif^ puis porter l'index à l'oreille
pour montrer qu'on écoute.
Demeurep,. s. maison, s. mang-er, dormir, puis le s.
du présent habiter, mômes. //. man.
Demi. s. de l'index droit, montrer le g-auche comme
si on voulait le couper parla moitié'.
Demoiselle, s. anneaux marié pas, s. saluer de la
main.
Démon, s. griffes, s. fureur, s. pousser au péché. —
Diable, s. griffes, s figure horrible, s. malice,
pousser au péché. — Satan, s. adversaire, s.
diable.
Démoniaque, s. démon entré dans le corps, s. agi-
tation, contorsion et écumer.
Démonstration, s. preuve qui s'exprime, vous dou-
tez voyez en montrant la chose, s. claire.
Dénaturé, s. sentiment, s. nature, s. négation.
Dénicher, s. ôter des oiseaux d'un nid.
Dénombrement, s. nombrer et compter, s. chose ou
personne.
Dénouer, s. nat.
Départ, s. de, s. partir.
Département, s. étendue de terrain si vous com-
mandez ici, vous là, vous dans tel autre lieu, et
circonscrire l'espace.
Dépêcher, s. vite, vile, vite en poussant la personne
et étendant ses deux bras, et montrant sur le vi-
sage l'inquiétude et l'agitation comme si on de-
mandait un confesseur pourun malade qui passe.
DEP — 89 — DEP
Dépendre. 1" sens^ détacher quelque chose qui
était attaché; 2" sens moral, pour écrire, s. de
préposition, 3" pendre, mais il faut expliquer
être soumis à quelqu'un.
Dépit, s. mouvement décolère passager en frappant
du pied par impatience.
Déplacer, s. nat. de déplacer quelqu'un ou quelque
chose. — Plaire^ se passer légèrement la main
sous le menton avec un air de complaisance, s.
Gœur et se frotter les mains, regarder la personne
avec des yeux d'amitié et lui faire politesse delà
main.
Déplaire. Même, s. mais, de préposition et l'air de
déplaisir.
Déplier, s. nat. do déplier un linge.
Déplorer, s. pleurer, s. malht-ur.
Déployer, s. de déployer une pièce d'étoffe ou quel-
que chose d'ample. Nota, on plie ou déplie les
petites choses, on ployé ou déployé les grandes.
De plus. s. encore, s. plus, adverbe.
Déposer. l"sens, ùter à quelqu'un charge, 2^ sens,
rendre témoiona2:e.
Dépôt, s. de. s. poser, s. gardez-moi cela.
Dépouiller, s. ôter les habits à quelqu'un pour vio
lence.
Dépourvu, s. qui n'a pas, qui manque.
Dépravation, s. esprit et cœur, s. action, s. cor-
rompu.
Depuis, s. préposition qui se dit d'un temps relatif à
un autre sans interruption, s. de conduire l'in-
dex d'un pointa un autre. — Dès, n'exprime que
le commencement de la chose sans ajouter l'i-
dée de la continuation, signe de préposition,
DER — 90 — DES
Déraciner, s. nat. de déraciner une plante.
Déranger. Mettre différentes choses en désordre, s.
de prép. s. rang-er.
Déréglé, s. règle, s. de prép., et les déranger avec
l'index s'il s'ag'itdes mœurs, s. cœur.
Dérision, s. rire de quelqu'un, air moqueur.
Dernier, s. compter, 1, 2. 3, 4, 5, 6, s. fin.
Dérober, s, regarder de tous côtés pour voir si on
est aperçu, couvrir la main droite de la main
gauche et puis prendre.
Dérogation, s. lois, tous tous soumis, s. vous pas.
Déroute, s. armée vaincue, s. soldats, s. fuir à
toutes jambes, un par ici, l'autre par là, l'un
d'un côté, l'autre par un autre endroit.
Derrière, s. poser le dos des deux mains sur les
reins.
Dés. N'exprime que le commencement de la chose
sans ajouter l'idée de la continuation, s. de prép.
Désagrément, s. agréable au cœur pas, s. contraire.
Désarmer, s. ôter les armes à quelqu'un.
Désastre, s. grand malheur.
Désavouer, s. dérober et en détournant la tète dire
c'est moi et puis devant les autres ce n'est pas
moi.
Descendre, s. nat.
Désennuyer, s. de prép. s. ennuyer, bayer et puis
allerjouer.
Dé.sert. s. arbres partout, s. homme tout seul.
Déserter, s. soldat qui laisse ses armes et s'enfuit.
Désespérer, s. espérer, désirer pas, s. de prép.
Se désespérer. Se livrer aux fureurs du désespoir, s.
arracher les cheveux.
DES — 91 — DES
Déshabiller, s. nat.
Déshabituer, s. écrire, travailler d'abord avec beau-
coup de facilité, ensuite très difficilement avec
«^a;^ pendant.
Deshoninête. s. des, s. honnête, h. man. de respect
adj., s. pas, s. contre la pureté et la décence,
Deshonnelr. s. de prép., s. honorer h. man. avec
respect.
Désirer, s. regarder quelque chose fixement en la
dévorant des veux, étendre vers cet objet les deux
bras du côté gauche et les rapprocher de soi à
plusieurs reprises en pliant les objets dans la
paume de la main. Espérer., même s. mais ajou-
ter oui oui. — Cela me viendra. — Avoir con-
fiance, s. désirer, espérer, s. parce que Dieu est
bon.
Dès lors. s. de prép., s. présenter l'index droit ren-
versé à une certaine distance de soi.
Désobéir, s. commencer, s. va te promener. —
Obéir., s. commandement, s. acquiescement des
mains et de la tète.
Désœuvré, s. travailler pas, s. bailler les bras
croisés.
Désoler, s. douleur, s. consolation pas, mais moins
fort que désespérer.
Désordre, s. ordre, s. des, tout pêle-mêle.
Despotique, s. seule règ-le, je veux en commandant.
Dessein, s. volonté pour.
Dessert, s. fruit, noix, etc., arranger les plats sur
la table.
Dessiner, s. nat.
Dessous, s, mettre une main sous l'autre.
DES — 92 _ DEV
Dessus, s. élever en tournovant une main sur la ta-
ble el mettre l'autre encore plus élevée.
Destinei!. s. montrer une chose el l'endroit où l'on
veut qu'elle soit placée, s. pour pas là, mais là.
Détacher, d^*" sens, détacher quelque chose qui te-
nait avec une épingle. 2* sens, tache sur un ha-
bit, s. laver, frotter, s. reste reste rien.
Détail, s. vendre marchandise, un peu à celui-ci,
un peu à celui-là ; 2*^ sens en parlant de récits,
s. expliquer, s. général pas, s. particulier.
Déterminer. 1'" s. doute, 2" s. oui ou non, s. fin, ou
bien. s. de prép., s. terme en frappant du tran-
chant de la main devant soi à une certaine dis-
tance.
Détestek. s. mettre les mains sur son front et les
retourner avec vivacité comme pour repousser
l'objet qu^on déteste et en même temps détour-
ner la tète avec un air qui exprime ce sentiment.
Détourneh. l*^' sens, quelqu'un lit et on va le dé-
tourner; 2" sens, 1" s. prendre un chemin, 2^ s.
en prendre un autre tout opposé, s. index qu'on
dirigée vers un point, et tout de suite on fait aller
au contraire.
Détresse, s. grande douleur d'esprit.
Détroit, s. mer, passage pas large, d. manuel.
Détruire, s. bâtir pas, s. rouler ses deux mains
comme pour représenter qu'on fait tomber une
muraille. — Démolir^ s. déplacer les pierres les
unes après les autres.
Deite. s. devoir, substantif, féminin.
Devant, s. présenter la paume de la main devant
la figure de quelqu'un.
DÉV — 93 — DIE
Développcr. s. envelopper une chose cl ]a déve-
lopper.
Devenir, s. de prép., s. venir, et pour lexpl. elle
était grasse elle est devenue maigre.
Dévider, s. nal.
Deuil, s. habit noir, crêpe au chapeau, mousseline
sur la manche.
Deviner. Les deux mains fermées, pair ou non.
Dévoiler, s. nal. doter un voile.
Devous. s. frapper la table du bout dclindcx a plu-
sieurs reprises.
Dévorer, s. manger avec avidité et la montrant par
les yeux agités, pour explication, les loups dé-
vorent les agneaux.
Dévotion, s. mains jointes, veux baissés, air sanc-
tifié.
Deux, s nombre qui double l'unité.
Diable, s. griffe, figure horrible, s. malice pour
commettre un péché.
Diacre, s. étole en bandouillère.
Diadème, s. bandeau sur le front, couronne sur la
tête.
Diagonale, s. nal.
Dialogue, s. deux ou trois personnes parler alterna-
tivement, s. air aisé et enjoué.
Diamant, s. pierre dure, s. briller, s. précieuse.
Diamètre, s. ligne qui passe par le centre d'un
cercle.
Dicter, s. dire, s. commander, s. écrire.
Dictionnaire, s. dire, s. commander, s. écrire, lire.
Diète, s. manger peu, s. santé.
Dieu. s. élever la main droite vers le ciel, s. adorer
DTF — 94 ~ DIM
Dieu, lui grand respectable, moi petit, moi rien
devant lui, en s'humiliant vers la terre, et dans
l'expl. on détaille que c'est un esprit infiniment
parfait, créateur du ciel et de la terre, de la mer
et de toute chose, etc.
Différent, s. regarder les deux index puis les écar-
ter, s. pas le même ; 2^ sens, dispute, s. contre.
Difficile, s. croiser les index sur le front en se
mordant la lèvre et faisant des yeux qui annon-
cent un grand embarras.
Difformité, s. forme, s. de prép. en faisant la gri-
mace.
DiFFis. s. discours, lâche, trop étendu.
Digérer. 1'"' s. manger, s. passer l'index sur la poi-
trine en s'arrètanl à l'estomac; 2'^ s. broyer en
frottant les deux poings fermés vis-à-vis l'es-
tomac.
Digne, s. de jnan. qu'on élève en signe de respect,
s. mérite en frappant dans la main les doigts
réunis.
Digue, s. eau qui roule avec précipitation, s. amas-
ser de la terre, en faire une espèce de mur.
Dilater, l*^' s, cœur fermé avec les deux poings
fermés; 2° s. les séparer doucement l'un de l'au-
tre avec un air qui annonce qu'on s'en trouve
bien.
Diligence, s. travailler avec vivacité, long pas, s.
voies les plus courtes.
DiMAiscHE. s. jour travailler pas, assister à la messe,
prier Dieu.
Dîme. s. curé, s. compter jusqu'à dix, prendre la
dixième, à moi cela.
DIM — 95 — DIS
Diminuer, s. augmenter, puis avancer à diverses
pauses le pouce sur le petit doigt.
Dîner, s. manger à 12 heures ou bien soleil au
midi.
Diocèse, s. terrain, s. évêque, s. commandement.
Dire, de man. porté à la bouche en remuant les
lèvres.
Direct, s. qui va tout droit.
Directeur, s. conduire dans, s. spirituel, cons-
cience, ou dans les affaires.
Diriger, s. confessionnal, s. parler doucement, s.
à, à, à, pas, s. à, pas, à, oui.
Diriger les affaires, même s. mais s. administrer.
DiRiMANT. s. acte écrit, s. défaut, s. casser et dé-
chirer.
Discerner, s. même nature pas, et pourl'expl. un
écu de six franc et un louis d"or pas de même.
Discerner le bien du mal, s. comparer les deux in-
dex, s. un bon excellent et rejeter Tautre.
Disciple, s. écouter quelqu'un qui instruit, s. sui-
vre, subst.
DisciPLiiNE. s. plusieurs cordes ensemble avec des
nœuds de distance en distance, s. s'en donner
sur le dos.
Discorde, s. cœurs unis pas, s. maris et femmes,
parents et amis, se disputer, se battre.
Discours, s. dire à plusieurs, s. air noble.
Discrétion, s. dire pas, le pouce sur la bouche chut
avec un air réfléchi.
Disert, s. discours facile, clair, s. faible et sans
le u .
Disette, s. manque des choses nécessaires à la
vie.
DIS — 96 — DOC
Disgrâce, s- roi qui aime quelqu'un, le comble de
bienfaits, s. plus Técouler, il le chasse.
Disparité, s. comparer ensemble, s. semblable pas,
s. séparer les deux index.
Disparaître, s. retirer proraplement la main droite
perpendiculairement devant la main g-auclie
dont le tranchant est perpendiculaire, puis le
geste de quelqu'un qui s'écrie ha !
Dispendieux, s. compter de l'argent beaucoup, beau-
coup.
Dispense, s. roi qui commande à plusieurs de faire
quelque telle chose, s. permettre à une ou deux
personnes de ne pas faire la même chose.
Se disposer, s. façonner son cœur, comme on fa-
çonne de l'argile.
Dissimuler, s. devant faire politesse el le dos tour-
ner se moquer.
Dissiper, s. tète évaporée.
Distance, s. montrer un lieu A ensuite un autre
point B, étendre le bras droit pour faire voir l'é-
loionement de l'un à l'autre.
Distinguer, s. un pas l'autre, exemple de deux écus
de six francs.
Distribuer, s. donner à plusieurs.
Se divertir, s. nat. s. beaucoup étudié, tête fati-
guée, s. dissipation.
Diviser, s. faire avec le tranchant de la main cette
figure.
Divorce, s. mari el femme l'un d'un coté et l'autre
de l'autre.
Docile, s. supérieur qui commande, s. faire tout
avec un air soumis, doux et facile.
DOC — 97 — DOS
Docteur, s. science, s. chausse sur l'épaule gauche.
DocTitiNE. s. radical de la chausse de docteur, s.
science, s. écriture, substantif féminin.
Dodu. s. poulet, prendre la chair à pleines mains.
Dogme, s. vérité de la religion, s. croire, s. il
faut.
Doigt, s. nat.
Domaine, s. terre, maison, s. à moi tout cela, et
puis étendre les mains devant soi comme pour
souverain.
Dôme. s. maison au-dessus, voûte, fîg-ure demi-sphé-
rique.
Domestique, s. servir à la maison, s. homme.
Domicile, s. endroit oii l'on mange, couche, tou-
jours en posant la main sur la table pour sta-
bilité.
Dominer, s. être maître, avoir pouvoir et autorité,
2*^ s. vouloir l'emporter sur les autres.
Dominicale. Oraison dominicale, s. prière à Dieu
qui commande en retournant vers soi l'index.
adjectif féminin.
Dommage, s. perte, malheur, et pour exemple, les
bestiaux vont dans les blés et les ravagent.
Dompter, s. renverser et fouler aux pieds.
Donc. s. frapper la table de l'index, adverbe.
Donner, s. nat.
Dont. s. d man. relatif qu'on rapporte sur le mot
précédent.
Dormir, s. nat.
Dortoir, s grande chambre, s. alcôves et lits à la
file les uns des autres, s, dormir.
Dose. s. faire une médecine, pour la composer
6
DOT ^ 98 — DRE
prendre des drog-ues par ici, assez, par là tant
encore assez.
Dot. s. fille à marier, ou religieuse, s. père et mère,
compter une somme d'argent.
Douaire, s. homme qui veut se marier, s. donne à
sa femme tel bien, tant d'arg-ent après sa mort
pour lui appartenir.
Douane. Lieu déballer les paquets, s. payer entrée
dans la ville.
Double, s. montrer une chose, en mettre une autre
dessus, un, doux.
Doucement, s. vile pas, agiter les deux mains très
légèrement, doucement, doucement.
DoucEun. s. porter l'index à la bouche comme si on
goûtait du sucre ou du miel, s. lécher ses lè-
vres ; T sens, esprit, cœur sociable [avec tout
le monde, ne relDuter personne, manière hon-
nête.
Douleur. Agiter fortement et avec grimace les
poings fermés devant i'estomac et montrer l'en-
droit ou l'on sent la douleur, la tète, le bras, etc.
Douter, s. si dubitatif à l'infinitif.
DoYE.N. s. société, s. le plus vieux, 1".
Dragée, s. petite graine dure et blanche porter à la
bouche, s. bonbons.
Dragon, s. gros serpent qui a des ailes; 2* sens,
soldats, fusil, épée, monter à cheval, en descen-
dre et combattre à pied.
Drapeau, s. armée, s. linge porté en haut d'ime
perche et qui va au gré du vent, fleurs de lis
dessus.
Dresser, s. uat. de dresser une chose courbée.
DRO — 99 — ÉBA
Dkogue. s. malade, s. prendre tantôt d'une petite
fiole, tantôt d'une autre, et en donner au ma-
lade.
Droit, s. en zig-zag pas, s. diriger la main droite
devant soi, 2" sens, s. frapper sur la table de
l'index pour exprimer ce qui est dû, s. à moi,
3» sens, étudier le droit, s. assemblage des lois,
s. livre.
Drôle, s. homme débauché, s. gaillard et plaisant.
Duc. s. petit terrain, s. commandement de man.
DuÊL. s. combat de deux personnes à l'épée, au
pistolet.
Duplicité, s. simple, vrai pas, ruse et mensonge.
Dur. s. frapper sur la table du revers du doigt du
milieu.
Durant. Prép. s. de man. que l'on conduit devant
soi à plusieurs reprises, présent du participe.
Durcm;. s. venir, s. dur, et pourl'expl. le pain gardé
depuis plusieurs jours, ou bien, s. cire molle,
puis s. dure.
Durer, s. de maii. que Ton conduit devant soi à
différentes pauses.
Duvet. Petite plume douce.
E
Eau s. faire dans la main gauche un creux en for-
me de canal, y faire passer la droite, en pronon-
çant eau.
Eraughe. s peindre, s. quelques traits de crayons,
mais y ajouter des couleurs pour distinguer
ÉBL _ 100 — ECH
l'esquisse qui ne dit que le premier trait de
crayon.
Eblouir, s. regarder le soleil et fermer les yeux.
Eborgner. s. nat. de faire mal à un œil, ou de le
crever.
Ebranler, s. tâcher de faire remuer un arbre, s.
frapper la terre d'une hallebarde.
Ebuécher. s. casser une partie d'une dent.
Ecaille, s. ouvrir une huître et rejeter l'écaillé.
Ecarlate. s. rouge, rouge, s. qui fait fermer les
yeux, parce qu'il frappe à la vue et on se frotle
la joue.
Ecarter, s. de droite et de gauche, écarler des
mains la foule comme le font les suisses.
Ecclésiastique, s. tonsuré, sous diacre, diacre, prê-
tre, etc.
Echafaud. s. percher pour attacher des planches
sur le mur, s. ouvrier sur les planches; 2'^ sens,
s. charpente dressée, s. criminel conduit, s. tran-
cher la tête.
Echalas. s. bâton planté en terre appliqué contre
la muraille, s. soutenir les arbres et les bran-
ches.
EcHANSo.N. s. roi, s. présenter le verre sur une sou-
coupe.
Echantillon, s. couper une petite partie, une bande
de drap, s. comparer avec la pièce.
Echapper, s. oiseau qu'on lient dans une cage ou
dans la main et qu'on caresse, qui s'écliappo
quand on y pense le moins.
iMTHAitPi:. s. nat. d'avoir le bi"as en écharpe.
Echauffer, s. agir avec empreisement, être cssouf-
ÉCII — 101 — ÉCL
fié, purlor la main au front pour montrer la
sueur.
EcmoLLi!:. s. naf.
ÉcHiiviN. s. robe de palais, velours pour devant, s.
gouverner la ville.
Échine. Epine du dos.
Écho s. crier, s. montrer le lointain, et rapporter
l'index à roreille pour indiquer le réfléchisse-
ment de la voix.
ÉcLABOusruRE. S. jeter une pierre dans la boue et
montrer les taches éparses sur le visage et sur
les habits.
Éclair, s. feu subit dans l'air, s. un petit mouve-
ment avec l'air de surprise.
EcLAHîciR. s. agiter une bouteille on montre qu'elle
esl trouble, puis abaisser doucement les mains
pour la laisser reposer, s. clair en agitant dou-
cement les doigts un peu écartés.
ÉcLAiRCiR AU MORAL. Seus figuré : 1° regarder quel-
que chose, un livre ; 2° porter l'index sur les
yeux et sur le front, je ne vois pas, je n'en-
tends pas, s. expliquer, s. clair, s. air de satis-
faction.
ÉcLAiisEU. s. agiter les doigts de la main droite
pour exprimer la lumière et les conduire comme
si on éclairait les pas de quelqu'un. — An ?noral,
s. esprit^ s. éclairer.
Eclater, s. séparer les mains avec violence en di-
sant fortement paf.
Er.LiPSE. s. de la main gauche représenter le soleil,
s. faire passer devant la main droite, s. voit
plus.
6.
ÉCL — 102 — ECU
Ecluse, s. rivière, s. ouvrir la porte, s. couler, s
eau.
École, s. liou enfants qui apprennent.
EcoLiiiR. s. étudier, apprendre, s. porte-fouille sous
le bras.
Économe, s. régler la dépense en coniptant de l'ar-
gent, s. veiller atout, s. mettre de côté.
ÉcoT. s. manger à l'auberge, s. chacun payer sa
part.
Écouler, s. creuser la main gauche en forme de
canal en disant eau, puis poser le bout de l'in-
dex droit sur le bord et le long de la gauche à
différents points marquant que l'eau s'écoule
par là.
Écouter, s. nat. pencher un peu la tète et porter
l'index droit sur l'oreille comme pour l'ouvrir.
— Entendre, même s., mais on frappe à plusieurs
fois sur l'oreille de l'index comme pour dire
j'entends.
Écraser, s. nat. écraser une araignée, une pomme
cuite.
Écrier, s. de ???a;i. porter la main à la bouche comme
si on voulait en retirer quelque chose avec force;
ensuite l'é'ever vers le cic! en ouvrant la bouche
bien grande comme lorsqu'on cric. — Crier,
même s.
Ecrire, s. nal.
ïlcuEiL. s. mer, rocher, s. écarter le vaisseau, s.
craindre.
Écu.MÉMQUE. s. concile, toute, toute l'église.
Écurie, s. petite maison, chevaux, manger, dormir.
l'Icut-soN. s. tracer un rond ou ovale, s. graver des
armes dessus.
ÉDI — 103 — EFF
Édifier. Même s. qae construire en mettant les
deux mains les unes sur les autres par ordre,
mais on v ajoute s. bien ou beau qu'on convient
à ridée d'édifice.
Édifier au moral. Donner bon exemple, en écri-
vant sur le dedans de la main el la présentant,
puis le s. air dévot.
Édit. s. e, s. dit, s. roi, s. commandement, s. affi-
cher et publier.
ÉoiTEun. s. corriger un livre, s. imprimer, s. af-
ficher.
Éducation, s. nourrir, instruire un enfant, s. le re-
présenter^ croître, s. grand, s. fin.
Effacer, s. nat. d'écrire et sur le champ effacer.
Effaré, s. air et maintien, hagard, les yeux qui
tournent de tous côtés avec un extérieur troublé.
Effarouché, s. appeler un chat, faire du bruit et le
représenter courant à toutes jambes.
Efféminé, s. faible comme une femme, aimant la
parure, les eaux de senteur.
Effervescence, s. eau sur le feu. s. commence tant
soit peu à bouillonner.
Effet, s. fait, s. de.
Efficace, s. produire son effet, s. oui, oui certain,
en frappant sur la table d'un air qui annonce
que la chose sera.
Effigie (Client la place de la chose même/, s. voleur
qui a pris la fuite, s. faire son portrait et l'atta-
cher à la potence.
Efflanqué. Flancs creux, maigres et allonorés.
Efforcer, s. nat. de tirer à soi une chose avec
force avec les bras raidis et qui montre la résis-
tance qu'ils ont à vaincre.
EFF — 104 — EL.V
Effrayer, s. nat, en voyant quelque chose de su-
bit, par exemple, ou lire son épée de son fourreau
pour nous tuer.
Effréné, s. frein à la bouche pas, s. laisser aller
devant soi; au ligure, s. cœur corrompu.
Effronté, s. e, s. porter la main au front cl mon-
trer de l'impudence, adj.
Effrontément. x\d verbe.
Effusion. Grande démonstration d'amitié et de con-
fiance.
Egaler, s. remuer les deux index l'un contre l'au-
tre, de manière que l'un surpasse, ensuite les
joindre juste de sorte qu'ils ne dépassent pas ;
à l'égard de, s. e, s. élever la paume de la main
devant, s. figuré, s. de.
E ;arer. s. tracer la route avec les deux mains et y
marcher, puis s'en écarter avec l'air de dire je
ne sais plus où je suis.
Egayer, s. montrer d'abord un visage triste, une
mine allongée, puis montrer de la gaîté, s. rire,
s. s'amuser.
Eglise matérielle, s. comble de maison, s. tour et
clocher, s. croix au-dessus.
Eglise de J.-C. s. assemblée des fidèles, trois cou-
ronnes pour représenter le tiare du Pape, s.
croix au-dessus.
Egoïste, s. parler beaucoup de soi, rapporter tout
à soi, indifférent pour les autres.
Egout. s. eau qui coule dans les ruisseau.x, s. creux
où elles vont toutes aboutir.
Elargir, s. étroit, s. nat. d'élargir un corps, une
robe.
ÉLA — 105 — EMB
Elastiquk. s. plier une baleine, s. par sou ressort
reprendre son premier état.
Elégance, s. pensée écrite, s. agréable et bon à l'o-
reille, s. comme la règle.
Élégie, s. chanson triste, s. air douloureux.
Eléments, s. l'air, l'eau, la terre et le feu ; 2*^ sens,
premier principe d'une science.
Elever au moral, s. e, s. lever qui s'exprime en le-
vant par gradation les deux mains, les paumes
en haut, s. instruction, s. apprendre.
Elever. Même s. mais avant le s. de préposition.
Eluîe, s. montrer du doigt plusieurs personnes que
l'on regarde avec allenlion, s. laisser toutes les
autres et en prendre une que l'on conduit à quel-
que dignité, supérieur, curé, évêque, etc.
Elocdtion. s. parler et y ajouter le s. du latin pour
faire voir qu'il vient d'eloqui.
Eloge, s. e, s. louer, substantif.
Eloigner, s. de prép., s. poser l'index droit sur le
bout de rindex g-auche, avancer celui-ci devant
soi en montrant le lointain.
Eloqlence. s. écrire ou parler, s. manière vive et
persuasive.
Elu. Choisi de Dieu.
Embarrasser, s. chemin, s. représenter de l'em-
barras avec les deux mains, on ne peut pas
avancer.
Embarrasser au moral, s. interroger quelqu'un et
montrer son embarras à répondre, dans son air,
ses yeux, son maintien en regardant la route de
côté et d'autre.
Embellus. s. faire, s. beau en passant la main sur
EMB — 106 — EMP
tout le visage, mellant du rouge et quelqu'autro
détail de toilette, s. e, man.
Embonpoint, s. g~ros ventre, joues à pleines mains,
Embrasru. s. feu çà et là, montrer le brasier ardent
puis la main à la joue pour représenter le roug-e
et l'ardeur.
Embrasser, s. nat.
Embûche, s. piège caché tomber dedans, s. air de
snr()rise, s. vous avez de la malice.
Embuscade, s. soldats cachés dans un lieu secret, s.
chut et reg-arder de côté et d'autre, s. tomber
tout à coup sur l'ennemi.
Emerveiller, s. e, prép., s. admirer, s. frottement
" des mains.
Eminence. s. rase campagne, s. petite hauteur au-
dessus ; 2" sens, litre de cardinal.
Emmancher, s. nat. d'emmancher un balai.
Emmanuel, s. Dieu avec nous.
Emmener, s. mener d'une main et de l'autre le s. en
à plusieurs reprises.
Emolument, s. charge ou dignité, s. rapporte tant
d'argent, mettre dans sa poche.
Empailler, s. nat. d'empailler une chaise.
Empêcher, s. présenter la main comme pour empê-
cher quelqu'un de passer.
Empereur, s. cordon bleu, s double couronne.
Emphase, s. parler d'un air pédant et affecté.
Emplette, s. acheter et montrer la chose.
Emplir, s. nat.
Employer, s. faire les s. nécessaires pour emplover
dilTérents matériaux, comme piàtre et bois, etc.
Empoisonner, s. mêler quelque chose dans un
ÊMP — 407 — END
verre en cachette avec un air de méchanceté,
s. boire, s. douleur d'estomac ot s. mourir.
Emporter, s. en, s. porter.
Emulation, s. grand désir d'apprendre comme les
autres.
Emule, s. montrer deux persannes qui apprennent,
s. tous les deux, s. égaux, ensuite le s. opposer
l'un à l'autre.
En. s. descendre l'index perpendiculairement et en
appuyer l'extrémité sur la table.
Enceinte, s. maison et montrer la cour et jardin tout
au tour.
Encens, s. présenter l'encensoir y mettre de l'encens
et le bénir.
Encensep.. s. nal.
Enchaîner, s. en, s. chaînes en faisant dos anneaux
avec les deux index et les pouces, et les mettre
aux pieds et aux mains.
Enchanter, s. en, s. chanter, s. frottement des
mains.
Enclin, s. penchant du cœur, s. à.
Encolure, s. le col d'un cheval qui porte bien la
tête.
Encore, s. présenter la main pour recevoir de l'ar-
gent en secouant la tête pas assez, encore, en-
core en frappant de l'index sur la table, puis
ajouter de l'argent, frapper une seconde fois.
Encourager, s. allons, allons peur pas.
Endormir, s. en, s. dormir, et pour exemple bercer
un enfant.
Endroit, s. décrire un cercle devant soi et y porter
la main en le montrant.
E>;D - 108 — E>G
Endurcir, s. en, s. durcir, et pour l'exp. pain garrlé
depuis plusieurs jours, ou bien cire molle, puis
s. dur.
Endurer, s. en, s. durer, s. souffrir.
Endurer, patienter, s. en, s. durer avec l'air du vi-
sage qui montre la patience.
Énergie, s. discours, s. force intérieure.
Énergumène. s. diable entré dans le corps, s. faire
des contorsions horribles.
Enfant, s. emmaillotler, bercer, porter dans ses
bras.
Enfer, s. feu, s. précipice, s. toujours.
Enfermer, s. en, s, fermer les deux battants,
s. clef.
Enfiler, s. nat.
Enfin, s. en, s. fin en prononçant ha ! pour mon-
trer la satisfaction dètre arrivé à son but.
Enflammer, s. en, s. feu, s. flamme.
Enfler, s. nat. d'enfler une vessie en soufflant
dedans.
Enfoncer, s. en, enfoncer les doigts réunis de la
main droite dans la main gauche, mais très len-
tement.
S'enfiir. s. en, s. fuir promptement.
Engager, l*"" sens on pousse doucement le coude de
quelqu'un avec un air engageant, 2" sens, s. re-
cevoir de l'argent, s. cocarde.
Engendrer, s. père à l'inlinilif.
Engourdir, s. picotement puis montrer les jambes
et les pieds qu'on ne peut poser à terre, ni re-
muer.
Engraisser, s. manger beaucoup, s. gros ventre,
grosses joues qu'on prend à pleines mains.
ENI — 109 - E.\T
Emgme, s. prép. : cacher et obscur, s. devinez.
Enjoint, s. en, s. joindre les mains, s. commande-
ment.
Emvrer. s. boire, s. encore un coup, puis un autre,
encore un autre, ne plus se tenir sur les jambes,
à moi muraille.
Enlever, s. en, s. lever avec force.
EiNNEMi. s. homme contre, qui se combattent,
2" sens, s. cœurs opposés en repoussant de la
main gauche.
EN^uYER. s. bailler, étendre les bras.
Énorme, s. grand, grand, grand, s. trop grand, ou
bien trop gros s'il s'agit de la grosseur.
Enquête, s. juge qui commande de chercher de tous
côtés.
Enrhumer, s. porter la main à la poitrine, et
tousser.
Enrichir, s. en, s. compter de l'argent dans la main,
beaucoup et se frotter les mains pour montrer
combien on est aise.
Enseigne, s. perche contre une maison, enseigne au
bout, vin à vendre.
Enseigner, s. parler à plusieurs, s. mettre dans la
tête.
Ensemble, s. en, et les deux mains appliquées l'une
contre l'autre en faisant le s. d'assembler.
Ensevelir, s. nat. d'ensevelir un mort.
Ensuite, s. en et faire suivre la main gauche de la
droite vers le côté.
Entasser, s. nat. de pousser contre la muraille de
la neige avec les deux mains, ou de la terre dans
un tas.
7
EM — 110 — ENT
Entamkr s. nat. de coujDer i'exlrémilé d'un pain.
Entendue, je- sens, porler l'index à l'oreille el la
frapper à plusieurs fois, 2' sens, l'index à l'oreille
puis au fronl.
Enteuukr. s. en, s. faire un cercle.
ENTÈrER. s. ne sortez pas il pleut il neige, je veux
sortir, n'en faites rien, je sortirai et montrer tout
l'air de l'enlètomenl.
Enthousiasme, s. feu dans l'esprit, s. parler d'un
air Iransporlé. s. ho que cela est beau.
Entier, s. conduire le t. man. de la lète jusqu'au.x
pieds en prononçant tout, tout, et aux pieds on
fait le signe de fin.
Entièhement. s. commencement jusqu'à la fin.
Entourer, s. en, s. faire un cercle.
Entrailles, s. intérieur, boyaux, cœur, etc.
Enti'.aîner. s. en, s. arracher quelqu'un par son
habit, il résiste, mais il faut le traîner à terre.
Entre, s. entrouvrir les doigts de la main gauche
et y faire passer successivement le tranchant de
la main droite.
Entrepôt, s. enlre, s. poser, s. différentes marchan-
dises.
Entreprendre. 1 "■ sens, s. entre, s. prendre, 2*'sens,
commencer à faire.
Entrer, s. nat., on approche l'extrémité des mains,
on les sépare comme pour représenter une porte
qui s'ouvre, ensuite on fait rentrer les mains
rapprochées.
Entretenui. s. enlre, s. tenir, 1«^ sons, causer,
parler avec plusieurs, 2» sens, fournir le néces-
saire, mêmes, radical, mais on ajoute donner du
pain, etc.
ENT _ 111 _ ÉPI
E>TREV0iR. S. entre, s. voir, on se met la main sur
les yeux les doigts tant soit peu entr'ouverts.
Enveloppeu. s. nat.
En vain. s. en, s. pour rien, adv.
Envers, s. en, s v. man.^ tourné vers la personne
ou la chose.
Envier, s. mordre le petit bout du doigt et regarder
avec deux yeux jaloux. — Jalouser, regarder de
travers et avec peine les bijoux, l'ajustement, la
figure d'un autre et le signe de désir.
Environner. 11 ne faut pas confondre avec entourer,
celui-ci demande un cercle parfait, mais envi-
ronner exige une espèce de cercle plus grand et
inégal comme on voit d'une province dans une
carte géographique, à peu près cette figure.
Envisager, s. regarder le visage, s. en, s. visage.
Envoyer, s. commander à quelqu'un, s. à montrer
le lieu.
Épargner, s. las, s. en tirer, un peu pour manger
ou s'habiller, puis faire signe de mettre le reste
de côté sous la clef.
Epargner quelqu'un, s. donner des coups, des souf-
flets à quelqu'un, ensuite, montrer un petit en-
fant que l'on ménage, lui non, oh, oh, le pauvre
petit.
Épars. s. morceaux par ici, parla, dispersés.
Ephod. s. habit des prêtres juifs, blanc, sonnettes
au bas.
Épi. s. de la main, représenter le tuyau mince qui
pousse, s. graine au haut et pencher un peu
le sommet de l'épi en le montrant agité par les
vents.
EPI _ 112 — ESC
Epices. s. poivre, sucre, sel, etc. s. en mettre sur les
[jlals.
Epilogue, s. livre, s. dernier chapitre.
Epiphanie, s. fête de la manifeslalion, s. trois rois
adorer, J.-C.
Épitaphe, s. pierre sur le tombeau, s. écrire
dessus.
Epitalame. s. mariage, s. chanson.
Epithète s. substantif, adj. joint.
Epitre. s. lettre des apôtres, s. avant l'évangile.
Époque, s. diriger l'index vers un point fixe, de là
compter les années.
Epol'Saille. s. action de dire au prêtre oui, je prends
pour mon épouse et pour mon mari.
Equestre, s. statue, s. homme représenté à cheval.
Equilibre, s. balancer les mains, s. mettre de ni-
veau.
Equité, s. balance, s. égale, s. bien. — Iniquité, s.
balance inégale, s. péché.
Equivoque, s. mot à double sens, s. ditîérends en
remuant la tête pour exprimer qu'il y a quelque
chose de caché.
Érésipèle. s. maladie de la peau.
Ermite, s. forêt, désert, s. homme vivre en
prière.
Erreur, s. mensonge dans l'esprit, croiser les index
qu'on agite devant le front.
Escadre, s. assemblée des vaisseaux, s. combattre
l'ennemi.
Escadron, s. soldats à cheval rangés en bataille pour
combattre rennemi.
Escalade, s. muraille de ville, s. appliquer des
échelles, s. monter, s. prendre la ville.
ESC — H3 — ESP
Escalier, s. monter un étage d'une main, s. degré
pour y monter en élevant alternativement les
index l'un sur l'aulre.
Escarmouche, s. deux armées en présence l'une de
l'autre, s. partie de soldais qui se détachent des
deux côtés et font quelque décharg-e de coups de
fusil, s. inviter à combattre avec l'air de
défier.
Escarpin, s. soulier à mince semelle.
Escient. (Pleine connaissance de ce que l'on fait)
à ton escient, s. toi, sachant, s. biens pas à toi.
Esclavage, s. servir, s. les fers aux pieds et aux
mains.
Escorte, s. troupe de gens armés, s. accompagner
quelqu'un pour le défendre.
Escrime, s. s'exercer à faire des armes, s. le poing
sur le côté gauche en garde là.
Escroc s. voler adroitement en filoutant, s. cro-
quer.
Espace, s. serré, rétréci pas, s. étendre le bras au-
tant que l'on peut en décrivant un demi cercle
devant soi.
Espalier, s. arbres, s. attacher les branches contre
la muraille d'une figure plate.
Espèce, s. présenter le tranchant de la main sur une
table et le repousser à différents points, pour
l'explication on montre aux sourds et muets
un panier divisé par cases dans lequel il y a
des liards, des pièces de 12 fr., de 24 fr. et des
écus.
Espèces sacramentelles, s. rondeur, s. goût du
pain et du vin, s. pain ni vin plus, c'est J.-G.
ESP — 114 - ESS
Espérer, s. désirer, qui s'exprime en regardant une
chose fixement en la dévorant des yeux, étendre
vers cet objet les deux bras du côté gauche et
les rapprocher de soi à plusieurs reprises, en
pliant les doigts dans la paume de la main, puis,
s. oui, oui, cela me viendra.
Espièglerie, s. enfant, s. vif et éveillé, s. faire des
tours de petites malices.
Espiox. s. air de ne pas faire attention et cepen-
dant regarder tout ce que l'on fait, s. aller en-
suite rapporter un tel a fait cela, un autre telle
chose.
Espoir, s. espérer, s. subs. masculin.
Esprit. Porter l'index droit au front, siège de l'es-
prit, frapper doucement à plusieurs reprises avec
l'air d'annoncer bon, bon.
Esquisse, s. peindre, s. quelques coups de crayons
jetés à la légère.
Esquivé, s. pierre qui tombe, s. se retirer avec légè-
reté et promptitude.
Essaim, s, abeille, s. assemblage, s. voler ensemble
tout autour de la ruche.
Essayer, s. nat. d'essayer un habit ou des sou-
liers.
EssEMEN. s. juifs, s. vivre en retraite, prier, vie
contemplaire.
Essence DE DiEL". Dieu est partout, voit tout, connaît
tout, peut tout, entend tout, gouverne tout, etc.
Essieu, s. roue de charrette, passer une de bois rond
par le moyeu des roues.
Essor, s. action qui s'élève de terre dans les airs,
s'agiter les coudes en fQrnrie d'ailes.
ESS — Ho — ETE
EssiYKu. Mains mouillées, el les essuyer.
Estafilade, s. longue coupure au visage.
Estampe, s. passer la main sur la figure, s. peindre,
s. papier passer sous la presse.
Estimer. 1'^'' sens, s. esprit, s. e. man. avec le s. de
respect, 2^ sens, juger ce que vaut une chose, s.
tonir la chose tantôt d'une main, tantôt de
l'autre d'un air dubitatif, enfin d'un air décidé
frapper sur la table en disant par ses gestes cela
vaut tant.
EsTaopiER. s. bras, jambes cassées, s. les laisser
agités comme morts.
Ex, s. le bras droit courbé, agiter légèrement la
main comme pour repousser quelque chose de
gauche à droite.
Etable. s. maison, bœufs, vaches, râteliers, s.
avancer la tête pour arracher du foin.
Etablir, s. e.man.,s. frapper la table du dedans
des deux mains, s. commandement. — Instituer,
s. /. man. et même s. qu'établir.
Etage, s. maison divisée par hauteur, 1,2, 3.
Etain. s. argent pas, s. plier aisément.
Etaler, s. marchands qui étalent leurs marchan-
dises.
Etamine. s. étoffe, habit ou soutane mince, poil
dessus.
Etang, s. réservoir d'eau douce s. nourrir poisson,
s. écluses.
Etat. s. être substantif, puis pour empire on mon-
tre une étendue de pays.
Eté. s. temps chaud, s. couper les blés.
Eteindre, s. nat. d'éteindre une chandelle, le fou en
y jetant de l'eau.
ETE — 416 — ÉTR
Etendard, s. soldats à la g-iiorre, s. drapeau an bout
d'une perche.
Etkndhr. s. étendre les bras, du linge pour
sécher.
Eterisité. s. toujours en remuant les bras avec le
/. man. connme pour faire des cercles, s. fin point,
s. adjectif substantiiîé.
Eternuer. s. nat.
Etheré. Air, s. cercle du ciel, s. plus haut.
Etique. s. homme maigre et sec, la peau et
L-^s os.
Etiquette, s. flacon, s. papier dessus avec une ins-
cription.
Etoffe, s. tissu de fil, soie, laine, etc., pour faire
des babils, on montre e. man.
Etoile, s. nuit, de l'index montrer différents points
du firmament, s. briller.
Étole. s. nat.
Etonnant, s. laisser aller devant soi les deux mains
avec un air surpris disant oh, oh, de quelque
chose de subit.
Etonner. Même s.
Etourdir, s. frapper l'oreille de l'index, agiter
les mains devant le front, et se boucher les
oreilles.
Étourdi, s. agir avec précipitation, la tête en l'air,
s. réflexion pas.
Etrange, s. l'usage ordinaire pas, s. contre.
Étranger, s. de ce pays pas, s. avancer les deux
bras agités vers le côté droit en tournant la tête à
l'opposé.
Etre. Verbe auxiliaire qui sert principalement à
ÉTR — 417 — ÉVI
joindre los afljcclifs aux subslantifs, il s'exprime
en passant la main droite sur le revers de la gau-
che, les séparer et les poser sur la table, mais il
faut remarquer qu'on dirige les mains veis le
lieu où sont les personnes ou les choses dont on
parle, par exemple, les saints sont dans le ciel, le
mot sont s'exprime en présentant vers le ciel les
paumes des deux mains.
Étrenne. s. l*^"" jour de l'an, s. donner un alma-
nach.
Etroit, s. large pas, s. rapprocher les deux paulmes
de la]main.
Etudier, s. lire et mettre dans sa tète, s. nat. d'un
écolier qui étudie sa leçon.
Etui. s. avec les deux mains fermées les unes sur les
autres faire comme si on ouvrait un étui, s. met-
tre des épingles et le fermer.
Etymologie. s. source des mots, ce dernier s'ex-
prime ainsi : l'^'' parler, 2^ poser l'm. man. sur
les lèvres comme pour terminer la parole.
Evangile, s. livre, faire une croix avec le pouce,
l'embrasser en sig'ne de respect, s. l'encenser.
Eucharistie, s. présenter la sainte hostie sur le ci-
boire et la montrer ecce agmis dei, on omet le
s. donner pour distinguer de la communion.
EvÊcuÉ. s. terrain de l'évêque qui s'exprime pour
la croix sur la poitrine et la mitre.
Eveiller, s. dormir, s. éveiller.
Evektail. s. nat.
EvERSiox. s. renversement total.
XjVidence. s. voir, s. clair avec l'air du contente-
EVI _ 118 — EXG
menl d'une personne qui dit oui, oui je vois
bien.
Eviter, s. apercevoir quelqu'un, de l'index on mon-
tre qu'on ne veut pas en appiocher on s'écarte
subtilement en prenant une autre route et crai-
gnant d'être vu.
Eux. Pronom relatif pluriel de la S*" personne, s.
e. man. que l'on promène à différents points de-
vant plusieurs personnes.
Exact, s. comme rè^le. s. faire tout.
Exaction, s. droit, s. faire payer plus ou trop.
Examiner, s. regarder soigneusement ses deux
mains en la retournant en tous sens, 2* sens in-
terroger quelqu'un, s. bien où mal, 3*' sens, s.
radical d'examiner, s. conscience, s. péché.
Exaucer, s. prier Dieu. s. Dieu écoute, s. ac-
corder.
Excellent, s. goûter en portant l'index droit aux
lèvres, s. bon, bon, puis élever la main directe-
ment au-dessus de la tête avec un air de com-
plaisance.
ExcEPiEK. S. tout. s. un ami à l'écart.
Excès, s. bornes, limites, s. au delà.
Exciter, s. allons, allons faites cela.
Exclamation, s. piirter la main à la bouche les
doigts léunis comme pour en faire sortir la
voix, s. l'élever bien haut en l'air avec l'air d'ad-
miration ou de douleur selon les circonstances.
Excommunier, s. ex., s. communion pas, s. chassé de
la société des fidèles.
Excursion, s. ex., faire une sortie sur le pays en-
nemi.
KCX — 119 — EXP
Excuser, s. interroger, je ne sais pas, s. gronder, s.
j'ai été malade, s. pardon.
Exécuter, s. accomplir, s. finir ; 2^ sens, faire mou-
rir, prendre, rouer.
Exemple, s. tracer quelque chose sur la main gau-
che et la présenter, s. faire comme, exemple de
conduite, s. bonnes actions, s. faire comme,
exemple pour e'claircir, s. pour, s. expliquer.
Exercer, s. e maii., s. faire quelque chose sou-
vent ; 2'^ sens, faire faire Texercice aux soldats ;
3" sens, apprendre et répéter.
Exhalaison, s. air, vapeur sortie de la terre ou du
corps.
ExHÉRÉDATiON. S. fils exclus de l'héritage de son
père.
Exhorter, s. prêcher, s. pousser l'épaule avec un
air eng-ageant.
Exhumation, s. corps enterré, s. ordre de justice, s.
Tôler de terre.
Exiger, s. nal.il faut faire telle chose.
Exil. s. roi qui écrit, s. exclure du pays natal, en-
voyer loin.
Exister, s. être, s. vivant.
Exode. Deuxième livre de Moïse, s. sortie d'Egypte.
Exorciser, s. prier, faire des signes de croix, jeter
de l'eau bénite, s. chasser le démon.
ExoRDE. s. commencement du discours, s. se tenir
debout, s. lin, puis s'asseoir.
Expédient, s. affaire difficile, s. moyen de sortir on
disant Ah ; 2'' sens, utile bon pour.
ExpÈDiTiF. s. faire beaucoup, vite, vile, en peu do
temps.
EXP — 120 — EXT
Expérience, s. éprouver, fait plusieurs fois, s. sait
bien ; 2' sens, essayer, s. tenter si.
Expert, s. très habile dans telle chose.
Expier LES PÉCHÉS. Aumônes effacer ; prières effa-
cer ; jeûnes effacer.
Expirer, s. pousser plusieurs soupirs distinctement,
s. mourir.
Explicite, s. tirer des plis, s. enveloppe pas.
Expliquer, s. ôter des plis, avec les deux pouces et
les deux index on fait comme pour développer
un rouleau de rubans.
Exploit, s. action, grande grande, s. louange ; 2"
sens, présenter papier timbré ; s. paver ou en
prison.
Exposer. 1^' sens, s. présenter son corps et passer
auprès d'une muraille qui menace ruine ; 2'" sens,
exposer le Saint-Sacrement, on fait le s. de la
bénédiction comme si on avait le soleil entre les
mains et présenter les deux paumes des deux
mains comme pour mettre le soleil dans la
niche.
Exprès. En terme exprès ; 2'' sens, dépêcher un
courrier exprès, s. radical ex., s. près, mais on
y ajoute le s. de pour à dessein.
ExPRLMER. s. conduire l'index et le pouce de la main
droite jointe ensemble du fond de la poitrine les
faire sortir par la bouche et faire les. expliquer.
Expulser, s. conduire forcément à la porte, ne ve-
nez plus, s. menace.
Exquis, s. bon bon en goûtant, s. précieux, ordi-
naire pas.
Extase, s. esprit dans la contemplation du ciel, sen-
timents plus, les yeux fixes, le corps immobile.
EXT — 121 — FAB
Extérieur, s. intérieur en passant linrlex sous son
babil, s. pas ol présenter les mains les revers
tournés du côté du visage, ou bien montrer l'ex-
térieur d'une tabcilière.
ExTERMiNEii. s. agiter successivement Ics dsux bras
étendus et les deux poings fermés, mais d'une
manière bien marquée et avec force en les tour-
nant vers la terre.
Externe, s. qui vient du dehors, s. bomme.
Extinction, s', action déteindre, de détruire anté-
rieurement.
Extirpation, s. arracbcr jusqu'à la racine.
Extorsion, s. arracber par force et par menace.
Extrait, s. abrég-é, s. \.'\vé de prepo.
Extraordinaire, s. contre, s. de surprise ou rare
selon le cas.
Extravagance, s. parole errante çà et là, s. folie.
Extrême. Très g-rand, s. grand, grand, grand et
jeter la main au-dessus de la tête avec un air
d'impatience de ne pouvoir y atteindre.
Extrême-onction, s. onction, s. dernière, et pour
l'exp. on montre que la V se fait au baptême,
la 2'' à la confirmation, la S*" pour les hommes à
l'ordination, la 4* dans la maladie.
Extrémité, s. montrer une canne et appliquer l'in-
dex surle bout le plus éloigné.
Extrinsèque, s. dehors, adj., s. /a/m pour exprimer
que ce mot vient de la langue latine.
F
Fable, s. conversation, dialogue d'animaux, s. figu-
ratif; 2'' sens, s. chose divulguée, s. fausse ; 3^
FAB _ 122 — FAD
sens, s. parler de quelqu'un, s. tout le monde le
tourner en ridicule.
Fabrique, s. maison, s. ouvriers beaucoup, s. faire
étoffe bas, etc., et montrer des. compartiments oii
sont arrangées les pièces ; 2** sens, s. argent
pour l'entretien et la décoration de l'église.»
Façade, s. grand bâtiment ou maison longue, s.
étendre les mains pour en montrer la partie ex-
térieure.
Face. s. faire passer la main tout autour du visage.
Facétie, s. actions ou paroles pour faire rire.
Fâcher (se). Être en colère les poings sur les ro-
gnons avec un air fàcbé ; 2*^ sens, toucher le
cœur de l'index avec un air de peine^ s. peine.
Facile, s. difficile en se croisant les index sur le
front en se mordant les lèvres, s. pas, ensuite
parcourir légèrement avec le pouce tous les au-
tres doigts en y ajoutant l'air du visage qui an-
nonce que la chose est aisée.
Facilité, s. faire, s. difficile pas, s. facile.
Facteur, s. tenir dans ses mains un gros paquet de
lettres, s. les distribuer dans les maisons en re-
gardant les adresses.
Faction, s. parler à loreille de plusieurs avec acti-
vité en machinant secrètement, se liguer pour
troubler le public.
Facilté. l'-' sens, s. puissance intérieure de ; 2^
sens, s. biens, argent ; 3*^ sens, assemblage de
docteurs.
Fadaise, s. paroles goût pas, s. avec les lèvres et les
mains un s. de peu de cas.
Fade. s. sel pas, ne pique pas la langue, s. marcher
avec un air de dégol!it.
FAG - 123 — FAM
Fagot, s. assemblag^e de menu bois.
Faïëîsce. s. plats de terre, s. vernis par-dessus.
Faillibilité. s. puissance de tomber dans l'erreur.
Faillir, s. promener sa main comme sur une table
et on fait remarquer qu'au bout de la table elle
tombe.
Faim. s. passer souvent les deux mains le long de
l'estomac avec un signe de manger et l'air d'un
homme qui a grand faim.
Fainéant, s. faire rien, bras croisés, air lâche.
Faire, s. agiier ensemble les doigts des deux mains
en les fermant.
Faire FAnu:. s. on prend les mains de quelqu'un et
on lui fait faire ce que l'on faisait soi-même.
Faisceau, s. assemblage de verges ou d'herbes at-
tachées avec des cordes.
Faîtage, s. le toit et la couverture d'une maison.
Faix. s. gros fardeau sur les épaules, plier les
jambes sous le poids.
Falloir, l'^"' sens, frapper sur la table du tranchant
de la main droite en observant de former Y f
man. ; 2« manque ; S** répété le 1" s. en remuant
la tête d'un air décidé.
Falot, s, lanterne en haut d'un long bâton.
Falsification, s. faire, s. faux en se croisant les in-
dex sur la bouche, et pour exemple on gratte un
papier écrit et on y substitue un autre mot.
Falsifier, s. même, s. mensonge introduit dans
l'esprit.
Famélique, s. faim grande, grande, s. dévorer la
nourriture des yeux.
Fameux, s. de parler de quelqu'un ici chez les voi-
FAM — 124 — FAR
sins, chez les étrangers, ce mol se prend eiibonne
et mauvaise part, ainsi on dit un fameux voleur .
Familiarité, s. accès facile auprès de quelqu'un,
lui parler d'un air aisé, gène pas.
Famille, s. assemblage de parents en faisant le s.
de naître à droite et à gauche à difTérents degrés.
Famine, s. faim, s. tous, tous, tous, tout le pays.
Fanal, s. haute tour, s. grande lanterne allumée
pour diiiger les vaisseaux.
Fanatique, s. Dieu m'a parlé, m'a inspiré, s. con-
torsions et gestes d'un illuminé.
Fané. s. fleurs, tige penchée, s. éclat plus.
Fanfare, s. trompettes, fibres, tambours, réjouis-
sance.
Fanfakon. s. moi courageux, grande naissance, moi
bien riche, un air de vanité, s, rien.
Fange, s. chemin, boue, enfoncer jusqu'à mi-
jambe et montrer de g-ros talons de boue.
Fantaisie, s. imagination, s. moi veux telle chose,
moi veux telle autre.
Fantasque, s. homme entêté, s. penser difTérem-
mcnl des autres croyant mieux faire hors de
saison.
Fantassin, s. soldat à pied.
Fantômi-:. s. air troublé et épouvanté, s. je vois un
monstre, s. calmez-vous, il n'y a rien, si je le vois
en tremblant et puis s. d'imagination.
Faquin, s. homme vil, bien habillé, air de hauteur.
Farce, l'^'" sens, hachis qu'on met dans le corps
d'une volaille ; 2'^ sens, charlatan avec des bala-
dins, des pierrots, des polichinelles, s. faire rire
Ip peuple la bouche béante.
FAR — 125 — FAU
Fard. s. dame mellro du rouge sur les joues.
Fardeau, s. charge bien lourde sur les épaules.
Fari.nk. s. g-rains de blé écrasés moulus, s. pous-
sière blanche qu'on détrempe.
Farouche, s. caractère peu sociable avec les autres,
air défiant, renfrog-né, s'épouvantant de rien et
prendre la fuite.
Fascination, s. regarder de tousses yeux, je ne vois
pas. y porter la main, il y a quelque chose qui
m'en empêche, regarder encore, je ne vois pas.
Faste, s. afTeclalion de vanité et d'éclat, nombreux
attirail aux yeux des hommes.
Fastes, s. calendriers, livres où Ton écrit tout ce
qui s'est passé de grand, de mémorable dans la
nation.
Fastidieux, s. parler toujours, toujours, s. faire
bailler les autres.
Fat. s. parler et décider à tort et à travers d'un ton
libre et assuré avec un air de vanité et d'admi-
ration, manières ridicules.
Fatal, s. tout à coup, s. malheur.
Fatiguer, s. marcher beaucoup, s. fatiguer ; 2*^ sens,
étudier beaucoup, s. mal à la tête.
Faubourg, s. 1" décrire un cercle pour montrer la
ville où se trouvent des rues et des maisons, 2*^
avancer les mains devant la ville et on montre
pareillement des rues et maisons.
Faucher, s. nat.
Faveur, s. aimer quelqu'un plus qu'un autre_, lui
donner des marques de bienveillance, lui faire
un présent.
Faute, s. mea culpa en se frappant la poitrine.
F AU -_ 126 — FER
Fauteuil, s. chaise avec des bras.
Faux. s. vérité qui sort de la bouche de travers, s.
se croiser les index sur la bouche en les agitant.
FfiBRiFUGK. s. porter le pouce à Tondroit du pouls,
agiter en faisant tic toc, s. prendre remèdes, s.
chasser.
Fécond, s. production abondante, s. nature pour le
distinguer de fertile qui tient plus de Fart et de
la culture.
Fée. s. femme, vieille, s. dire la bonne aventure.
Félicité, s. esprit, s. cœur et se frotter les mains,
/. man.
Femelle, s. animal et le s. de féminin.
Femme, s. les deux mains lune sur l'autre, et s. de
la bague au doigt annulaire.
Fendre, s, on fait entrer avec force le tranchant de
la main droite entre les doigts de la main gauche
qui s'écartent aussitôt pour peindre l'action.
Fer. s. dur frapper dessus et limer.
Ferie. s. jour fête pas, s. travailler.
Ferme, s. remuer une table, peux pas, s, appuyer
fortement les deux mains pour montrer la sta-
bilité, s'il s'agit d'un homme au figuré on fait
le s. esprit.
Ferme propos, s. ferme, s. posé pour.
Fermer, s. nat.
Féroce, s. bêtes dans les bois comme les lions, les
tigres, s. air cruel et farouche.
Fertile, s. abondante production, maisen cultivant,
en arrosant, etc.
Ferveur, s. feu dans le cœur, s. agir avec empres-
sement.
FES — 127 — FIG
Feston, s. branches d'arbres garnies de feuilles,
mêlées de fleurs el disposées en figure par zig-
zag-.
Fête. s. beaucoup de ciergeî: à Tautel, jouer de l'or-
gue, beaux oruemenls, travail, péché; 2° sens,
présenter un bouquet à quelqu'un avec un air
de compliment, s. réjouissance.
Fei . s. souffler, s. rouge v porter le doigt et l'en
retirer en l'agitant, s. brûle.
Feu (mop.t).'s. mort, / man.
Feuillages, s. branches avec leurs feuilles.
Feuille, s. montrer les feuilles des branches d'un
arbre ou bien feuillets d'un livre.
FEUiLLETEn. s. uat.
Février. Second mois de l'année.
Fiançailles, s. prêtre qui bénit les deux époux, s.
promettre mariage, s. pour demain.
Fibre, s. montrer sur la paume de la main des pe-
tits filets longs et menus.
Fidèle, s. baptisé qui croit ; 2*^ sens, s. promettre
oui je ferai el faire affectivement ; 3*^ sens, avoir
quelque chose à garder en dépôt, ne pas y tou-
cher.
Fiel. s. montrer en l'air une petite vésicule, s. li-
queur jaune, cracher en faisant la grimace au
figuré, s. cœur aversion pour quelqu'un.
Fier. s. regarder les autres par-dessus l'épaule en
remuant les lèvres avec un air dédaigneux.
Fier (se), s. s'appuyer, s. bon.
Fièvre, s. tâter le pouls tic-tac.
Figurer, s. représenter par des figures, se passer la
main sur la figure, s. écrire dans le dedans delà
FIL _ 128 — FLA
main el la présenter ; 2" sens, annoncer par re-
présentation des choses futures, même s. index
au front, s. futur.
File. s. suite de choses ou de personnes disposées
en long l'un après l'autre.
Filet, s. fil entrelacé, on fuit les mailles avec les
doigts on les tend, s. prendre poissons, oiseaux.
Fille, s. f man., qu'on relire directement de de-
vant l'estomac, s. féminin.
Filleul, s. enfant tenu entre les bras, s. prêtre
baptiser.
Filou, s. regarder de côté et d'autre crainte d'être
surpris, s. prendre avec subtilité en escamotant.
Fils. Même s. radical que pour fille, s. masculin.
Fin. 1^' sens, avancer devant soi la main droite à
une certaine distance et la descendre perpendi-
culairement en frappant la table du tranchant ;
2' sens, s. esprit remuer ensemble le pouce et
l'index et mordre les lèvres en regardant la per-
sonne en souriant et lui faisant entendre par un
mouvement de tête qu'elle est rusée.
Finance, s. argent public du roi.
Finir, s. faire, s. arrêter en frappant du tranchant
de la main sur la table.
Firmament, s. haut des cieux. oii sont les étoiles.
Fisc. s. grand sac, mettre de l'argent pour le'roi.
Fixer, s. regarder fixement.
Flac.ellation. s. Notre-Seigneur J.-C. s. frapper h
grands coups de fouet, s. sang couler de tous
côtés.
Flagrant, s. faisant l'action, être surpris.
P\airer. s. nat.
FLA — 129 - FLO
Flambeau, s. prendre le poignet àpleines mains de-
puis l'avanl-bras, grosse mèche aa bout, allu-
mer; 2" sens, s. chandelier un peu haut.
Flamme, s. les doigts dirigés en haut el agiter pour
exprimer la flamme.
Flanc, s. côté, f man.
Flatter. 1""" sens, petite tape à la joue sur un en-
fant ; 2*^ sens, donner des louanges qu'on ne mé-
rite pas.
Fléau, Instrument pour battre le blé, s. nat., 2°
sens, grand malheur envoyé de Dieu, la guerre,
la peste et la famine sont des fléaux.
Fléchir. 1", tenir dans ses mains une baguette
pliante qu'on courbe peu à peu, 2", fléchir
Dieu, s. Dieu irrité, s. prier^ s. plier à l'endroit
du cœur et s. pardon, 3% fléchir le genou, s. nat
Flétrir, s. fleur qui se tient droite et qu'on flaire
avec plaisir, s. un jour ou deux elle penche et
tombe.
Flecr. s. faire sentir la main droite entre les
doigts de la gauche, s. flairer et mettre de-
vant soi.
Fleuret, s. épée, boulon au bout et faire des armes,
2% petit ruban de soie.
Fleurir, s. croître, s. épanouir, s. flairer.
Fleuve, s. assemblage de plusieurs rivières qui se
joignent et coulent ensemble et puis qui vont se
jeter dans la mer.
Flot. s. mer, s. grand vent, s. eau, s. élever en
s'enflant.
Flotte, s. plusieurs vaisseaux qui voguent ensem-
ble, pleines voiles.
FLU _ 430 — FOR
Fluide, s. eau dans un vase disposé à couler et
mouvoir de cùté et d'autre.
Flcx. s. mer qui porte ses ondes sur le rivage el se
retire.
Foi. Oui de l'esprit, oui de la bouche, oui du cœur,
les yeux ne voient pas, substantif.
FoiBLE. s. on montre d'abord les deux poing-s fer-
més et en les agitant fortement on fait remar-
quer les muscles et les veines qui enflent, on le
fait ensuite plus foiblemenlet toujours en dimi-
nuant.
FoiN. s. herbe fauchée et sèche, vache, chevaux,
manger.
FoinE. s. place, boutiques dressées de tous côtés,
étendre des marchandises, vendre, acheter.
Fois. s. avec l'index tracer une ligne dans la paume
de la main gauche perpendiculairement.
Folâtre, s. jeune homtnc badin qui sautille d'un
air riant.
Folie, s. remuer les mains el les doigts devant le
visage avec des yeux égarés et des grimaces qui
annoncent que la tète n'y est plus.
Fonction, s. action de faire, s. devoir.
Fonder, s. mettre les deux mains en cette direc-
tion II ensuite d'une main creuser la terre et la
jeter dehors, puis poser les pierres l'une sur
l'autre.
Fontaine, s. eau qui sort de la terre en sautillant.
s. mettre un sceau sous le robinet et l'ouvrir.
FoNfs. s. grand vaisseau de pierre au bas de l'é-
glise, s. baptiser le.s «-nfaiits.
Fon EXTÉuiEUR. s. tribunal, siège élevé, juger.
FOR — 131 — FOU
FoK iMÉRiEDH. S. jugemeiil de la conscience.
Forain, s. qui est au dehors.
Forçat, s. homme chaînes aux pieds, s. remuer.
Force, s. agiter doucement les deux bras, les poings
fermés comme un homme vigoureux et montrer
avec l'index les nerfs du poignet tendus.
Forcer. Même s., ajouter le s. prendre quelqu'un
par le bras et lui faire violence.
Forêt, s. terrain vaste, s. arbres de tous côtés.
Forfait, s. cccur corrompu, s. péché grand, grand
et élever la main comme pour extrême avec un
air d'indignation.
Forge, s. grand fourneau, gros soufflet à côté, y
mettre dans le feu, du fer à rougir, s. battre sur
l'enclume.
Formation, s. manière de former.
Former, s. de la main droite se frapper à différents
endroits le dessus de la main gauche comme si
on voulait donner une forme à l'argile.
Formule, s. forme petite, s. de.
Forteresse, s. fort, place élevée garnie de remparts,
environnée de canons.
Fortifier, s. faire fort.
Fortune, s. de l'index et du pouce frapper sur la
table, argent beaucoup, se carrer en montrant
ses maisons, ses terres en frottant les mains,
/ man.
Fosse, s. un trou de o ou 6 pieds, s. enterrer un
homme.
Foi'DiïE. s. fou en l'air en zig-zag, tomber tout à
coup.
Fougue, s. impétuosité, agitation bouillante comme,
si on voulait fuir.
FOU — 132 — FRA
FoDLER. l*"" sens, s. nat., de fouler les raisins avec
les pieds ; 2'' sens, montrer avec les coudes qu'on
est foulé et écarter le monde tant que l'on peut.
Four. s. lieu en demi-cercle, s. cuire le pain.
Fourchette, s, nat.
Fournaise. Lieu creux en forme de four, s. feu
ardent.
Fourrage, s. herbe, paille, foin, les animaux
manger.
Fournir, s. donner nourriture, habillement, etc., /
man.
Foyer, s. nat.
Fracasser, s. rompre en beaucoup comme une as-
siette qu'on laisserait tomber de fort haut, et on
montre les morceaux épars, ça et là.
Fractio.x. s. action de rompre.
Fragile, tentation du cœur et de ses penchants,
s. consentir; 2*^ sens, s. aisé à rompre, comme
un verre.
Frais, s. suer passer la main sur le front et la mon-
trer. 2° avec la main faire une espère d'éventail
et témoigner des soulagements pour ce rafraî-
chissement; 2' sens, s. dépenser, donner de l'ar-
gent.
Franchise, s. parler comme la pensée, dissimulation
pas.
France, s. pays, description d'un terrain, s. vois ici
en présentant les deux mains comme pour le
présent.
Frange, s. élole, tissu de liiets suspendus à l'ex-
trémité.
Fraude, s. tromper en cachette.
FRA _ 133 — FRO
Fhapper. s. nal.
Fhein. s. mors dans la bouche, le ronger comme
font les chevaux.
F«ÈLE. s. chose mal liée, s. aisée à rompre
ainsi, la différence de fragile se trouve en ce que
le terme fragile emporte la faiblesse du tout et la
raideur des parties, et frêle également la fai-
blesse du tout, mais la mollesse des parties ainsi
la tige dune plante est frêle, la branche de l'osier
est frêle, le r/erre est fragile.
Frémir, s. trembler intérieurement, s. claquer des
dents.
Frénésie, s. fièvre ardente, esprit plus, rêver tou-
jours.
Fréquent, s. qui se fait souvent.
Frère, s. naître du côté droit, s. même masculin.
Friandise, s. toucher les mets de différents plats de
l'extrémité du doigt, le porter ensuite à la bou-
che, le tourner et retourner en tous sens pour le
sucer d'un air de sensualité,
Fric.asser. s. nat.
Friche, s. terre cultivée pas, ronces et épines
partout.
Friledx. s. petit vent, trembloter de froid.
Fripier, s. vendre vieux habits, vieux meubles.
Fripon, s. tromper, s. prendre plus.
Friser (se) s. nat.
Frivole, s. chose de rien, mérite.
Froid, s. souffler bien fort dans ses doigts et se ca-
cher les deux mains sous son habit en tremblant.
Fromage, lait, mettre sur le feu et cailler, s. pres-
ser pour le dessécher, s. couper avec un couteau.
8
FRO ^ 134 _ GAI
Froment, s. blé, s. meilleur, s. farine blanche
Froncer, s. nal.
Front, s. nat.
Frontispice, s. face de bâtiment et se présenter
Frotter, s nat.
Fructifier, s. faire, s. fruit.
Frcit. s. porter la main aux arbres comme pour en
arracher une pomme et la diriger vers la bouche.
Fuir. s. s'en aller promptement.
Fumer, s. agiter les deux mains pour signifier va-
peur sortant de la cheminée, s. vois pas, s. mal
aux yeux en les frottant; 2® sens, s. tenir une
pipe el faire le s. nat.
FcNÈRRE. Même s. que funérailles, adj.
Funérailles, s. cérémonie, cortège de mori, f man.
subt.
Funeste, s. cause, s. grand malheur.
Fureur, s. transport violent de colère et de rage en
écumant, les yeux hors de la tête.
Futile, s. raisonnement parole, s. vaut rien, avec
un air d'en faire peu de cas.
Futur, s. avancer devant soi directement la main
droite.
Fuyard, s. courir à toutes jambes, regarder par in-
tervalle derrière soi, substantif, homme.
G
Gai. s. air de bonne humeur et rire de tout son
cœur.
Gagner l'indulgence, s. obtenir, s. pardon.
Gaillard. Même s. radical, mais le mot de gaillard
GAL _ 135 — GAR
on ajoute Tidée de bouffonnerie ou de licence,
dans la chose, ainsi on dira pour un discours li-
cencieux, un propos gaillard, il faut donc au pre-
mier signe joindre un mouvement de tète qui
annonce que le compère dont il s'agit entend
trop bien la partie et que ses discours sont trop
libres.
Galant. Avant le substantif un galant homme, s.
manières honnêtes, civiles, homme agréable et
qui fait plaif^ir, après le substantif : un hoinme
galant^ s. manières recherchées, affectées de
plaire, air de petit maitre, et on y joint un s.
d'improbation.
Galère, s. assemblage de forçais les chaînes aux
pieds.
Galerie, s. maison, s. vers les côtés, lieu couvert
et étendu, s. se promener.
Galeux s. nat., qui a la gale se gratte.
Gallmaïias. s, discours^ paroles les unes sur les au-
tres tout pèle mêle, s. on y comprend rien.
Galon, s. nat.
Gant. s. nat., de passer la main dans un gant, et
pour l'ajuster on fait passer entre les doigts, le
tranchant de la main.
Garantir, s. courir, se mettre à couvert, s. élever
mains comme représenter un abri sous lequel
on se cache pour éviter d'être blessé par quelque
chose qui tombe, ou bien, s. pluie, s. pas sur
moi, s. je suis à couvert.
Garçon, s. homme marié point.
Garder. Dans le sens d'accomplir, s. d'un berger
qui tient sa houlette et qui regarde de côté et
GAR _ 136 — GEN
d'autre; g man., s. faire tout. s. fin; 2° garder
pour soi, la main gauche sur la poitrine. 3° on
ajoute le s. sentinelle avec son fusil qui écarte
ceux qui voudraient prendre.
GAnDiEN, s. radical garder, supérieur de cordeliers
ou de capucins.
Gargote, s. assemblage d'ouvriers des rues, man-
ger, s, maison avec enseigne.
Garnison, s. assemblage de soldats dans une ville,
boire, manger, dormir pendant un, 2, 3 ans, etc.
Gâteau, s. pâte pétrie disposée en rond sucre
dessus.
Gâter, s. viande gardée longtemps, s. sentir mau-
vais ; 2° tacher son habit, en montrer les taches.
Gaucher, s. nat. qui se sort delà main gauche.
Gazette, s. petite feuille, les armes du roi à la tête,
s. nouvelles publiques.
Gazon, s. herbe verte et courte, s. s'asseoir dessus
à l'ombre.
Géant, s. homme grand, grand, grand qu'on ne
peut atteindre.
Geler, s. eau, s. froid, mettre les deux mains près
l'une de l'autre pour montrer une légère glace
qui se rompt aisément. — Glacer^ s. froid beau-
coup, s. eau pas, et montrer avec les deux mains
que la glace est fort épaisse.
Gemui. s. soupirer très fortement, s. de malheur en
joignant les deux mains.
Gencive, s. nat.
Gendre, s. lui a épousé ma fille.
Généalogie, s. bisaïeul, aïeul, père, frère, sœur,
fils, fille, cousin, cousine.
GÉN _- 137 — GER
Gkneh. s. nal. moiilrcr des souliers trop étroits,
ou un corps de baleine qui gène beaucoup. 2'^
serrer contre soi les coudes et regarder de côté
cl d'autre à droite et à gauche avec un air em-
barrassé.
Général (pour tout), s. ^ man. en faisant un demi-
cercle.
Général d'armée, s. général, s. assemblage clg sol-
dats, s. P s. commander.
Génération. I^ s. général de naître substantif.
GÉNÉROsrrÉ. s. grandeur d'une, s. donner à pleines
mains.
Genèse, s. 1" livre de Moïse.
Génie, s. esprit actif, s. force d'imagination.
Genol'. s. nat.
Genre, s. homme et femme, sexe même s., puis s.
séparer ; 2*^ sens genre humain, s. tout, tout, tout
le monde.
GEJis. s, montrer des personnes, g. manuel.
Gentil, s. juif point, vrai Dieu pas (c'est ainsi que
les juifs appelaient tous ceux qui n'étaient pas
de leur religion) ; 2® sens, air doucereux, figure
mignonne, g man.
Gèntil-homme. s. grande naissance, plumet au cha-
peau.
GÉNIFLEXION. S. Ual.
Géographie, s. science du globe, s. donner l'expli-
cation sur une carte.
Geôlier, s. prison, s. garde à la porte.
Géométrie, s. science de mesurer avec un compas
ou une règle.
Gerbe, s, assemblage d'épis de blé avec la paille.
GER — 138 — GLO
Gehmain (cousin), s. mon père et son père sont
frères.
Germlr. s. montrer le derniei- article du pelit cloigl
par le pouce gauche et puis le traverser à côte
vers le milieu, mais il faut avoir soin de montrer
aux sourds et muets le germe d'un pois ou d'une
fève.
Geste, s. mouvement des mains et de la tète dans
la déclamation.
GiBECiÈiiE. s. grande bourse derrière le dos passée
en bandoulière, mettre poudre et plomb pour la
chasse.
Gibier, s. lièvre, bécassine, etc», s. tirer dessus et
mettre dans la gibecière.
GuiANDOLE. s. chandelier de cristal à plusieurs
branches.
Girouette, s. maison, s. au-dessus une petite
plaque, tourner avec le vent.
GÎT-ci-GÎT. s. ici est enterré.
Glacer, s. froid beaucoup, s. eau pas, et montrer
avec les deux mains que la glace est fort
épaisse.
Gladiateli!. s. amphithéâtre de spectateurs, s.
deux champions sur l'arène se battre Tépée
nue.
Glaner. On fait le s. de la récolte et puis quand
tout est enlevé, on cherche et on ramasse avec
attention les épis épars ça et là.
Glisser, s. nat
Globe, s. boule ronde que l'on tourne, s. peinture
des réoions de la terre.
Gloire, s. autour de la tête peindre des rayons
GLO _ 139 — GOU
comme on représente les saints dans les es-
tampes, et puis uns. de respect.
Gloiufier. s. faire, s. gloire.
Glorifier (se), se faire gloire et montrer la vanité
pour exemple, j'écris mieux que vous ou que les
autres, je suis plus savante, etc.
Glose, s. poser la main sur une feuille d'un livre
pour indiquer le texte, ensuite porter l'index sur
un mol, s,< expliquer, sur un autre mol. s. expli-
quer, s. un troisième, s. expliquer.
Gloutox. s. manger avec avidité, s. engloutir les
morceaux.
Glu. s. avec le pouce et l'index en étendre sur des
bâtons, et représenter loiseau battre de l'aile.
GoÎTRE. Grosseur à la gorge.
Golfe, s. étendue de terre, s. entrer dans les
terres.
Gond. s. montrer les gonds d'une porte.
Gorge, s. nal.
Gosier, s. canal par où passe la nourriture.
Gouffre, s. trou dans la terre très profond, s. en-
gloutir tout en tournovant.
GocLU. s. prendre à droite et à gauche, mettre les
morceaux les uns sur les autres, en prendre jus-
qu'à la gorge et fort vile.
Gourmand. Même s. mais manger moins vite.
Gousset, s. petite poche de montre.
GouT. s. porter l'index aux lèvres en le tournant et
retournant ou bien goûter du vin.
Goûter. Même s. au figuré, s. esprit et cœur.
Goutte, s. du bout du doigt laisser tomber de l'eau
goutte à goutte ; 2* sens s. douleur aux jointures,
s. marcher avec peine.
GOU — 140 - GRA
Gouvernail, s. pièce de bois à la poupe d'un vais-
soan, s. diriger ce vaisseau à droite ol à gauche.
GouViCUiNEu. s. roi, s. rêne, s. commandomeut.
Grabat, s. petit lit, rideaux point.
Grâce, l^r sens, don de Dieu qui nous aide à faire
le bien en nous laissant la liberté et qui nous
détourne du mal, s. faire un demi cercle devant
la poitrine comme pour se mettre une ceinture
et pour expl. on fait la petite scène d'un enfant
devant qui on met un jour de jeûne des dragées
en lui défendant d'en manger, malgré la dé-
fense il avance pour en prendre, alors on lui
passe par derrière au lour du corps un mouchoir
pour l'en détourner, ayant cependant soin de ne
pas le tenir trop serré afin qu'il ait la liberté
pleine et entière et qui puisse consentir ou ré-
sister.
Grâce. 2' sens, s. d'éviter pas, s. supérieur accorder
3*" sens, péché pas, s. innocence dans le cœur, ce
qui revient à taches dans l'àme pas; 4" sens, s, mé-
rité d'être pendu, ou bien fouetté, s. on supplie,
s. pardon en se frottant les paulmes des mains
et les laissant aller devant soi, 5'' sens (action do
grâce), s. remercier.
Gracieux, s. recevoir ceux qui se présentent pour
nous parler avec un air prévenant, joyeux et
bonté de cœur.
Gradation, s. élever par degré en élevant alterna-
tivement les index l'un sur l'autre.
Grade, s. degré d'honneur dans l'université.
Graduel, s. notes de plain-chant, s. chanter entre
l'épître et l'évangile.
GRA — 141 — GRE
Graine, s. froisser un épi et en montrer les grains.
GnAiNii;. s. petits, petits grains^ s. semer.
GRAissii. s. viande molle qui s'attache aux doigts et
qui soulève le cœur.
Grammaire s. manière de parler et d'écrire, s. ex-
plication du présent, du parfait, du futur, etc.
Grand, s. élever la main par gradation à une cer-
taine hauteur.
Grandir. Même signe, mais on s'arrête et on élève
successi veillent.
GRANGii. s. lieu, assemblage de gerbes de blé.
Grappe, s. raisin dont on arrache successivement
les grains pour les manger, et exprimer le con-
tour de la grappe.
GuAS. s. joues bouffies et à pleines mains.
Gratter, s. nat.
GnATurr. s. faire pas recevoir d'argent, adj.
Grave, s. esprit volage point, s. maintien posé et
majestueux ; 2'^ sens, péché grave, s. péché
grand.
Graver, s. on montre des estampes, des cachets,
s. tenir la main gauche ouverte et y faire des
traces avec le pouce droit du bas en haut mon-
trant que cela est dur.
Gravier, s. rivière, s. sable sur les bords qu'on re-
mue entre les doigts.
Gravité, s. poids d'un corps vers le centre de la
terre.
GnÉ. s. volonté, s. cœur, y consentir avec plaisir.
Grec. s. tracer des caractères biscornus comme les
Grecs et tourner les doigts et la bouche en par-
lant.
GRE — 142 — GRI
Greffk. s. lieu, tracer des rayons et montrer des
liasses de papier en grande quantité, s. fermera
clef.
Greffier, s. représenler le juge assis sur son siège,
et plus bas sur une chaise le greffier qui écoute
attentivement tout ce que dit le juge et qui
écrit.
Grêler, s. touclier l'extrémité du doigt annulaire
avec l'index et montrer du blanc, s. vent qui
pousse les petits grains, s. tic-tac. contre les
vitres.
Grelot, s. collier au cou d'un petit chien, s. repré-
senter les grelots attachés, et porter l'index à l'o-
reille.
Grenadier, s. soldat grand, moustaches, bonnet
élevé sur la tête.
Gremer. s. 4* ou o" étage, s. montrer la charpente,
s. avec une corde ou une poulie, y faire monter
du foin, des sacs de blé, etc.
Grève, s, mer avancée jusqu'ici, et un peu plus
loin faire remarquer le sable et des petits cail-
loux.
GniEF. s. tort, ou s. plainte, g. man., il se prend
aussi pour grand, un péché grief.
Griffe, s. coup de patte d'un chat.
Gril. s. nat.
Grille, s. religieuse au parloir, et avec les deux
mains les doigts croisés représenler une grille.
Grimace, s. nat.
Grincer, s. nat. de grincer les dents.
Gris. On montre la couleur, s. peau d'âne.
Grison. s. cheveux un peu blancs.
GRI - 443 - GUI
Grivois, s. air éveillé, aimer à se iliverlir.
Gros. s. vouloir embrasser le contour d'un arbre,
s. étendre largement les bras.
Grossier, s. ventre qui grossit.
Grotte, s. avec les mains décrire une voûte un peu
profonde, s. coquillage et gazon arrangé avec
art, s. sièges pour s'asseoir.
Groupe s. plusieurs figures jointes ensemble.
Gué. s. rivière basse, s. la traverser sans bateau.
Guenille, s. oabit déchiré et tombant par lam-
beaux.
Guère, s. peu, en portant le pouce sur l'extrémité
du doigt annulaire et l'exprimant de l'air du
visage.
Guérir, s. malade, s. appliquer plusieurs fois un
emplâtre sur une plaie ensuite passer rapidement
la main sur cette plaie avec le s. plus rien.
Guérite, s. petite loge, s. sentinelle renfermée dans
son manteau.
Guerre, s. armées rangées en bataille dos deux
côtés, s. pan, pan, du fusil et du canon, s. mort
adroite et à gauche.
Guet. s. soldats qui espionnent et font la patrouille,
s. querelles et batailles dans les rues, s. mettre
en prison.
Gueule, s. ouverture delà tête d'un animal où sont
ses dents et sa langue, la gueule d'un chien,
d'un chat, mais ou dit la bouche d'un homme.
Gueux, s. demander aux portes des églises, de mai-
son en maison en cherchant ses puces et fai-
sant le tour d'in'jpital.
Guichet, s. petite fenêtre où il y a une grille comme
dans les confessionnaux.
GUI — 144 — HAL
Guider, s, conduire un aveugle.
Guillemets, s. ».
GuiLLOCHis. s. traits, filets, entrelacer les uns dans
les autres comme sur une montre, une taba-
tière.
Guimpe, s. toile fine qui descend sur la poitrine
d'une religieuse, s. aller au gré des vents.
Guinguette, s. hors de la ville, s. cabaret où l'on
boit, l'on joue et l'on danse.
Guirlande, s. couronne de fleurs, de lauriers.
Guise, s. façon de faire.
H
Habile, s. science beaucoup, s. faire vite.
Habiller, s. nat.
Habiter, s. maison, manger, dormir, puis s. du
présent, h. man.
Habituer, s. faire souvent, s. facile, pour habitude
habituer, 1" sens^ dans un endroit, s. triste, en-
nuyer, bailler, puis un air plus gai, 2" sens, s.
accoutumer à faire quelque chose, s. faire, s.
facile.
Hagard, s. les yeux et le visage menaçants et
égarés.
Haie. s. jardin entouré d'une muraille d'épine.
Haïr. s. aimer pas avec s. naturel d'aversion.
Haillons, s. vieux habits, pièces ajustées de tous
côtés.
Halle, s. place vendre du blé, choux, poissons, etc.
Hallebarde, s. bâton long de 5 pieds, fer plat et
H AL — 145 - HAT
poinlu au bout, frapper sur la lerrc comme font
les suisses, place, place.
Haleine, s. nal. d'aspirer l'air.
Halte, s. soldais qui marchent, s. tout-à-coup
halte-là, s. se séparer et mettre les fusils à terre.
Hameau, s. campagne, s. maisons 8 ou 10 écartées
un peu les unes des autres.
Hameçon, s. ligne de pêche, s. petit crochet au bout
pour prendre des poissons.
Harangue, s. discours publics, vif, louchant pour
émouvoir le cœur.
Hardes. s. assemblage d'habits, corps, jupes, bas,
chemises, elc.
Hardi, s. crainte pas, s. avancer et braver quel-
qu'un.
Harengère. s. femme qui vend du poisson, que-
reller, dire des injures comme les poissardes des
halles.
Hargneux, s. chercher querelle à tout moment,
tantôt à l'un tantôt à l'autre.
Harmonieux, s. différents instruments qui vont
d'accord avec mesure et cadence, s. porter l'in-
dex à l'oreille et montrer par l'air du visage que
ses sons flattent et plaisent.
Harnais, s. équipage d'un cheval, selle, sangle,
bride, elc.
Hasard, s. jouer au dé, air dubitatif, s. peu ga-
gner ou perdre.
Hasarder, s. pierre, tuile, ardoise, tomber, douter,
s. ba, prendre son parti et passer
Hâter, s. dès le commencement de la route aller
HAU — 146 — HER
vite, c'esl-à-dire, rouler les mains avec précipi la-
lion,
Haussecol. s. plaque que les officiers portent sous le
menton.
Hausser, s. élever en haut, h. man.^ '2^ sens, haus-
ser les épaules.
Haut. s. élever la main fort haut^ h. man.
HAUTAl^. Même s. radical, et y ajouter celui de fier
et d'orgueilleux.
Hebdomadaiue. s. prêtre, chanter l'office toute la se-
maine.
Hébreu, s. langage des juifs.
Hélas, s. nat. interjonction de plainte et de dou-
leur.
HÉMi. s. moitié, demi.
Hémisphère, s. moitié du globe, et on la montre sur
une carte.
Hémokroïdes. s. femme qui perdait son sang.
Héraut, s. au son de la trompette montrer un
cheval, papier à la main, s. publier la guerre, la
paix.
Heube. s. sortir delà terre pas bien haut, vache qui
broute.
Hérétique, s. croire pas ce que l'église a jugé, s.
soutenir le conli-aire avec opiniâtreté, et pour
l'exp. on va trouver quelqu'un et on l'iulerrogc,
croyez-vous en J.-C, oui, cro3ez-vous qu'il est
présent dans l'eucharistie, oui, qu'il faut confesser
ses péchés, oui, croyez-vous la résurrection des
corps après la mort, non, alors on le chasse hors
de l'église, je ne veux pas prier ûvec vous, on
lui fait les mêmes demandes, cl il répond oui à
HER — 147 — HIP
tout, on l'admet à prier avec les autres ; schisma-
tique^ on donne la même explic. excepté qu'on
montre qu'il se sépare des autres et qu'il n'ad-
, met pas le pape comme chef de l'église.
Hékissé. s. les cheveux dressés sur la tête et mal
arrangés.
Hékos. s. guerrier intrépide, vaillant dans les com-
bats, s. avlion digne de louanges.
Hésiter, s. douter si on fera quelque chose, s.
h. man.
Hétérodoxe, s. foi contraire à celle de l'église.
Heure, s. montrer les heures d'un cadran, et le
marteau qui frappe sur le timbre, s. qui s'é-
coule.
Heures. Livre de prières.
Heureux, s. se frotter les mains d'un air satisfait,
h. man.
Hideux, s. fig-ure qui fait peur.
Hydropique, s. ventre enflé, g'ros, gros, s. plein
d'eau.
Hier. s. poser son oreille droite penchée sur la
main pour signifier le sommeil et ensuite on fait
le s. passé avant-Mer, s. avant, s. hier.
Hiérarchie, s. ordre des neuf chœurs des anges
élever les uns plus que les autres, 2' sens, gou-
vernement de l'église, 1° le pape, les archevê-
ques, les évêques, les curés et les prêtres.
Hymne, s. chant à l'honneur de Dieu ou des saints.
Hyperbole, s. dire trop, trop, et de l'air du visage
annoncer par un sourire qu'on exagère, par
exemple, cet homme est haut comme une tour.
firpocoNDRE. s. homme toujours rêveur et triste,
mine allongée.
HIP _ 448 — HON
Hypocrisik. s. devant quelqu'un avoir l'air sage et
pieux, et quand il a le dos tourné, tirer la langue
et prendre ses ébats.
Hypothèque s. droit sur cette maison sur celle terre,
s. argent donné au propriétaire.
Hypothèse, s. supposition, exemple, ce soir supposé
que vous avez bien travaillé je vous donnerai un
livre, ou une image.
Histoire, s. livre, écrire chose passée.
Hiver. Temps froid, présenter les mains devant la
cheminée, glisser sur la glace comme font les
écoliers.
Holocauste, s. tuer, bé, bé, s. brûler, reste rien, s.
offrir à Dieu.
Homélie, s. lire l'évangile au peuple, monter en
chaire, s. explication d'un air aisé et familier.
Homicide, s. tuer un homme.
Hommage, s. honneur à la personne, s'abaisser soi-
même et puis un pas en arrière, pour distinguer
d'honneur.
Homme, s. porter la main au chapeau.
Homogène, s. de même nature.
Homologation, s. faire un contrat avec un autre, s.
présenter au juge, il dit oui, l'inscrire sur les re-
gistres.
Ho^NÈTE. Même s. qu'honneur, mais on met les deux
mains devant la poitrine pour marquer la mo-
destie.
Honneur, s. de respect pour quelqu'un, h. niau.
Honoraires, s. prêtre, vous direz la messe pour moi,
lui donner le salaire.
Honorer, s. respect, h. man. en élevant la main et
s'inclinant un peu pour exprimer la vénération
HON _ 149 — HUI
Honte, s. se passer les mains sur la joue pour in-
diquer le roug-e^ s. couvrir des deux mains le vi-
sage comme n'osant paraître el se retirer avec un
air penaud.
Hôpital, s. maison, assemblage de pauvres.
Hoquet, s. nat.
Horizon s. grand cercle qui coupe la sphère en
deux parties, 2® sens, s. extrémité du cercle du
monde qiii termine notre vue de tous côtés.
Horloge, s. cadran, sonner les heures, il faut en
montrer une.
Hormis, s. préposition, s. hors, excepté.
Horrible, s. nat. en se détournant, on ferme les
yeux el on ferme les oreilles.
Hors de. s. d'exclure quelqu'un, h. man.
Hospice, s. maison, s. recevoir les étrangers.
Hostie, s. décrire une hostie comme le pain pour
la messe, s. offrir à Dieu.
Hostilité, s. action d'ennemi, faire des dégâts sur
les terres.
Hôte. s. étranger qui arrive, recevoir, donner à
manger, lit.
Hôtel, s. maison de grand seigneur.
Hôtellerie, s. maison, arriver à cheval, manger,
dormir, argent comptant.
Houlette, s. bâton de berger qui a un fer par en
haut taillé en demi cylindre.
Houppe, s. nat. touffe de soie sur les bonnets carrés
ou pour se poudrer.
Huguenot, s. hérétique croit pas J.-C. présent dans
l'eucharistie.
Huile, s. pomme d'olive, presser et du jus en mettre
sur la salade, s. gras entre les doigts.
HÏJI — 150 — IPP
Huissier, s. robe et rabat, s. à l'audience frapper
sur la baguette en disant paix là.
HujiANiTÉ. s. homme, adj. subt. , s. cœur tendre et
compatissant en voyant quelqu'un souffrir, ah le
pauvre malheureux !
HuMRUR. s eau qui coule dans le corps rend ma-
lade, 2*^ sens, s. disposition d'esprit, il n'est pas
d'humeur à se laisser gouverner.
Humide. Toucher de la main la muraille, regarder
ses doigts y montrer l'eau, et s'essuyer.
S'humilier, s. abaissement de cœur.
Humilier quelqu'uiN. s. abaissement, s. honte.
Hure. s. tête de sanglier, et montrer les défenses.
IcELUi. s. adjectif relatif.
Ici. s. représenter en faisant un cercle les mains
devant soi.
Idée. s. représenter dans l'esprit, regarder la chose,
fermer les yeux, vois pas, s. à, puis porter l'in-
dex droit à l'extrémité de l'index gauche qui est
appuyé sur le front, s. vois par l'esprit en faisant
descendre l'index droit un peu recourbé derrière
l'index gauche comme si on le faisait descendre
clans l'esprit.
Idiome, s. langage de chaque pays.
Idiot, s. peu d'esprit.
Idolâtre, s. encenser, adorer les idoles, toutcequi
n'est pas Dieu, païen, qui ne connaît pas le vrai
Dieu, gentil, s. juif point.
IGN _ 151 _ IMM
Ignominie, s. grand déshonneur, grande honte.
Ignorkr. s. savoir pas.
Illégal, s. contre la loi.
Illicite, s. permis pas.
Illimité, s. pouvoir, s. borne pas.
Illusion, s. sens, s. tromper.
II. On regarde la paume de la main avec l'air na-
turel de dire il semble.
Image, s. représentation en estampe. — Portrait, s.
peindre ressemblance.
Imaginer, s. appliquer sur le front le revers de la
main gauche et y écrire ou y peindre, et montrer
que cela passe intérieurement dans Fesprit.
Imbécile, s. air niais, s. esprit pas.
Imiter, s. faire comme, en second.
Immacdlé. s. péché dans l'âme pas, s. jamais.
Immatériel, s. toucher, longueur, largeur, étendue
pas.
Immédiat, s. tout de suite après un autre pas.
Immédiatement, s. entre, s. pas, s. adj. adv.
Immense, s. mesurer pas, partout.
Imminent, s. qui avance, près de tomber sur.
Immobile, s. qui ne peut se remuer, adj.
Immodéré, s. fougueux, violent, vouloir l'arrêter, s.
pas. et rompre les entraves.
Immoler, s. couper la gorge, non pas oblation, mais
sacrifice.
Immonde, s. livrer au péché, s. de débrailler sa poi-
trine, s. d'horreur.
Immortel, s. peut pas mourir.
Immortifié, s. cœur mort pas, aimer les fricots, les
bonnes odeurs.
IMM — 132 — IMP
Immuaiu.e. Qui ne change point.
Immumié. s. les autres obligés, vous exempté.
iMPAiiFAiT. 1®'" sens, le second temps d'un verbe ;
2° sous, qui a des défauts, des imperfections,
exemple, un livre où il manquequelques feuilles.
Impartial, s. juste préférer l'un à l'autre pas.
Impatient, s. vif, ne pouvoir rien soufTrir.
Lmpénitent. s. pleurer ses péchés, s. pas, se frapper
la poitrine pas, jeûner, pas, jamais.
iMPEiiCEPTUîLE. S. Hc pcut être apcrçu quoiqu'on re-
garde de bien près, petit, prendre une lorgnette.
Impétueux, s. ronlerles mains les unes sur les autres
comme un fleuve et avec impétuosité, et rapi-
dité.
Implorer, s. demander, s. joindre les mains, les
yeux levés vers le ciel, puis, s. larmes, et répé-
ter cela plusieurs fois avec instance.
Impoli. Entrer dans une chambre chapeau sur la
tête sans saluer personne.
Important, s. en, s. porter au principe, s. bon ou
bien précieux.
Imposer, s. mettre une chose sur une autre; 2^ sens,
imposer les mains comme les évêques ; 3" sens,
tromper en se croisant les doigts agités vis-k-vis
le front.
Impôt, s. telle marchandise payer tant au roi.
Impraticable, s. chemin passer, peux pas.
Imprévu, s. vu avant, s. négation.
Imprécation. Souhaiter du mal à soi ou à d'autre.
Lmpiiimei!. s. prendre des caractères en difTérenles
casses, les ranger en ordre entre le pouce et l'in-
dex de la main gauche, puis les renverser sur la
IMP _ 153 _ INC
main avec force et faire remarquer l'impression
qu'elles ont faites.
Impropre, s. convient pas.
Imprudence, s. action sans examen, sans réflexion.
Impudent, s. inférieur prendre un ton de hauteur
avec son maître.
Inaction, s. agir, s. cesser.
Inadvertance, s. défaut d'attention.
Inaliénable..' s. vendre pour toujours, peux pas.
Inamissible. s. perdre peux pas.
Inanition, s. besoin grand de manger, s. forces
épuisées, s. tomber de défaillance.
Inattendu, s. paraître, s. attendu pas.
Inauguration, s. cérémonie, s. sacre dun évêque,
d'un roi.
l.NCARNATiON. S. prendre, s. chair en se pinçant le
dessus de la main, subst.
Incendie, s, feu g-rand dans toute la maison.
Incertain, s. certain non. s. dubitatif.
Incident, s. nouvelle difficulté qui se présente.
Incision, s. coupure, dans.
Inclination, s. nat. ; 2^ sens, cœur, esprit pen-
cher, à.
Incombustible, s. brûler peut pas,
Incommoder, s. montrer du malaise, se tourner en
tous sens, rabattre ses oreilles.
Incommunicable, s. faire part, à, s. peux pas.
Incomparable, s. comparer à un autre, s. négation.
Incompatible, s. eau et feu accorder, peux pas.
Incomplet, s. ouvrage entier pas, s. il manque.
Incompréhensible s. comprendre peux pas.
9.
ING — 154 — IND
INCONCILIABLE. S. subsisler avec un autre, peux pas,
ex. : la grâce elle péché.
Inconnu, s. connaît, s. pas.
Inconséqle.ncl:. s. principe, qui s'exécute en portant
la main à la tête comme pour tourner un robinet
après avoir fait le s. de ; l^"" s. conséquence, en-
suite agir contre.
Inconstant, s. veux me promener, ensuite veux pas.
Incontestable, s. contester, nég., s. vrai vrai, nier
pas.
Inconvénient, s. venir avec pas, s. difficile.
Inconvertible, s. convertir, qui s'ex. : en tournant
avec la main doucement son cœur regarder Dieu,
s. peux pas.
Incorpomation. s. recevoir quelqu'un^ s. un seul
corps.
Incoriugible. s. corriger, possible nég.
Incorruptible, s. corrompre au l*"" sens, pousser
quelqu'un au mal, au péché ; 2^ s. viande, sent
mauvais, s. nég.
Inculql-er. s. mettre dans l'esprit une chose forte-
ment.
Inculte, s. terre labourée pas, ronces et épines.
Incurable, s. qui ne peut guérir.
Incursion, s. ennemi courir çà et là sur les terres.
Indécent, s. honnête pas, contraire.
Indéfinissarle. s. expliquer clairement, peux pas,
le s. expliquer s'exprime en tirant des plis avec
les deux mains.
Indélibéré. s. mouvement secret réfléchi pas.
Indemnité, s. fait torl, s. donner autre chose pas.
Indice, s. qui annonce, les nuées annoncent la
pluie.
IND — 155 — INE
Indicible, s. exprimer qui s'exécute en conduisant
rindex et le pouce de la main droite joints en-
semble, du fond de la poitrine les faire sortir par
la bouche, s. peux pas.
Indifférent, s. sortir ou ne pas sortir, s. différence,
air nat.
Indigence s. pauvreté entière.
Indigestion, s. manger, nourriture sur l'estomac,
prendre du thé.
Indignation, s, grand crime, s, nat., d'indig-nation.
Indigne, s. digne de înoji.^neg. et reculer.
Indiscret, s. garder, chut, non dire à tout le monde.
Indispensable, s. dispense pas, s. obliger de faire,
Indispo.sé. s. cœur bien disposé pas, un peu ma-
lade, et se trouver tantôt d'un côté tantôt de
l'autre.
Indisposer, s. fâcher quelqu'un contre soi, (au pas-
sif).
Indissoluble, s. rompre, peux pas.
Indolent, s. air paresseux, travaille pas.
Induire, s. porter au mal, au péché,
Indlire en conséquence, s. écrire une préposition,
on frappe de l'index sur la première préposition
et on le courbe pour le porter précipitamment
sur une 2°^ que Ton exprime en écrivant une se-
conde ligne.
Indulgence, s. remettre pénitence des péchés.
Industrie, s. adresse pour faire.
iNiiFFABLE. S. dire peux pas-
Inefficace, s, produire qui s'exprime en faisant sor-
tir doucement de la main gauche les doigts
réunis de la main droite, s. faire effet, négation.
INE — 156 — INJ
Inégal, s. égal en rapprochant les deux index et
les mettant de niveau, s. nég-.
Inexorable, s. prières, s. fléchira l'endroit du cœur,
veux pas.
Infaillible, s. erreur dans l'esprit, s. jamais.
Infâme, s. oh, oh, oh, s. rouge, s. air humilié.
Infidèle, s. baptisé pas, s. croire pas.
Infini, s. fin point, adj.
Infinitif, s. agiter devant le visage les deux mains
d'un air indécis, on devrait l'appeler indéfinitif,
parce qu'il ne définit ni le passé, ni le présent, ni
l'avenir, ni la personne.
Informe, s. forme, de la main droite se frapper à
difl'érents endroits le dessus de la main gauche,
s. nég. et le geste de laideur.
Informer, s. faire connaître quelque chose, 2° je ne
sais pas, interroger de tous côtés.
Infructueux, s. produire fruit pas.
Infuser, s. nat. de faire tremper une plante dans
l'eau.
Ingénjeux. s. esprit beaucoup.
Ingrat, s. recevoir de quelqu'un avec un air de sa-
tisfaction et puis élever la main comme pour dire
par le geste je m'en moque.
Inhumain, s. malheureux qui souffre, compassion
pas, le regarder d'un œil tranquille.
Inhumer. Même s. qu"enlci'rer, s. rnan.
Inintelligibilité. s. intelligible enlisant intérieure-
ment, adj. substanlifié, s. négation.
Iniquité, s. conforme à la loi pas.
Injurier, s. dire des injures, tu es unebêle, une fai-
néante, une voleuse, T. C.
Injustement, s. balance inégale, adj., adverbe.
INN — 157 — INS
Innocence, s. taches, péché dans l'âme pas.
Inodi. s. entendu jamais, exclamation de surprise.
Inquiéteras'), s. se promener les doigts avec agi-
talion sur le front avec l'air inquiet. — Se trou-
bler. Même s. mais on ajoute le s. crainte porté
au front.
Inquiétude. Même s., s. esprit tranquille pas.
Insensé, s. bon sens pas, air niais.
Insensible, l. porte les doigts aux sens, nég., s. peu
à peu.
Insigne, s. en, s. signe, air d'excellence.
Insinuer, s. faire entrer quelque chose dans l'es-
prit ou dans le cœur, s. esprit, s. à, avec un air
rusé en agitant les deux index comme pour se les
faire entrer dans l'esprit.
Insinuer (s'). S'agiter les deux index en serpentant
avec un air rusé et où on parvient à se glisser.
Insipide, s. qui n'a point de dégoût.
Insister, s. presser quelqu'un ardemment.
Insolent, s. parler, répondre d'un air fier et arro-
gant.
Insolvable, s. dette payer, peux pas.
Insomnie, s. la nuit dormir pas.
Inspection, s. droit de regarder à.
Inspiration Ydes auteurs sacrés), s. Dieu, s. des-
cendre l'index sur le sommet de la tête, le por-
ter au front, s. e'crire.
Inspiration (pour une bonne action), s. Dieu, s.
souffler dans l'oreille, puis diriger l'index de l'o-
reille au cœur.
Inspirer. Même s.
Instabilité, s. placer tantôt dans un endroit, tantôt
dans un autre, tantôt gai, tantôt chagrin.
INS — 158 — INS
Instance, s. poursuivre quelqu'un en lui faisant des
suppliques.
Instant, s. temps, élever très rapidement en l'air
Textrémité du petit doigt.
Instinct, s. animaux en représentant les cornes et
les oreilles, s. inclination à.
Institceb. s. i )7ian., s. frapper la table des deux
mains, s. commandement.
Institut, s. règle d'action, s. religieux.
Institdteur. s. instruire, s. homme.
Instruire, s. apprendre quelque chose à quelqu'un
avec ordre en bâtissant pour ainsi dire dans son
esprit, s. poser le tranchant de la main gauche
le front de l'élève comme pour Vy faire entrer ;
2° passer la main droite dessous; 3'^ poser suc-
cessivement une main sur lautre.
Insulter, s. cracher au visage, jeter de la boue, ar-
racher la coiffe, etc., etc.
Intact, s. entier, toucher pas.
Intarissable, s. ôter de Teau toujours, toujours, à
sec pas.
Intègre, s. juger, s. comme justice.
Intelligible, s. je lis intérieurement en passant la
main sous l'habit et lisant, adj. possible.
Intempérie, s. trop chaud ou trop froid.
Intendant, s. gouverner toute une ville ou toute
une province.
Intention, s. pour, substantif.
Intercéder, s. prier, s. autre se dernier s'ex. en
présentant à plusieurs fois le revers de la main
droite avec le geste de repousser.
Intercession, s. entre, s. prier, s. pour.
INT — 159 — INU
Interdiction, s. entre, s. dire, s. défense.
Intérêt, s. entre, s. être et dans les yeux, montrer
ou l'ambition de l'argent ou le plaisir que Ton
a devoir réussir.
Intéiueur; s. index qu'on passe dans sa robe, s.
vois pas. — Extérieur, s. intérieur pas, on pré-
sente les mains devant soi les revers tournés au
visage.
Intermédiaire, s. entre deux, ou le milieu.
Interroger, s. parler, interrogatif, s. commande-
ment, s. réponse en prêtant l'oreille.
Intervalle, s. montrer deux points, A et B, l'es-
pace du milieu.
Intestin, s. boyaux, s. intérieur.
Intime, s. aimer, s. unir les deux mains et les pres-
ser fortement.
Intrépide, s. danger, s. aller au devant.
Introduire. Conduire dedans, décrire un grand
cercle horizontal et y faire entrer les deux mains
assemblées.
Invalide, s. force pas, s. manchot, jambe de bois.
Invective, s. paroles injurieuses, tu es une bête,
dites avec vivacité.
Inventaire, s. père mort, s. examiner tous les ef-
fets, inscrire sur une liste.
Inventer, s. trouver, s. premier.
Invétéré, s. qui dure depuis longtemps.
Inviter, s. appeler en regardant le ciel, s. supplica-
lif, à plusieurs reprises et avec instance.
Inutile, s. bon pour. s. négation.
JAL — 160 — JOL
Jalouser, s. regarder de travers et avec peine les
bijoux, l'ajustement, la figure d'un autre et faire
le s. désir.
Jamais, s. toujours, s. rien, y. man.
Jambe, s. nat.
Janvier, s. premier mois de l'année.
Japper, s. petit chien, petit aboiement en remuant
la queue.
Jaquette, s. robe d'enfant.
Jarretière, s. nat.
Jaser, s. porter avec vivacité les deux mains devant
la bouche avec le jo. man.^ puis s. peu en se-
couant les épaules.
Jacne. Montrer la couleur.
Je. s. porter l'index dirigé vers la poitrine.
Jésds-christ. s. mains percées, attaché à la croix,
mort pour nous.
Jeter, s. nat. de jeter quelque chose à terre.
A jeun. s. mangé pas.
Jeune, s. exprime en élevant par gradation les mains
aux côlés,y wîrtrt, s. de gaieté, dévie, et de force.
Jeûner. Déjeuner, goûter, souper pas, seulement
une petite collation le soir, en montrant qu'on ne
mange qu'un petit morceau de pain.
Joie. s. sautiller de joie en se frottant les mains,
j. man.
Joindre, s. joindre les mains.
Joli. Se passer les mains avec complaisance un peu
JOU — 161 — JUS
au-dessus du menton en souriant.
Jouer, s. jeu de carte, volant, trictrac, etc.
Jouer, s. jou-jou d'enfant faire rire quelqu'un.
Jouet, s. joujou d'enfant et rire de quelqu'un.
Joug. s. pièce de bois sur le col comme pour at-
teler des bœufs, et expliquer l'usage des Ro-
mains.
JoDiR. Se frapper la poitrine avec la main droite
ouverte e* à plusieurs reprises avec un air de
contentement.
Jour. s. avec le / man. faire le tour du soleil du
levant au couchant.
Jours de la semaine, s. jour, ensuite la première
lettre du jour que l'on veut désigner, en obser-
vant que pour le mercredi on fait deux fois le s.
m man.
Irréfragable, s. dire contre, s. peux pas.
Irrévérence, s. respect, s. négation.
Irritation, s. douleur à la jambe, s. y mettre quel-
que liqueur, s. douleur plus grande force gri-
maces.
Israélites, s. peuple juif, barbe et circoncis vers le
côté.
Issue, s. endroit pour sortir.
Juger, s. tenir balance, considérer avec attention,
puis, s. commandement, s. bon, s. mauvais.
Jumeaux, s. né, s. même jour.
Justifier, s. faire, s. juste.
Jusqu'à, s. j. inan., que l'on exp. en conduisant le
petit doigt vis-à-vis de soi jusqu'à un certain
point parallèlement à l'horizon.
LAB — 162 — LAT
Laborieux, s. qui aime le travail.
Labourer, s. de tourner la terre avec une charrue
ou une bêche, s. de la main et du pied faire le
mouvement comme pour fendre la terre et en-
suite renverser la terre.
Lacer, s. nat.
Lâche, s. air d'indolence, bailler, étendre les bras,
cœur courage pas.
Laid. s. différentes grimaces exprimant la laideur
du visage.
Laïque, s. prêtre religieux pas, s. bourse à cheveux,
habit de couleur.
Laisser, s. présenter et avancer vers le côté gau-
che les deux paulmes des mains.
Lamentable, s. pleurer, s. gémir.
La>gue. s. nat.
Langueur, s. maladie, s. faible long temps, peine à
se soutenir sur les pieds.
Languir, s. air de vie et de santé, et puis l'air nat.
de languir.
Largesse, s. nat. de large, et donner à pleines
mains.
Larme, s. nat.
Larron, s. voler, représenter le mauvais larron sur
la croix en faisant des contorsions.
Lasser, s. nat., après avoir été longtemps debout.
Latinité, s. langue du latiii, qui s'exprime en po-
sant et retournant la main comme sur deux co-
LAV — 163 — LIM
lonnes dans un dictionnaire latin et français, adj.
substantifié.
Laver, s. nat. de se laver les mains.
Lécher, s. nat.
Leçon, s. feindre d'écrire comme une page, s. ap-
prendre.
Léger, s. on fait le signe nat. de soupeser quelque
chose et montrer avec le dedans de la main qu'il
ne pèse pas, en agitant les doigts.
Législateur, s. faire loi et commandement.
Légitime, s. comme la loi.
Légumes, s. herbe que Ton hache, racines, etc.
Lendemain, s, dormir, s. futur, s. /. man.
Lèpre, s. croûte galeuse partout le corps et détour-
ner les yeux.
Léth.\rgie. s. malade assoupi toujours toujours.
Lettre, s. écrire, plier et cacheter.
Lever, s. nat.
Liberté, s. enchaîné pas.
Licence, s. abbés en fourrures, s, argoter ; 2*^ sens
supérieur, donner permission de.
LiKR. s. nat.
Lii:l". On décrit avec les mains un espace, on y pose
un corps quelconque en un endroit et puis on
le montre.
Lieutenant, s. hausse col, s. lieu, s tenir, participe,
s. au milieu.
Se LiGNEiî. s. on parle à l'un et à l'autre avec un
air de mystère, s. joindre essemble, s. de chas-
ser quelqu'un de sa place ou de sou emploi.
Limite, s. tracer deux pays qui se touchent et met-
tre une borne au milieu.
LIQ — 164 — LOU
LiQUEOn. Tout ce qui coule.
Lire. s. nat.
Litigieux, s. sii]e\., Jeter dessous à procès.
LiTURGic. s. manière de célébrer l'office.
Livide s. meurtrissure, s. noir tout au tour.
Livrer, s. de laisser qui s'ex. en présentant et
avançant un peu vers le côté gauche les paumes
de la main, mais y ajouter s. prendre.
Loger, s. payer, s. dormir, s. chambre.
Logique. Art de raisonner.
Loi. s. des deux tables de la loi données à Moïse,
Loin de. 1" On pose sur la table les deux index ;
2' on conduit Vindex droit le long du bras gau-
che que l'on étend que l'on peut pour montrer
le lointain, s. de prép.
Loisir, s. temps, peu de chose à faire.
Le long de. On fait le s. d'une rivière ou d'un quai
et on conduit le bras droit vis-à-vis de soi pour
montrer le long de.
Longanimité, s. longueur, adj. subst. et puis un air
de patience.
Lors. s. avancer l'index perpendiculairement en
bas, à toute la longueur du bras.
Lorsque, s. lors, et le que relatif.
Louanges, s. / ;?2an., qu'on porte à la bouche comme
pour dire bon et qu'on élève avec emphase comme
pour respect.
Louer. Même s. en élevant /à diîlérenles reprises
au-dessus du front; 2" sens, louer une maison,
s. compter de l'argent, s. maison les mains l'une
sur l'autre en forme de comble, pour tant de
temps.
LUG _- 165 — MAI
LuGL'BiiE. S. chambre tendue en noir, s. pleurer.
Luire, s. de lumière en agitant tranquillement les
cinq doigts dirigés en haut, étendre les mains
pour marquer qu'elle s'étend dans Tappartement,
s. infinitif.
Lumière. Même s. substantif.
Lundi, Iman., s. jour.
Lunette, s. nat.
Luxe. s. dépenser trop en habits, frisures, meubles.
Luxure, s. couvert immodestement.
in
Ma. s. porter la main droite sur son estomac pour
marquer que la chose est à soi, adj. féminin.
Macérations, s. châtier son corps, discipline, coups
de poings, jeûner.
Mâcher, s. nat.
Machine, s. décrire une espèce de boîte, des vis,
des roues qui tournent, etc.
Mages, s. trois rois, s. savants.
Magistrat, s. grand rabat, robe traînante, assis et
jugeant.
Magnanime, s. âme, s. grande.
Magnificence, s. air de grandeur, nombreux cor-
tèges, beaucoup de carrosses.
Mai. s. cinquième mois de l'année.
Majesté, s. étendre les mains de tous côtés avec
un air d'emphase et de gravité, m manueL
Maigiuk. l*^' sens, se prendre les joues à pleines
mains ; 2' sens, y enfoncer les doigts pour mon-
trer qu'elles sont maigres.
MAI _ 166 — ÊTR
Maintenir. Tenir dans le même état, on frappe la
main g^auche avec la droite ou avec l'index
et le pouce, et puis avec le même pouce et index
on parait tenir quelque chose en l'air.
Maintien, s. manière de se tenir.
Mais. Quelque chose qui arrête, on présente les
deux paumes de la main.
Maison, s. d'un comble avec les deux mains.
Maître, s. commander, s. un man.
Maîtriser, s. faire à l'impératif aveclw^z man.
Mal. s. bien, s. contre avec les deux index en oppo-
sition.
MALADE.s.tâterle pouls, air de douleur sur la figure.
Mâle. s. sexe masculin.
Malédiction, s. bénédiction pas, s. regretter avec
un air d'indignation,
Malgré, s. cœur et peine, s. conlre volonté.
Malheur, s. joindre les mains élevées au ciel avec
l'air de quelqu'un qui vient d'apprendre un mal-
heur.
Malin, s. croiser les index sur le front, siège de
l'esprit avec l'air de reprocher à quelqu'un sa
malice en souriant.
Malsain, s. air, s. contraire à la santé.
Maltraiter, s. mal, s. prendre quelqu'un et le trai-
ter très brusquement.
Mandement, s. évêque écrire à tous, lire en chaire
papier, les armes à la tète.
Mander, s. donner ordre à quelqu'un de venir ou de
faire quelque chose, s. écrire à quelqu'un, s. com-
mandement, s. venir.
Mane. s. nourriture du ciel dans le désert.
MAN — 167 — MAR
Mangkr. s, nat.
Manier, s. on prend une main avec l'aulre et on la
manie eu tous sens. — Toucher^ ne se fait que
du bout du doiot, de l'extrémité de la main.
Manière, s. se manier les mains comme pour com-
ment sans interrogation^ substantif féminin.
Manifester, s. découvrir une chose cachée, s. voyez.
Manquer, i^' .sens, avoir besoin, s'il faut, puis écar-
ter les mains en les abaissant, en haussant un
peu les épaules avec l'air de dire cela me manque
en regardant à terre ; 2« sens, ne pas faire ce
qu'on doit, s. fallait, s. pas fait.
Manuel, s. livre de tous les jours qu'on tient à la
main.
Manufacture, s. lieu, travailler à la main et mon-
trer les ouvriers.
Manuscrit, s. écrit à la main.
Marbre, s. pierre, s. froid et tracer les veines de
Findex.
Marchand, s. étaler, s. livrer sa marchandise, s. re-
cevoir de l'argent, s. homme.
Marchander, s. présenter quelque chose combien,
1,2, non 6, je vous donne 8.
Marchandise. On montre les objets.
Marché, s. lieu, vendre, acheter poisson, légumes.
Marcher, s. nat., mais on ne vaque pas à pas, à pas
comptés pour distinguer d'aller, oii l'on n'ob-
serve pas de mesure.
Mardi, s. jour, m man.
Maréchal, s. cordon bleu, bâton de maréchal à la
main.
Mahguiller. s. perruque bien frisée, cravate blan-
che, petit manteau court, aller à l'offrande.
MAR — 168 - MEC
Mariage, s. les deux mains Tune contre l'autre, et
la bénédiction du prêtre.
Marier. Mémo s., ajouter donner son fils ou sa fille
en mariage.
Maritime, s. près de la mer.
Marquer, s. avec le pouce ou Tindex on fait sur la
main cette marque. I.
Marquis, s. décrire un petit terrain, s. de man,, s.
commander.
Mars. Le troisième mois de l'année.
Martyr, s. tué pour J.-C. ou pour la foi.
Martyriser, s. couper la tête, faire souffrir pour J.-C.
Mascarades, s. troupes de gens masqués.
Masquer, s. nat.
Massacrer. Tuer cruellement, s. de frapper, meur-
trir, exterminer avec un air de barbare.
Matière, s. esprit pas, et puis on touche une table
ou autres choses matérielles.
Matin, s. incliner la main du côté du lever du soleil,
s. air frais, se frotter les yeux.
Maudire, s. souhaiter du mal à quelqu'un, s. bien
pas, s. rejeter.
Maudit, s. béni pas, rejeter avec indignation.
Mauvais, s. mal, adj.
Maximes, s. vérités grandes,, très grandes, s. règle.
Me. s. on frappe sur sa poitrine, s. conjonctif en
faisant une croix avec les deux index.
Méchant, s. mal, s. péché, adj.
Méconnaître. l""sens, ne pas reconnaître quelqu'un,
je ne le connais pas ; 2° sens, manquer de recon-
naissance, être ingrat; 1" on fait le s. de remer-
ciement des sentiments du cœur; 2- on y joint
une négation.
MÉG _ 169 — MEN
Mécontenter, s. bon bon avec une inclination de tête
pour marquer de la satisfaction, s. négation.
Mécréant, s. croire mal.
Médecin, s. lâter le pouls, fines manchettes, belle
perruque, canne à pomme d'or.
Médiateur, s. prier entre.
Médiocre, s. ni grand ni pelit, ni bon ni mauvais.
Médire, s. dire du mal, s. sans nécessité, ce der-
nier se fait en frappant la table de l'index et du
3^ doigt réunis pour former ïii man.
Méditer, s. penser beaucoup, on appuie la tète avec
la main en fermant les yeux et les ouvrant de
temps en temps.
Méfier (se), s. lui malin ou méchant, je ne m'y fie
pas, en se secouant la tète et l'air de défiance.
Mégarde. s. de heurter quelqu'un, s. pensais pas.
Meilleur, s. bon, regarder une autre chose, s. éle-
ver la main plus haut, m manuel.
Mélancolie, s. visage allongé, toujours toujours.
Mêler, s. de mettre dans un verre plusieurs choses,
et remuer le tout avec l'index.
Membre, s. montrer ses bras et ses jambes.
Même. s. rapprocher les deux mains à différentes
reprises les doigts allongés.
Mémouœ. s. faire passer la main du derrière de la
tête vers le devant.
Mémorial. Même s., adj.
Mi-NACER. s. naturel de menacer un enfant avec l'in-
dex et le signe de dubitatif, si tu fais cela je te, etc.
Ménage, s. père, mère, enfants, vivre ensemble.
Ménager, s. compter de l'argent beaucoup, donner
peu et ramasser le reste sous la clef.
10
MEN — 170 — MER
Mendier, s. demander pain, à plusieurs el le lour
de l'hôpital.
Mkner. s. prendre quelqu'un d une main comme
pour le mener quelque pari.
Mensonge, s. paroles qui vont de travers, se croiser
les index et les agiter sur la bouche.
Mental, s. fait en l'esprit, s. parler pas.
Mentir, s. tourner les deux index l'un sur l'autre
vis-à-vis la bouche (c'est-à-dire vérité qui sort
de travers).
Mépris, s. naturel de mépriser du visage et de la
main.
Mépriser. Regarder quelqu'un du haut de sa gran-
deur, mouvement des lèvres qui l'exprime,
abaisser la main vers la terre, la retourner en la
bouffissant, repousser avec un air de mépris.
Mercenaire, s. travailler pour de l'argent.
Mercerie, s. boutique, couteaux, ciseaux, etc.
Mercredi, s. jour, m /ncm. deux fois.
Mère. s. faire sortir de devant Testomac les deux
mains jointes, s. féminin.
Méridien, s. cadran placé au midi.
Mériter. 1*"^ sens, en bonne part des louanges, des
récompenses, se frapper le creux de la main gau-
che avec l'index et le pouce réunis, puis s. bon;
2*-' sens, en mauvaise part mériter des répriman-
des ou des châtiments, s. mériter mais au lieu du
signe bon on substitue le s. de menaces en fai-
sant des yeux de travers.
Merveille, s. présenter les deux paumes des mains
l'une devant l'autre avec l'air de dire ho, —
ho, ho. — Miracle. Même s. mais on montre
MES _ 171 — MIN
Dieu qui les opère. — Prodige. Même s. mais
on fait un cercle dans l'air, pour montrer qu'ils
s'y font.
Mésintelligence, s. intelligence avec, union pas.
Mesquin, s. donner peu.
Mk:sse(la). s. prendre la chasuble, oblation, s. élé-
vation de l'hostie.
Messie, s. envoyé, s. bon, très bon^, par excellence.
Messire. s. àe monsieur, s. de respect.
Mesurer, s. naturel de mesurer une aune de toile.
Méial. s. argent, cuivre, etc.
Métamorphose. Signe forme, s. changement.
Métaphysique, s. porter l'index aux différents sens,
ensuite l'élever bien haut au-dessus de la tête.
Méthode. Signe, manière d'apprendre ou de faire.
Métier. Signe raboter, limer, coudre, etc. m. ma-
nuel.
Mets. Signe plais sur la table, signe pour manger.
Mettre, s. de mettre quelque chose sur la table.
Meubles, s. montrer lils, armoires, tables, chaises,
etc.
MEURLER.Mèmes., mellre le tout dans une chambre.
Meurtrir, s. se frapper fortement contre quelque
chose et montrer la petite tache noire en faisant
la grimace.
Mieux, s. bon, puis l'on élève Vm mamiel avec l'in-
dex l'air de dire mieux.
Migraine. Signe douleur à la moitié de la tête.
Milieu, s. faire un rond et placer l'index au beau
milieu.
Minauder, s. coudre, tricoter, travailler à l'aiguille,
en faisant des petites mines de précieuse.
MIN — 172 — MUE
Mine. s. façon du visage ; 2'' sens, creux soulerraiti,
mettre la poudre faire sauter les pierres.
Mineur, s. jeune homme 23 ans pas.
Ministère, s. prêtre, s. servir, s. comme J.-C.
MiNisi'RE. s, prêtre, l'étolc, croisé, serviteur, s.
servir, qui baptise, prêche, etc. comme J.-C.
MiiiACLE. s. présenter les deux paumes des mains
l'une devant l'autre avec l'air de dire oh., oh.,
oh., et montrer que c'est Dieu qui les opère.
Miri;u(se). Se regarder dans le miroir en faisant la
grimace.
Misérable, s. de misère, adjectif.
Misère, s. frapper les deux mains Tune contre l'au-
tre d'un air de compassion en élevant les épaules.
Miséricorde, s. bon, cœur, s. pardon, en portant
les mains devant soi avec un air de rémission.
Mitonner, s. couper des tranches de pain, arroser
de bouillon, les remettre sur le feu, s. de bouil-
lonnement en agitant les doigts.
Mitoyen, s. mur qui sépare deux maisons.
Mixte, s. composé de.
Mode. s. manière de s'habiller, à présent.
Modèle, s. regarder et faire comme.
Modérer, s. d'une grande activité puis avecles deux
mains le s. nat. de modérer, allons allons moins
doucement que pour apaiser.
Modestie, s. découverte pas, s, naturel d'une fille
modeste.
Mod:que. s. compter de lai'gent, s. peu, on explique
que ses personnes aiment beaucoup les plaisirs,
les richesses, s. péché.
Mœurs, s. tout ce que l'on fait bien ou mal.
MOI ~ 173 — MOQ
Moi. On se frappe sur sa poitrine.
MoiNDKK. s. plus petit.
Moins, s. on conduit le pouce droit successivemeul
sur le petit doigt, on s'arrête comme pour de-
mander est-ce en secouant la tète, moins, on
avance encore un peu.
Mois. s. on trace sur la main gauche des lignes
du haut en bas, pour représenter les mois comme
ils le sont sur les almanachs, et on fait l'm ma-
nuel.
MoisoNNKii. s. couper le blé avec une faux, le met-
tre en gerbes et puis en tas.
Moment, s. temps petit vers rextrémilé du petit
doigt on ne l'élève pas tout à coup pour distin-
guer l'instant.
Mon. On trappe sur sa poitrine comme pour moi,
adjectif masculin, et on montre la chose.
MoNuE. s. on trace une boule avec les deux mains
faisant remarquer qu'on y comprend la lune, le
soleil, les étoiles, la terre, etc.
Monde (Hommes). Même signe mais on montre des
personnes.
MoMTAHSE. s. évèque ordonner de dite ce qu'on a
vu, ou bien communion pas.
MoNSTUii. s. figure, signe horreur.
MoNTEK. s. naturel.
Mo.vTREU. Signe présenter la main gauche ouverte
et y porter Tindox et le doii;l du milieu, signe
indicatif.
MoNLMKNT. s. touibedu pyramide, souvenir, s.
avenir.
Moquer, s. naturel de rire avec méjiris de quel-
10.
MOR _ 474 — MUT
qu'un, le montrer au doigt en disant fu.
Mural. Signe qui a rapport aux mœurs.
MoKDUE. s. naturel.
Mortifier. Quelqu'un, signe faire peine à quel-
qu'un.
Mortifier. Sig-ne faire, s. fort, s. cœur, s. repous-
ser les friandises.
Motif, s. qui s'engag-e à faire.
Moucher (se), s. nat.
Moudre, s. naturel de moudre du blé ou du café.
Moue. s. allonger les deux lèvres ensemble.
Mouiller, s. pluie, s. passer la main sur son habit
et la présenter mouillée.
Mourus, s. pencher hi tète sur les épaules rendre
le dernier soupir.
Moyen. Signe de se manier les mains comme pour
comment sans interrogation, substantif masculin.
Mugir, s. cri de bœuf, en monli'ant les cornes.
Multiplier, s. beaucoup, s. encore, s. beaucoup, in-
finitif.
Murer, s. naturel des maçons qui mettent de la
chaux, des pierres, etc. sur la même ligne en
élevant.
Mûrir. Signe fruit dur, s. soleil, s. jaune, on tate
le fruit, signe bon.
Murmurer, s. pain dur en regardant les autres, avec
crainte d'être aperçue, cela n'est pas bon, et y
mettant le mouvement de la tèle, des yeux, des
épaules et des mains.
MuTiNi'R. Signe, yin dit à plusieurs, ne faites pas,
et plusieurs disent ne feront pas. — Obstiner,
un seul dit en rcnuiant la tèle je ne le ferai pas,
faites-le, je ne le ferai pas.
MUT — 175 — NEG
McTUEL. Signe de vous à rnoi, de moi à vous.
Mystère, s. oui de Tesprit, oui de la bouche, oui du
cœur, les mains sur les yeux et passer la main
droite sous la gauche avec un air de respect,
subsl.
MvsTiQLE. Même s., adjectif.
N
Nager, s. naturel.
Naissance. Signe naître, s. présent du participe, s.
substantif.
Naître. Sortir du sein de sa mère, signe mëre, à
l'infinitif.
Nation. Plusieurs fois le sisne de naître, signe as-
sembler, signe pays mais à différents points.
Nature, s. de naître répété plusieurs fois avec
vivacité.
Natlre de Dieu. Signe nature maison y ajoute es-
sence en faisant un cercle, perfections de Dieu.
Ne. s. négation en formant Ym manuel ci conjonc-
tion.
Néanmoins. Signe rien, adjectif, signe moins.
Néant, s. rien, substantif.
Néci::ssité. On joint ensemble l'index et le doigt du
milieu et on frappe perpendiculairement sur la
table, substantif.
Nef. Signe église, depuis la porte jusqu'au chœur.
Négligence, s. voir pas, signe air d'indifférence, s.
bailler, air de paresse.
NEG _ 176 _ rsOE
Négocier, s. vendre et acheter de tous côtés et au
loin, s. compter de l'argent, faire des ballots, les
lier, envoyer loin loin, il revient de l'argent,
acheter de nouveau et on renvoie encore dans
un pays différent.
Neiger, s. agiter les doigts perpendiculairement de-
vant le visage, souâer pour représenter la neige
qui va en tous sens, s. blanc, s. froid.
Néophyte, s. baptiser, s. nouveau qui s'exprime en
passant rapidement la main droite entre le pouce
et les autres doigts de la main gauche, adj.
Nettoyer, s. assiette ou quelqu'aulre chose sale,
s. nettoyer et frotter.
Neveu, s. faire sortir les mains jointes vers le côté
à trois générations, s. n manuel. — Nièce.
Même s. féminin.
Neuf. s. nouveau et on montre son habit.
Neutre. Ni masculin, ni féminin.
NEuvAl^E. s. prière pendant neuf jours. — Non.
n manuel, en secouant la tête. — Ne., s. non con-
jectif.
Ni. s. non des deux mains.
Niais, s. esprit pas, bouche béante.
Niche, s. enfoncement dans le mur y mettre une
statue.
Nier. s. dire non.
Niveau. Longue ficelle pour aligner, passer la main
dessus pour indiquer le niveau.
Noble, s. plumet au chapeau, épée au côté, grande
naissance.
Noces, mariage, s. festin.
NoEL. s. jour de la naissance de J.-C, substantif.
NOE _ 177 — NOU
Nœud. Signe nat.
Nom. Montrer une couleur noire.
NoiiiCiu. s. faire, s. noir.
Noisiii'rE. s. polit, s. casse-noisetle.
Nom. s. d'écrire dans la main.
NoMBiîEiî. s. dire 1, 2, 3, 4, en élevant successive-
ment les doigts de la main droite.
Nommer, s. dl-e le nom en écrivant dans la main
gauche.
No>. s. n manuel ^w secouant la tête.
Noai). s. côté opposé au midi.
Notables, s. personnes d'un lieu, s. remarquable
un, s. de considération.
Notaire, s. robe, grands rabats, s. écrire pour ma-
riage.
Note. s. écrire à la marge d'un livre je m'en rap-
pellerai.
Notoire, s. connu de beaucoup de monde.
Notre s. deT^i m«?i. porter avec la main droite au
côté gauche et rapporter en passant la main de-
vant soi au côté droit, adjectif.
Nôtre (le). Même s. relatif, adj.
Novembre, s. du onzième mois de l'année, subs-
tantif.
Nouer, s. naturel.
Novice, s. voile blanc, ou religieux qui commence.
NouRiR. s. manger et montrer que cela soutient les
forces en passant dans l'estomac.
Nous. s. porter avec la main droite Xn man. du
cûlé droit en passant la main devant soi et moti-
trer qu'on est plusieurs.
Nouveau, s. passer rapidement la main droi'.e en-
NOU _ 178 - OBS
tre le pouce et les autres doigts de la main gau-
che, adj.
Nouvelle, s. chose que l'on a apprise depuis peu,
fém.
NoYEH (se), s. étendue d'eau, on nage, les forces
manquent et on va au fond, on meurt.
JNu. s. des pieds sans bas.
Nuages, s. montrer qu'ils courent dans les airs
noirs et épais.
Nuire, s. faire tort, empêcher qu'on ne vous fasse
du bien.
Nuit. s. soleil caché, s. dormir.
Nul. s. rien, adjectif, masculin, et on ne montre pas
des personnes pour distinguer à.\iucun.
Numéroter, s. naturel de numéroter les pages d'un
livre.
O
Obéir, s. commandement, s. acquiescement des
mains et de la tète.
Objet, s. présenter aux yeux la paume de la main
en faisant Vo man. suhst.
Obliger. l'''sens, rendre service à quelqu'un, s. ren-
dre, s. servir avec un air gracieux ; 2° sens, for-
cer de faire, même s. que devoir en frappant sur
la table maison fait \o man.
Obscurcir, s. clair, faire passer quelque chose des-
sus, devant les yeux, ou bien, s. soleil brillant,
les nuées l'obscurcissent.
Obséder, s. suivre toujours quehju'un, demander,
pousser, harceler avec imporlunité, puis le s.
d'impatience et cela à plusieurs reprises.
OBS — 179 — OFF
Obsèques, s. enlerremeut, funérailles pompeuses.
OnsEKVER. l'^sens, remarquer, lire avec allenlion,
faire remarquer quelque enciroil ; 2^ sens, obser-
ver la loi, même s. qu'accomplir qui s'exécule
en faisant s. faire, s. tout, s. fin ; 3'' sens, pra-
tiquer, s. regarder, s. faire comme.
Obstacle, s. vouloir passer par un endroit, s. ah.
OcsHNEa (s')., -s. je ne veux pas que cela soit là, je
ne veux pas moi, ot le placer ailleurs, et cela à
plusieurs fois.
Obtenir. Je désire, je demande, j'espi-re, on mac-
corde, je serre la chose contre ma poitrine, s. à
moi.
Obvier, s. aller, s. présenter les paumes des mains.
Occasionner, s. marcher et tout à coup on se pré-
sente la main à une certaine distance en expri-
mant la rencontre.
Occident, s. lieu où le soleil se couche.
Occupation, s. faire, travailler, s. beaucoup.
Occuper (s'), s. penser, s. faire beaucoup.
Octave. Avec les deux mains former un cercle, puis
assemblage de huit jour.s.
Octobre. Le dixième mois de l'année.
Oculiste. Celui qui guérit les yeux.
Odorat, s. nal.
Œil. s. nat.
ŒuE. s. nat.
Œuvre, s. faire en s'arrèlant à plusieurs points, o
manuel.
Offenser. Venir contre, T' sens, otTenser Dieu, les
deux index l'un contre l'autre, s. péché; 2esens,
offenser quelqu'un, même s., mai.s s. injures.
OFF — 180 — OPI
Office, s. messe, s. deus in adjutorium, s. chanter.
ÛFFiciEn. Même s. au premier sens ; 2« sens hausse
col.
Offrande, s. offrir, participe subslantifié.
Offrir a Dieu. Les deux paumes des mains élevées
comme pour l'ofTertoire à la sainte messe ; 2®
sens offrir quelque chose à quelqu'un, s. nat. de
présenter les deux mains d'un air gracieux.
OFFUSQUEii. s. lire, s. écarter quelqu'un qui est de-
vant soi, je ne vois pas, vous êtes devant le jour.
Ok;no>, En montrer un.
Ojndue. s. nat.de l'extrême-onctiou.
OisiAU. s. tenir dans sa main, carresser, becqueter,
ballre des ailes.
Oisif, s. rester les bras croisés, regarder de quel
côté vient le vent.
Ombhl. s. présenter la main un peu devant soi et de
l'index montrer Tombre qui suit.
Omelette, s. casser des œufs, les battre, s. du
beurre dans la poêle, s. fricasser.
Omettre, s. pas, s. fait.
O.N. s. on prononce Vo man. en faisant un demi
cercle.
O.NCLE. s. frère, s. père, o manuel.
Onction, s. nat. d'oindre les diflerents sens.
Ondoyer, s. baptiser à la maison.
O.NGLE. s. nat.
Onglée, s. nat. do grand fmid aux doigts.
Opération, s. action d'esprit, ou bien travailler sur
les maladies des corps comme les chirurgiens.
Opérer, s. agir, o tna/i.
Opiner, s. l'index au front comme pour penser,
OPI — 181 — ORD
mais regarder en balançant tantôt d'un cùlé, tan-
tôt d'un aulre, o man. — S'obstiner. Je ne veux
pas que cela soit là, je veux qu'il soit là moi, à
plusieurs reprises.
Opiniatrer. Même s. mais beaucoup plus fort en
frappant du pied.
Opimon. s. penser, s. peut-être.
Opposer, s. contre, puis présenter le dedans des
deux mains comme pour repousser quelqu'un.
Oppresser, s. nat. d'une poitrine oppressée qui res-
pire difficilement.
Oppression, s. gorge serrée, étouffement.
Opprimer, s. fouler quelqu'un des deux mains, il
se relève, mais le fouler de nouveau, et montrer
Vo man.
Opprobre, s assemblage du peuple qui fait des
huées, s. devenir rouge et confus.
Opter, s. choisir entre deux choses qu'on ne peut
avoir ensemble, s. ensemble non, l'une ou l'autre.
Opdlence. s. embonpoint, se carrer avec emphase
et faire parade de ses richesses avec un air d'ad-
miration.
Oracles, s. Dieu, s. paroles, s. air d'écouter avec
attention.
Orage, s. grande pluie, éclairs, tonnerre.
Oraison, s. élever les mains, oremus, s. prier.
Ordinairement. Avec les deux index et les deux
pouces faire une espèce de chaîne, s. souvent,
ou plusieurs fois, adjectif adverbifié.
Ordonner. Même s., mais au lieu de souvent on fait
commandement.
Ordre. Même s.
11
ORE — 182 — OU
Oreille, s. naturel.
Orfèvre, s. faire calice, couverts, tabatières, etc.
Organe, s. montrerla langue, lesyeux, les oreilles,
s. pour, subst.
Organiser, s. Dieu a créé nos veines, nos nerfs en
les montrant.
Orgueil, s. cœur bouffi, ce que Von représente en
enllant les joues et montrant avec les mains l'en-
flure du cœur et on affecte un air fier.
Orgueillir 's'en). 1" sens, faire partir du cœur les
deux mains en les écartant pour exprimer Teu-
ilure du cœur ; 2° sens, les élever pour montrer
Télévation du cœur en enflant les joues.
Orient, s. élever pelil à petit derrière quelque chose,
une tabatière, pour exprimer le lever du soleil.
Origine, s. commencement de.
Orner, s. nat. d'orner un autel.
Orphelin, s. enfant père et mère morts.
Orteil, s. nat.
Orthodoxe, s. croyant bien.
Orthographe, s. science d'écrire sans faire de fautes.
Os. s. nat., ossements, os décharné.
Oser. s. le roi passe et j'ose lui parler, s. craindre
pas.
Ostentation, s. dormer l'annonce avec un air de
parade et tenant de l'argent entre le pouce et
l'index le monlrer à tout le monde avant de le
donner.
Oter. On met la main sur la table et on prend
quelque chose qui y était.
Ou. Conjonclif, parlez ou restez.
Ou. On regarde deux choses lequel voulez-vous
celui-ci ou celle-là.
OUA — 183 — PAL
Où. Dans lequel.
Où. On regarde de tous côtés en cherchant avec le
s. inlerrogatif.
OuAiLLE. s. bébé, 0 man.
Ovale, s. figure en forme d'un œuf.
Oublier, s. porter la main sur le front et la reje-
tant derrière la tête avec l'air des yeux et du vi-
sage qui çMt je ne m'en souviens plus.
Ouïe (l'). s. nat.
Ouïr. s. entendre, s. o manuel.
Ouragan, s. grand vent qui déracine les arbres.
Outil, s. alène de cordonnier, lancette, vrille,
etc., etc.
Outrager, s. ûler la coiffe, donner un souflet, cra-
cher au visag'e, etc.
Outre. On écarte les mains devant soi comme si
on voulait dire autre mais un peu plus fort, mais
avant on trace une ligne et on s'arrête avec l'air
indécis de sV arrêter, non outre.
Outrer, s. grande colère, les poings sur les rognons,
les yeux furieux.
Ouvrir, s. naturel.
Palissader. s. nat., de mettre des pieux en terre
et de faire une espèce de muraille.
Palisser. Attacher les branches des arbres contre
la muraille.
Pallier. Cacher une faute, s. cacher dessous, p
man.
PAN — 184 — PAP
Panache. Aigrette sur la tête qui s'étend de côlé
et d'autre.
Panader (se), s. paon, marcher el se carrer avec
fierté.
Pacifier, s. faire paix avec les deux mains, apaiser
quelqu'un.
Pacte, s. regarder une personne avec l'air de dire
voulez-vous, oui, et moi aussi, ensuite se frapper
dans les mains.
Païen, s. statue, s. adorer.
Pain. s. avec le tranchant de la main droite faire
comme si on voulait se coucher le revers de la
main gauche.
Paître, s. la main droite à la gorge pour exprimer
le bêlement des moutons, approcher bien près
des dents la paume de la main et exprimer l'ac-
tion de brouter en retirant le menton à plusieurs
reprises.
Paix. s. agitation, s. des deux mains, s. naturel,
apaisez-vous, subst.
Palais, s. maison du roi, s. beau, beau.
Pâlir, s. passer la main sur le visage, s. malade, s.
blanc.
Palme, s. branche à la main d'un air triomphant.
Palpable, s. voir, manier, toucher une chose.
Palpiter, s. nat., agiter les doigts sur le cœur en
disant tic tac, tic tac.
Pâmer (se). Ou à force de dire, ou d'eflVoi, s. rire
ou s. effroi el porter la main sur la poitrine.
Panégyrique, s. discours, louer quelqu'un.
Panser une plaie, s. nat.
Pape. s. trois couronnes une croix au dessus.
PAP _ 185 — PAR
Paperasser. s. ramasser de vieux papiers.
Papier. En montrer.
PapilloNxNEr. s. voler de fleur en fleur comme le
papillon, s. petit, s. voler des deux mains en di-
sant pa pa pa.
Papilloter, s. nat.
Pâques, s. résurrection de Notre Seigneur J.-C.
Pak. s. on passe le tranchant de la main droite en-
tre le pouce et l'index de la main gauche.
Par rapport, s. par, s. rapport est, s. porter duplica-
tif et on rapporte la main droite sur la chose
comme pour le s. relatif lequel.
Par exemple, s. par, ensuite on trace quelque chose
sur la main gauche et on présente la paume de
la main.
Parabole, s. parole, s. comparer, s. entrevoir.
Paradis, s. jardin, fleurs, fruits, s. air de conten-
tement ; 2^^ sens, voir, aimer Dieu, s. ciel.
Paradoxe, s. sentiment ou parole contre raison.
Parapher, s. nat.
Parallèle, s. deux lignes distantes.
Paraphraser. Un verset de l'écriture, s. expliquer,
s. long en tirant une petite ligne, pour expri-
mer le verset et une virgule pour exprimer que
ce que l'on dit est tiré du verset.
Parce que. Lisez voilà la raison, s. on promène sa
main sur les mots qui suivent le parce que et en
même temps on fait signe à celui à qui l'on parle
de les lire.
Parcourir, s. en passant le tranchant de la main
droite onlre le pouce et l'index gaucho, s. courir.
PAR — 186 — PAR
Pardonner, s. cœur, s. aigri point, s. ofTacer, s.
oublier.
Pap.éil. s. même, ]qs del^K p mamie/s.
Parent, s. assemblao-e de père, mère, frère, etc.
Parlr (st.) s. marquer l'ajustement avec un air de
complaisance.
Pari;ssi<;ux. s. allons, allons donc, s. air indolent
qui n'aime pas le travail.
Parfait, s. par, s. fait, adj., s. bien.
Parflmer. s. sentir bon, s. mettre daus ses cheveux
ses habits.
Parier, s. je parie 2 fr. qu'elle gagnera, et moi je
parie qu'elle perdera.
Parjurer, s. jurer, s. faux devant le juge.
Parlement, s. assemblage de juges, s. gouverne
tout.
Parler, s. remuer les lèvres et le p man., diriger
aux oreilles des autres.
Parmi (au milieu), s. par, s. milieu.
Parmi (entre), s. entre, en faisant passer le tranchant
de la main droite entre les doigts de la main
gauche.
Paroisse, s. circonscrire un terrain, puis s. étole
pastorale.
Parole. iMême s. que parler, substantif.
Paraître. Se présenter la paume de la main droite
et poser la main gauche sous le coude droit
pour le soutenir.
Parqueter, s. naturel.
Parricide, s. celui qui lue son père.
Parsemer, s. par, s. semer ça et là.
Partager, s. faire des parts et donner à l'un et à
l'autre.
PAR _ 187 — PAT
Participer, s. faire pari, s. prendre, participe cVim
verbSy se pincer l'habit des deux côtés en haut
de la poitrine.
Particulariser, s. faire part, mettre à l'écart, s. 1,
2, 3, 4, etc.
Particulier, s. porter le tranchant de la main sur
l'extrémité d'une table, faire un mouvement
comme pour séparer cette partie du tout, adj.
masculin:
Partir, s. adieu avec la tête, s. galoper. — Quitter,
s. ou s. on va sans adieu.
Partout, s. par, s. tout.
Parvenir, s. par, s. venir.
Pas. s. p man., comme pour dire non.
Passable, s. regarder quelques ouvrages, s. bon un
peu.
Passer, s. reculer, s. passer la main à côté de soi à
plusieurs reprises.
Passible, s. peut souffrir.
Passion (de J.-C). s. souffrances, outrages de Noire
Seigneur J.-C.
Passion (cupidité). Se pincer l'habit à l'endroit du
cœur en s'inclinant du côté gauche, s. péché.
Passionner (se). Même s., s. grand amour, on y met
le s. péché pour le mal.
Pasteur, s. bébé, s. porter sa brebis sur ses épau-
les, s. houlette.
Pate.^te (lettre), s. lettre du roi, s. ouvrir les pau-
mes des deux mains et les étendre.
Pathétique, s. prêcher, loucher le cœur.
Patienter, s. prendre patience, s. attendre les yeux
et les mains levés vers le ciel pour exprimer la
patience.
PAT _ 188 — PEC
Patineu. s. glisser sur la glace avec des patins, il
faut dessiner un palin.
Patir. s. ag-iier les deux poingls sur l'estomac
comme pour souffrir, p manuel.
Patisser. s. faire des pâtés.
Patriahche. s, grande barbe, s. ancien.
Pathie, s. lieu de naissance.
Patron, s. saint qui protège.
Patie. s. nat.
Pavek. s. rue, g-rand chemin, ôter la terre, pierre,
frapper dessus.
Pauvke (mendiant), i" sens, tendre la main avec
un air pileux et le tour de l'hôpital. — 2^ sens,
qui manque d'esprit, s. hausser les épaules et
faire la grimace comme si on disait c'est un
pauvre d'esprit. — 3* sens, digne de compassion,
s. de grand malheur les mains réunies lever les
yeux au ciel avec l'air naturel de dire ah ! le
pauvre homme.
Payer, s. devoir, puis remuer le pouce contre l'in-
dex et faire comme pour compter de l'argent.
Pays. s. décrire un terrain, jt; 7nan.
Paysan s. démarche lourde, air niais, bouche
béante, ôter le chapeau d'un air embarrassé.
Paul (St). s. renversé de sur son cheval.
Pécher, s. nat. d'une ligne ou des filets.
Pécher, s. Dieu qui commande, s. je n'en ferai rien
en levant comme font les enfants à qui Ton
commande quelque chose qui ne leur plail pas.
Péché o.iiGiM.L. s. péché, s. f)uit mangé.
Péché .mortel, s. péché qui donne la mort à l'âme
donc s. mort, adjectif.
Péché véniel, s. péché, s. petit.
PEG _ 189 — PEN
Péché actuel, s. péché, s. faire à présent, adjectif.
Pédant, s. savant, fier, org-ueilleux.
Peigner, s. nat.
PeiiNdru. Faire Faction d'un peintre.
Peine, s. passer à plusieurs reprises les poings
fermés davant l'estomac, avec le visage, les yeux
et toute l'attitude d'un homme qui souffre, mais
assez doucement.
Pêle-mêle. 's. tout brouiller, sans dessus dessous,
adv.
Peler, s. nat. de peler une pomme.
Peloter, s. nat. de peloter du fil, de la laine.
Penchant, s. se pincer l'habit à l'endroit du cœur
en s'inclinant du côté gauche.
Pendant, s. j^ ?7ian., qu'on conduit devant soi à
partir de la poitrine.
Pendre, s. nat.
Pénétrer, s. entrer bien avant, introduire son index
droit sous son habit, vis-à-vis la poitrine et l'en-
foncer, à plusieurs reprises.
Pénible, s. qui donne de la peine, difficile.
Pénitence (sacrement), s. dire ses péchés^ s. mea
culpa, absolution, s. pardon en se frottant les
paumes des mains pour montrer qu'il ne reste
rien.
Pénitence (vertu), s. pleurer, jeûner, prier, deman-
der pardon.
Penser, s. porter l'index au front avec un air pen-
sif à plusieurs fois.
Pension, s. assemblage de jeunes gens, manger,
coucher, payer.
Pentecôte, s. saint esprit, s. pluie, langue do feu.
H.
PEP _ 190 — FER
Pépinière, s. assemblage d'arbres, transporter ail-
leurs.
Perception, s. apercevoir par l'espril.
Percer, s. nal.
Percher, s. oiseau dessus des branches d'arbres.
Perclus, s. membres remuer pas.
Perditio.x. s. qui conduit au malheur éternel.
Perdre, s. fouiller dans sa poche pour chercher son
mouchoir ou sa tabatière, puis les deu.x mains
jointes par rexlrémilé dos-à-dos en les séparant
avec force en regardant autour de soi disant plus
plus il est perdu.
Père. s. faire sortir de devant soi les mains jointes,
s. masculin.
PÉREMPTiOiN. s. preuve, en portant l'index au milieu
de la paume gauche voyez s. rien à répondre.
Perfection, s. par, s. fait, s. bien.
Perfectionner. Même s. y ajouter s. excellent lequel
s'exécute en portant la main au dessus de la tête
après avoir fait le s. bon.
Perfide, s. embrasser d'un air loyal et en même
temps saisir son homme.
Péricliter, s. flots agités, s. crainte d'être sub-
mergé.
Péril, s. quelque chose suspendu, passerai-je, non
peut tomber et faire mourir, s. reculer.
Périphrase, s. phrase qui s'exprime ainsi, paroles
sur paroles et faisant un cercle, les rassembler,
s. expliquer.
Périphraser. Dire en plusieurs mots ce qui se peut
dire en un ou deux, il faut donner un exemple,
Dieu le créateur du ciel et de la terre.
PÉR — 491 — PER
Périr, s. pendre tout à fait, s. rouler ses deux
poings l'un sur l'autre en descendant, puis pré-
senter en bas les deux mains comme pour expri-
mer perdre.
Permettre, s. demander, s. acquiescement de tête
en présentant devant soi le revers de la main
comme pour autre.
Pebmiter. Changer une cure pour un canonicat, je
quitte men étolo vous la prenez, je prends votre
aumusse.
Pernicieux, s. méchant, s, conduire à la perte en
roulant les mains vers un gouffre.
Perpétuel, s. qui dure toujours.
Perpétuer. Même s. puis s. du présent à plusieurs
fois pour exprimer, cela demeure, ensuite on
conduit devant soi le p manuel.
Perplexité, s. peine d'esprit, s. toujours avec l'air
d'une personne inquiète.
Persécuter, s. trancher la tête, précipiter dans le
feu, arracher la langue, les yeux, etc. pour J.-C.
Persévérance, s. pendant, à plusieurs pauses, s.
jusqu'à la fin.
Persister. Demeurer ferme dans son sentiment, s.
2 fois le s. du présent, s. frapper du pied en
agitant les mains en disant oui, oui.
Personnage, s. personne, s. grand mérite.
Personne (une), s. on montre un homme ou une
femme ; 2'' sens, il n'y a personne, s. personne,
s. rien.
Personnifier, s. parler des choses comme si elles
étaient des personnes, par exemple, ce prophète
personnifie le soleil, la lune, les étoiles en les
invitant à louer Dieu, s. faire, s. personne.
PER — 192 - PHY
Persuader. Quelqu'un ne croit pas, ensuite raison-
ner avec lui,?' man. agiter devant le front, argu-
menter conti'e lui, croyez-vous, recommencer à
argoter et lui faire dire, oui je crois, je vois la
vérité.
Pervertir, s. voie du salut, cœur tourné vers Dieu,
s. cœur gâté, se détourner et prendre une autre
roule, opposée au salut.
Peser, s. nat. de peser avec des balances.
Pétiller, s. feu qui jette des étincelles avec bruit,
s. pla pla, en se frappant l'oreille avec l'index.
Petit, s. approcher la main de la terre en disant
petit petit.
Pétrifier, s. de, s. venir, s. pierre.
Pétrir, s. eau, farine mêlées ensemble que l'on pé-
trit avec les poings fermés.
Peu a peu. s. on montre le s. peu en appuyant le
pouce sur presque l'extrémité du troisième doigt
et on avance insensiblement l'index devant soi
en faisant plusieurs pauses.
Peuple, s. assemblage, grand, petit, jeune et vieux.
Peupler, s. décrire un lieu, s. naître, étendre les
mains de tous côtés, s. beaucoup hommes, fem-
mes, grands et petits.
Peur. s. porter l'index au cœur et tremblotter en
agitant un peu vers soi les deux poings fermés.
Peut-être. s. peu, s. être en y joignant le s. naturel.
Phénomène, s. regarder le ciel, le s. apercevoir,
s. ah !
Philosopher, s. science, s. raisonner, s. argumen-
ter conire les autres, terre, les astres, l'esprit, etc.
Physionomie, s. l'air et les Iraits du visage.
PHY — 193 — PLA
Physique, s. science des choses naturelles, des ra-
cines, métaux, etc.
Piailler, s. nal. de crier comme un petit enfant.
Picoter, s. nat. de se frapper à plusieurs points la
peau tout doucement avec l'index, s. d'une che-
mise de laine.
Piété, s. de pieux, substantif.
Pieux, s, mains jointes, yeux baissés, recueillement,
prière.
PiLÉR. s. nat. dans un mortier.
Piège. Tendre des lacets de crin, y mettre du pain,
et représenter l'oiseau pris par la patte et qui fait
des efforts pour s'en aller.
Pile. Représenter des écus de 6 fr. en pile.
Piloter, s. gouverner à droite et à gauche un vais-
seau, s. enfoncer des pieux dans l'eau et bâtir
dessus.
PiMPAN. s. aimer les beaux habits, se carrer.
Pincer, s. nat.
Piocher, s. nat.
Piquer, s. nat. au figuré, s. cœur en montrant dans
les yeux la colère.
Pirate, s. mer, s. voleur.
Pire. s. plus mauvais, plus méchant.
Pirouetter, s. nat. de faire la pirouette sur le talon.
Pitié, s. air de compassion et hausser les épaules.
Placarder, s. tu es un assassin, un voleur, un ivro-
gne, s. écrire, s. afficher.
Placer s. cercle et mettre dans le milieu les deux
mains l'une sur l'autre.
Placer. Même s. puis chasser une chose de l'index
et y substituer un autre.
PLA - 194 — PLA
Placet. s. roi, s. présenter un papier, s. demander.
Plafonner, s. prendre du plâtre avec une truelle, le
jeter en haut de la chambre, l'arranger artiste-
ment.
Plaider, s. avocats en grands rabats, robe, portant
la queue, s. parler contre un autre, on montre
les deux avocats, pour et contre.
Plaindre, s. joindre les mains, élever les yeux au
ciel en regardant quelqu'un avec un air de com-
passion.
Plaindre (se), s. le bras plié on remue l'un et l'autre
coude avec un air de chagrin, en disant ah, ah.
d'un air douloureux.
Plaire, s. se passer légèrement la main sous le
menton avec un air de complaisance, s. cœur et
se frotter les mains, regarder la personne avec
des yeux d'amitié, et lui faire politesse de la
main.
Plaire (se). Trouver du plaisir, aimer à avoir ou à
faire quelque chose, s. plaire, s. plaisir, s. à.
Plaisirs, s. visage allongé point, s. rire, se frotter
les mains, p man.
Plaisanter. Dire quelque chose pour rire ou pour
faire rire, pour ex. je dis aux sourds et muets
vous êtes docteur ou âne, s. docteur, ou âne, s.
rire en approchant les deux index des lèvres.
Plancher. Le montrer.
Planer, s. oiseau qui bat rapidement des ailes, en
s'élevant dans les airs, bien haut, bien haut.
Planter, s. nat.
Plaquer, s. nat.
Plâtrer, s. nat.
PLE — 19o — POI
Pledrer. s. larmes, s. essuyer les yeux.
Plelvous. s. agiter les index perpendiculairement
au dessus de la tète.
Puer. s. nat. de plier un linge.
Plisser, s. faire plusieurs plis à côté les uns des
autres, on montre quelque chose de plissé.
Plomber, s. nat.
Plo>'ger. s. prononcer eau, enfoncer la main droite
perpendiculairement, puis s. reparait.
Pluie, s. agiter les deux index un peu élevés et di-
rigés vers la terre, ensuite porter la main à son
habit et le montrer mouillé.
Plumage, s. toutes les plumes d'un oiseau.
Pllmer. s. nat.
Plds (comparatif), p man. en élevant le bras
Poche, s. nat.
Po(HER. s. nat. do couvrir une lettre d'encre.
Poésie. Art de faire des vers.
Poète. Celui qui fait des vers.
Poids, s. tenir un balance ot prendre des poids pour
y mettre.
Poignarder, s. petit couteau tiré en cachette, en-
foncer dans le sein, s. mort.
Poindre, s. commencer à paraître, pour ex. le so-
leil sur l'horizon les herbes au printemps.
Point (pas), s. p 77ian. secouer la main et montrer
Vo man. pour distinguer de pas.
Point. On le fait avec l'index.
Pointer, s rendre quelque chose pointu, et frap-
per avec l'index en le dirigeant vers un point.
PoiNTiLLER. 1" sens, faire des petits trous comme
dans une dentelle ou sur du papier avec une
POI _ 196 - PON
épingle ; 2' sens, disputer pour rien en haussant
les épaules.
Poisser, s. enduire quelque chose de poix.
Poivrer, s. petite graine qui pique la langue, faire
la grimace, en mettre sur le plat.
Poli. s. rudesse point, manières honnêtes dans ses
gestes.
Police, s. ordonner de balayer les rues, ramasser
les neiges, etc.
Polir, s. ternir sa tabatière avec son haleine, la
frotter bien, la faire reluire.
Polir (se). Commencer par des manières brusques
et grossières, être réprimandé, et puis prendre
un air honnête, ne point entrer dans un apparte-
ment sans saluer, etc.
PoLissoNNER. S. sautcr dans les rues avec un air
I évaporé et se crolter ses bas.
PoLiTiQL'ER. s. raisonuer, parler à plusieurs avec un
air et des yeux occupés, s. paix les deux mains
Tune dans l'autre et s. guerre qui est le même
que le s. contre en faisant le s. pan, pan.
Pommader, s. nat. d'écraser de la pommade dans
ses mains et de s'en frotter les cheveux.
Pommer, s. choux, légumes, s. pomme.
Pompé, s. belle frisure, beaux habits, etc., s. vani-
nité, en faisant le vman.^ avec Taltitude d'une
personne vaine.
Pomper, s. nat. d'une pompe aspirante, pour exem-
ple, on pompe de l'eau avec une seringue en
retirant le piston.
PoNCTUEit. s. mettre les points et les virgules.
Pontife, s. mitre j9 man., mais pour l'explication on
POP — 197 — POU
fait voir que ce mot vient de ce qu'à Rome les
prélats gardaient les ponts.
Populace, s. peuple, s. vil en approchant la main
de terre et la retournant avec un air de mé-
pris, moi g-rand, noble, etc.
PoBTER. s. présenter en haut les deux paumes des
mains devant sa poitrine.
Porter bien (se), s. tâter le pouls, s. bien, s. contre
avec un air malade.
Portion, s. retirer le fricot de la marmite et en
mettre sur les petits plats pour plusieurs.
PoKTRAiT. s. peindre, regarder la personne, s.
même.
Poser, s. mettre la main gauche sur la droite avec
précaution en l'ajustant, et frapper dessus comme
pour la rendre solide.
Posséder, s. avoir, s. propriété en se frappant la
poitrine comme pour moi.
Poster, s. avec l'index on prescrit à l'un de se tenir
à tel endroit, à l'autre en un autre lieu.
Postuler, s. demander, s. désirer, s. ardeur, ce
dernier s'exécute en faisant avec vivacité le s.
de feu dans le cœur.
Potage, s. tranche de pain et verser du bouillon
du pot.
Poudrer, s. nat.
Poularde, s. poule piot, piot, s. jeune et grasse.
Pour. s. porter l'index au front, ensuite le retour-
ner droit devant soi pour marquer la vue et l'in-
tention.
Pourquoi, s. pour, s. quoi, qui s'exécute en avan-
çant le corps et les mains, hausser les épaules
POU — 198 — PRE
comme un homme qui est très occupé et qu'on
vient interrompre et qui demande quoi! d'un
air de mauvaise humeur.
Pourrir, s. prendre la peau de la main en montrant
qu'elle se sépare aisémenl,se détourner le visage
en se serrant le nez.
Poursuivre, s. courir après quelqu'un qui s'enfuit.
Pourvoir, s. donner pour, spécifier les différentes
choses telles que rhabillement,l'a nourriture, etc.
Pourvu, s. pour, s. vu.
Pousser, s. nat.
Poussif, s. respirer, s. peine
Pouvoir, s. incliner les deux bras, les poings fer-
més vers la terre pour marquer la puissance.
Pratiquer (la vertu), s. faire, s. bien.
Préal.^vrle. s. faire avant de faire autre chose.
Préc.autionner. s. prendre d'avance, reg^arder le
temps, il peut pleuvoir et prendre un parapluie.
Précéder, s. marcher, s. devant.
Précepte, s. commander, s. p man.
Prêcher, s. prêtre, s. de la croix et puis les gestes
d'un prédicateur.
Précieux, s. frapper de l'index et du pouce dans la
main gauche, s. bon, puis élever la main au
dessus du front avec un air de complaisance.
Précipiter, s. tomber du haut d'une montag'ne, se
rouler avec vitesse les deux poing-s les uns sur
les autres, ensuite étendre les deux mains comme
pour faire la culbute les mains tournées vers
l'abîme.
Précis, s. heure qui sonne, arriver juste en frappant
sur la table du tranchant de la main comme
pour fin.
PRE _ 499 — PRÉ
Prédécéder, s. mourir avant un autre.
Préconiser. Louer beaucoup une personne devant
une autre, s. bien sans y joindre l'adverbe, el éle-
ver la maiu avec un air d'applaudissement.
PrédestiiNer. Destiner s. à, le s. pour, de toute
éternité.
PRÉDiRt:. s. dire, s. futur.
Préf.\ce. s. montrer le commencement d'un livre,
s. discoure' avant ; 2^ sens, pour la messe, le vi-
sage tourné vers l'autel les mains posées, les
élever au surstan corda.
Préférer (aimer mieux), s. montrer deux choses
que l'on considère en prendre une en élevant la
main au-dessus de la tète, montrer par son geste
la préférence qu'on lui donne, et que l'autre ne
vaut pas tant.
Préjudicier. s. faire, s. mal, ou tort, en prenant ra-
pidement et élevant la main, t man., s. à quel-
qu'un.
Préjuger, s. intérieur en passant l'index dans sa
robe, s. juger, s. avant.
Prélat, s. évêque gros et gras, air de majesté en
marchant.
Prélever, s. lever, s. avant.
Préluder, s. jouer avant, on montre l'archet d'un
violoUj on joue pour éprouver si les cordes sont
d'accord, on recommence à plusieurs fois.
Préméditer, s. méditer qui s'exprime en appuyant
la tête avec la main, en fermant les yeux et les
ouvrant de temps en temps, s, avant.
Prémices, s. fruits, s, premiers.
Prémumer. s. prendre, s. avant.
PRE — 200 — PRE
Prendre, s. nat. de prendre avec la main droite en
fermant les doigts.
Préoccuper, s. penser, s. avant.
Préparer (se), s. présenter les deux mains comme
si on rangeait quelque chose avec ordre et pré-
caution, p man.
Préparer le dîner, s. préparer les fricots et les
plats.
Préposer, s. poser avant, s. pouvoir.
Prescrire, s. écrire, s. avant, s. commandement.
Présence, s. du présent, el les deux paumes de la
main présentées du côté opposé.
Présenter, s. offrir, montrer, présenter le dedans
des deux mains devant quelque chose.
Présenter (se), s. venir devant quelqu'un en faisant
un salut.
Préserver, s. mettre les mains devant quelqu'un
pour parer le coup.
Présider. Indiquer le coin d'une salle, s. juges as-
sis à l'entour mais plus bas, s. premier.
Presque, s. près, s. que.
Presser, s. foule en sortant dune église où d'ail-
leurs ; 2^ sens, vite, vite, en poussant la per-
sonne, ne soyez pas uninstant.
Presser (se). Faire une chose avec le plus grand
empressement en quelque sorte tout hors d'ha-
leine.
Pressurer, s. nat. des raisins ou d'autres fruits sous
le pressoir.
Présumer, s. penser trop bien de soi, moi savant,
moi docteur avec un gesle de complaisance ;
2" sens, s. air indécis, peut-être il pleuvra.
PRÉ — 201 — PRI
Présupposer, s. avant, s. sur, s. poser.
Prétendue. 1" sens (croire avoir droit à quelque
chose), s. mon père est mort, à moi tout cela,
j"*}' ai droit_, en frappant fortement sur la table de
l'index d'un air décidé ; 2= sens (prétendre à
quelque place), s. désirer. — 3^ sens (soutenir
une assertion), s. oui, oui, cela est vrai, doute
pas.
PrI'Ter. s. nat. prêter un couteau et dire vous me le
rendrez.
Prétexter, s. j'ai eu mal à la tête, ma maîtresse a
eu besoin de moi, je n'ai pas pu venir à la
classe et puis faire la grimace par derrière.
Prêtre, s. étole croisée sur la poitrine.
Prévaloir (se), s. valoir plus avec unair fier et hau-
tain, moi savante, elle bourrique.
Prévariquer. Âg-ir contre le devoir de sa charge, s,
jug-e qui reçoit des présents pour condamner un
innocent.
Prévenir, s. venir, s. avant.
Prévenir (se), s. juger sans avoir bien examiné.
Prévoir, s. voir, s. avant.
Prier, s. joindre les mains, lever les yeux au ciel
remuer les lèvres avec l'air du visage d'un homme
qui prie.
Primer, s. être assis plus haut que les autres, s,
premier.
Prince, s. cordon.
Pri.\cipal. s. chef premier, d'où tout découle, por-
tant la main au dessus de la tête comme pour
tourner un robinet.
Principe, s. règle pour faire, s. première.
PRI — 202 — PRO
Priser, s. telle chose tel prix frappant dans sa main
avec une inclination de tête vaut tant.
Priver. Un enfant demande à se promener à jouer,
non non vous n'avez pasbientravaillé vous n'irez
pas
Privilège, s. roi écrire, s. permettre à vous seul de
vendre de... d'autre pas.
Prix. s. nat. cela vaut tant ou me coule tant, en
frappant du revers de l'index etdu doigt du milieu
dans la main.
Probable, s. doute, oui, oui, adj. possible.
Probité, s. faire, s. mal, s. point, s. porter la main
sur la conscience, s. bonne.
Problème, s. proposition difficile, s. peut-être oui,
peut-être non ; 2*^ sens, proposition difficile,
s. expliquer en tirant des plis.
Procédeu. s. esprit saint, s. venir du père et du fils;
2^ sens, pour procès, les deux index opposés, s.
plaider en faisant, s. avocats en grands rabats,
portant la queue, s. parler contre un autre, on
montre les deux avocats pour et contre.
Prochain, s. porlerla main droite proche du coude
gauche, s. homme, s. tout le mode.
Proche, s. on approche la main droite du coude
gauche sans cependant le toucher.
Proclamer. Publier hautement, élever en haut et
autour de soi le p mcui.
Procureur, s. faire avoir, s. donner et on indique
la chose.
Proci KELR. s. grand rabal, robe, plaidant, écrire, s.
homme.
Prodige, s. présenter les deux paumes des mains
PRO — 203 — PRO
Tune devant l'aulre avec l'air de dire oh, oh,
el faire un cercle dans l'air pour montrer qu'il
s'y fond.
Prodiguer, s. donner beaucoup d'argent à tort à
travers, ça et là, à boire, à jouer, s. bo je m'en
moque, en levant les bras avec 1 air d'une per-
sonne sans souci, puis fouiller dans sa poche,
reste rien ^t avoir l'airpenaud.
Produire, s. faire, s. croître en faisant sortir douce-
ment delà main g-auche presque fermée les doigts
réunis de la main droite.
Profaner, s. chose sainte, corps de J.-C. fouler aux
pieds.
Professer. Enseigner un arl ou une science, s. doc-
teur, s. parler à beaucoup de monde, tournant
la tète avec gravilé tantôt vers un point tantôt
vers un autre, s. commander ; 2° sens, la reli-
gion, s. dire touthaut devant tout le monde oui,
oui, je crois en notre seigneur Jésus Christ.
Profiter, s. fruit, tirer à soi, s. bon pour.
Profusion, s. donner de l'argent de tous côtés, s.
trop.
Progrès, s. avancer de plus en plus.
Projeter, s. porter la main sur le front et méditer,
s. pour, s. avant.
Prolonger. On conduit l'index droit le long du
bras gauche à commencer de l'extrémité de la
main gauche, mais à diverses reprises en faisant
plusieurs petites pauses.
Promener, s. nat.
Promettre, s. poser la main gauche sur la poitrine
et étendre la main droite ouverte le dedans tour-
PRO — 204 — PRO
né vers la terre l'agitant un peu comme pourdire
oui, oui, je vous promets.
Promouvoir, s. élever en présentant le dedans des
deux mains qu'on élève successivement, s. quel-
qu'un, s. à, distinguer etc.
Promulguer, s. publier, s. lois, que l'on explique en
montrant les deux tables de la loi.
Prôner, s. Etole. s. de la croix, s. lire, s. prê-
cher.
Prononcer, l*^'' sens, s. nat. d'articuler distincte-
ment ; 2*^ sens, prononcer une sentence, même
s. radical ; 3* jugement en tenant de la main gau-
che une balance et de la main droite s. com-
mandement, adverbe.
Pronostiquer, s. examiner, s. peut être, s. sera.
Prophète, s. prêcher, s. voir l'avenir comme avec
une lorgnette, s. future.
Propice, s. de douleur les yeux au ciel air de deman-
der cœur compatissant, s. pour.
Proportion, s. joindre les deux index, en faire pas-
ser un, puis le remettre de niveau, les élever, ou
les abaisser par gradation.
Proportionner, même s.
Propos, s. pour, s. poser, s. avenir.
Proposition, s. nat. de demander à quelqu'un s'il
veut venir, faire, acheter, etc.
Propre (appurLieiit). Se frapper la poitrine à plu-
sieurs reprises comme pour moi ; 2" sens, sale
pas, avec un air riant passer la main sur l'objet.
PROPRiÉrÉ. même s. qu'au premier sens, adj. sub-
stantifié.
Proroger, s. donner encore 8 ou 15 jours, s.
pour.
PRO — 205 — PUD
Proscrire, s. écrire, commandement, s. envoyer, s.
dehors.
Prosélyte, s. convertir, s. nouveau.
Prospérer, s. continuer, s. faire jusqu'à la fin, s.
bien.
Prosterner, s. mettre la main gauche sur sa poi-
trine comme pour moi, s. étendre la main droite
en l'agitant un peu sur la personne avec l'air na-
turel de dii'e je vous protège.
Protester. 1" sens, assurer fortement ]2'' sens, pro-
mettre à Dieu mensonge pas ; 3" sens, opposé à,
s. contre et puis présenter la main comme pour
empêcher quelque chose ou quelqu'un.
Provenir, s. venir, s. de.
Proverre, s. parole, s. simple, aisée.
Providence, s, pour, s. voir toul.
Province, s. décrire un terrain un peu grand, /) mafi.
Provoquer, s. exister, s. à.
Prouver. Si vous doutez, s. frapper la table du
V. man. et porter ce même v sur la main gauche
s. voyez avec vivacité.
Prudence, s. airréfléchi combiner ce qu'il faut faire
ou ne pas faire.
Psalmodier, s. psaume, s. réciter.
Psaume, s. porter l'antienne, s. entonner, s. sub-
stantif.
PcRLiER. s. porter à la bouche ley?. man. et élever
la main ; agitera plusieurs poiiils do droite à
gauche comme fout ceux qui publient, dans les
rues, les arrêts du parlement, s. trompette.
Pudeur, s. air de modestie, rouge monter au vi-
sage.
12
PUE - 2(76 — QUA
Puer, s. porter les deux doigts sous le nez faire la
grimace et détourner la tête.
Puiser, s. nat. de tirer de Tcau d'un puits.
Puisque, s. posé, que.
Punir. Faire souffrir quelque supplice, s. faire, s.
souffrir.
Pureté, s. modestie, tache point.
Purgatoire, s. lieu séparé, s. feu et souffrir, s. ex-
pier ses péchés.
Purger, s. médecine.
Purifier, s. faire, s. montrer les taches sur la main
gauche, passer la droite par dessus, s. plus
rien.
Pusillanimité, s. petit esprit, s. craint et tremhlottc
pour rien.
Putréfier, s. corps dans la terre, s. morceaux qui
se séparent, rongés par les vers, s. sent mau-
vais.
Q
Quadrupler. Ajouter trois fois autant au premier
nombre.
Qualifier, s, faire, s. titre écrivant sur la main du
haut en bas, s. honneur.
Qualité. Le signe d'adjectif répété plusieurs fois,
substantif.
Quand, s. jeter les yeux derrière soi, ensuite sur
soi-même, après cela devant soi, le présent, le
passé, le futur.
QUA — 207 — QUO
Quarteron, s, peser une livre, la partager en
quatre, et prendre la quatrième partie.
Qiati;f.-temps. s. quatre, temps.
QL'i!;(inlerrog"atif;.s. d'interrogation, s. de conjonc-
tion, parce qu'il est toujours uni à ses verbes.
Que (admiratif). On élève les deux mains devant
soi les deux index en forme de crochets, et le s.
d'admiration.
Quel (sig-nifie quel homme). On ne regarde que les
hommes, s. inlerr. masculin.
Quelle. Même s. fém.
Quereller, s. brusquer en pre'sentant les mains d'un
air rechigné.
Questionner, s. nat. de faire à quelqu'un des de-
mandes comme si on les soupçonnait.
QuÈTF.R. s. présenter une bourse ouverte à plusieurs
personnes.
Qui. Je regarde toutes les personnes qui m'envi-
ronnent et je fais le s. naturel d'interroga-
tion.
Quiconque, s. montrer toutes les personnes, s. tout,
s. masc, fém.
Quittancer, s. donner quittance à celui qui paye
ce qu'il doit.
Quitter, s. saluer par une inclination de lèie, tour-
ner et s'en aller.
Quoi. s. avancer le corps et les mains, hausser les
épaules comme un homme qui est très occupé et
qu'on vient interrompre et qui demande quoi
d'un air de mauvaise humeur.
Quoique, s. quoi, s. que.
RAB — 208 — RAD
R
Note. Pour tous les réduplicatil's, on fait le signe du
verbe qui n'est pas composé en y joignant à ce signe
l'r manuel, par exemple rabaisser, on fait le signe
abaisser avec l'r manuel.
Rabaisser, s. abaisser de plus en plus, s. abaisser.
Rabattre, s. abattre de nouveau.
Rabin, s. docteur, s. juif, barbe, circoncis.
Raboter, s. naturel.
Raccgjimgdf.k. Raccommoder quelque cbose du dé-
chirée, s. nat.
Raccorder. Accorder un violon, s. nat.. un dilTérend
porter à l'un et à l'autre.
Raccodhcir. s. accourcir de nouveau un tablier trop
long-.
Raccrocher, s. nat. d'accrocher une estampe, sa
jupe.
Race. s. Déeénération r man.
Racheter. Acheter deux fois ; 2*^ sens. J.-C. mort
attaché à la croix, s. payer pour nous, s. rompre
les liens.
Racine, s. arracher une plante, s. racler.
Racler, s. nat. de racler une roue.
Racoler. Arrêter par le bras ceux qui passent,
voulez-vous être soldais.
Raconter, s. dire une chose passée, s. parfait.
Racornir, s. rouler en forme de C()rnel,par exemple
le cuir, le parcbemin au feu.
Radieux, s. reflots de lumière de tous côtés qui
éblouissent.
RAD _ 209 — RAL
Radoteiî, s. vieille, s. parler toujours en niontianl
que la lêle n'y est plus.
Radoucir. On porte l'index au palais cl ou fait la
grimacecomme d'une chose amère, on fait comme
si on y mettait du sucre, puis reporter l'index à
la bouche, s. bon, bon.
RAFFF.nMiR. s. nat. d'une chose qui branlait, la rendre
solide.
Raffiner, s. fâper du sucre, pas assez fin, le broyer,
en prendre dans ses doig^ts, le laisser tomber en
disant fin, fin, fin ; au figuré, s. esprit, s. subtil.
Raffraichir. s. montrer la sueur sur le front, faire
du vent comme si on tenait un éventail et pro-
noncer ah, ah.
Rage. s. air furieux, écumer et mordre.
Ragodter, s. porter les doigts à la sauce, de là à
la bouche et goûter, pas bon, pas bon, rassaison-
ner, s. bon, bon.
Rajelnir. s. vieillard tout courbé, puis se redresser
avec un air de jeunesse, y manuel.
Railler, s. rire devant quelqu'un avec un air mo-
queur, s. en allongeant les bias comme pour le
narguer en disant bo.
Raisonner. Examiner, discuter une question, s. re-
garder successivement les deux mains formant
Vr manuel, les agiter successivement devant le
• front d'un air réfléchi.
Ralentir, s. marcher d'abord vite puis se modérer.
Râler, s. imiter une personne qui se meurt et qui
respire avec peine.
Rallier, s. soldats dispersés ça et là, les rappeler et
les rassembler.
12.
RAL - 210 — RAN
Rallonger, s. nat. de rallonger une jupe.
Rallumer, s. souffler le feu. s. éleiudre, s. souffler
une seconde fois.
Ramage, s. assemblée d'oiseaux, s. chanter.
Ramager. s. oiseau dans la main, le caresser, chan-
ter bi bi bi en frappant de l'index sur la gorge
pour montrer le mouvement.
Ramaigrir. Se prendre les joues à pleines mains et
y enfoncer les doigts pour montrer qu'elles sont
maigres.
Rajiènder. s. coûter moins, le pain valait trois sols,
il ne vaut plus que deux sols, il est ramendé.
Ra:»(assi;r. s. quelque chose qu'on relève do terre.
Ra.mener. s. prendre quelqu'un par la main, le con-
duire en quelque lieu, i-evenir et mener à l'en-
droit où l'on était parti, avec Vr manuel.
Rami;r. s. nat. des bateliers pour faire avancer leurs
bateaux
Ramollir, s. de la cire en l'approchant du feu, ou
du pain dur, le mettre au feu et montrer qu'il
amollit.
Ramonner. s. cheminée monter dedans et gratter la
suie pour la faire tomber.
Ramper, s. avec le dedans de la main imiter le ser-
pent et le ver.
Rançonner, s. payer, s. trop, / mari, en élevant
subitement la main avec un air do mécontente-
ment.
Rancune, s. remuer la tèie avec un air rechigné
comme pour dire lu me le payeras, s. souvenir.
Rangeh. s. nat. de ranger des livres, des chaises.
Ranimer, {"""sens, s. mort, redonner la vie ; 2° sens,
RAP — 241 — IL\S
courage abattu, s pousser quelqu'un, allons,
allons.
Rapareiller. s. regarder des bas, eu prendre deux,
s. même et les mettre ensemble.
Rapkr. s. nat. de râper du sucre ou du tabac.
Rapetasser. Mettre pièce sur pièce.
Rapetisser, s. grand, plier les genoux, s'abaisser
vers la terre.
Rapide, s. couler avec vitesse.
Rapiéceter.'s. montrer des trous à sa robe, prendre
des pièces et les y coudre.
Rapiner. s. voler avec adresse en cachette et petit
à petit.
Rappeler, l*^'" sens, faire signe à quelqu'un de ve-
nir, s. nat. ; 2'- sens, appeler d'un tribunal à un
autre, s. jug-é par des magistrats, puis tourner le
dos et se présenter à daulres magistrats plus
grands.
Rappeler (se), s. souvenir.
Rapporter, s. prendre une chose dans un endroit et
la rapporter au même lieu.
Rapprendre, s. apprendre, s. oublier, s. apprendre
une seconde fois.
Rapprocher, s. approcher deux fois.
RARÉFIER, s. air chaud, corps qui se dilate en mon-
trant avec les deux mains que son corps s'étend,
en quelque sorte s'élargit.
Rarement, s. une, deux, trois fois. s. peu, adjectif
adverbe.
Raser, s. nat. 2'" sens, une ville, une maison, ren-
verser par les fondements comme si on fauchait
de l'herbe.
RAS — 212 — RAV
Rassasier, s. faim, s. manger, se frapper le ventre
des deux mains d'un air de salisfactioii comme
pour dire j'ai bien dîné.
Rassembler, s. assembler, se séparer et s'assembler
une seconde fois.
Rasseoir, s. s'asseoir, s. se lever et s'asseoir une
seconde fois.
Rassurer, s. trembler, agiter légèrement les deux
mains devant la personne en se redressant un
peu pour montrer de l'assurance.
Ratatiner, s. cuir jeté dans le feu, s. plier les
doig'ts pour exprimer les différents replis du cuir
brûlé.
Rater, s. fusil couché en joue, le débander, regar-
der l'amorce, s, ne part pas.
Ratifier, s. reg-arder un écrit, le lire, s. oui de la
tête et y mettre sa signature.
Ratiser. s. raccommoder le feu en rapprochant les
tisons.
Ratisser, s. nat. de racler des racines avec un cou-
teau.
Rattacher, s. détacher, s. attacher une seconde
fois.
Rattraper, s. oiseau qui «s'échappe des mains, on
court après et on met la main dessus.
Raturer, s. écrire et passer sur l'écriture un trait
de plume.
Ravager, s. campagne oii l'on montre les épis agi-
tés, s. ennemi qui les foule aux pieds à droite
et à gauche.
Ravaler, s. avaler^ r man.\ 2^ sens, abaisser quel-
qu'un, humilier.
RAV _ 213 — REB
RAVAUDER. S. des bas percés, s. raccommoder; s.
prendre quelque chose de la main avec vio-
lence.
Ravir. Admiration même, s. montrer sa joie se
frotter les mains.
Raviser (se), s. changer d'avis, s. porter les deux
index devant le front avec un air de combi-
naison et^ puis mettre à plusieurs reprises les
mains l'une sur l'autre pour exprimer le change-
menl.
Rayer, s. nat. de faire une raie avec une règle; au
lîguré, s. effacer, les noms des pécheurs seront
rayés du livre dévie.
Rayonner, s. briller, s tracer de l'index des rayons
qui éblouissent.
Réaliser. J'avais promis de vous donner quelque
chose, je vous la donne, je réalise ma promesse.
Rebâtir, s. bâtir en posant les mains l'une sur
l'autre à ditTérenls points et toujours en mon-
tant, puis représenter avec les doux mains le
comble.
Rebeller (se), s. on niontre un seul, vous com-
mander, je n'obéirai pas, je n'en forai rien. —
Se révolter, même s. mais on fait voir qu'il
s'agit de plusieurs qui s'attroupent et se révol-
tent.
Rebondir, s. faire plusieurs bonds comme les
balles.
Rebrousser, s. retourner sur ses [kis, ou bien re-
brousser le poil d'un chat.
Rerl'Ter. s. repousser d'un air brus(jni' quoiqu'un
qui veut vous parler.
REB _ 3i4 _- REC
Rebuter (^se). s. commencer à Iravailler, à étudier,
à écrire, puis d'un air iiiquiel je ne veux pas et
rejeter bien loin de soi ses livres ol ses cahiers.
Récapituler, s. faire un discours, s. long, puis à
deux ou trois fois faire comme si on assemblail
les paroles dans un petit espace, s. d'abréger, s.
fin.
Receler, s. quelqu'un vole ou m'apporte la chose
volée, je la cache ou bien je cache le voleur lui-
même.
Récent, s. arriver, s. présenter devant soi les mains
sur la table et retirer la droite un peu sur Té-
paule.
Recevoir, s. étendre la main creusée et la rappro-
cher vers soi en faisant un demi-cercle.
Réchapper, s. échapper, t manuel.
Rechercher, s. chercher r ?ncmuel.
Rechigner, s. froncer les sourcils, faire une mine
piteuse et marmoter.
Récidiver, s. Faire mal ou péché deux fois.
Réciproque, s. de vous à moi, de moi à vous, adj.,
)' man.
Réciter, s. on représente quelqu'un devant un livre,
puis un autre qui remue les lèvres.
Réclamer, i" sens, je suis dans la peine, venez à
mon secours ; 2^ sens, demander ce qui est à
soi, s. vous m'avez pris telle chose c'est à moi,
en présentant les mains avec un air d'intérêt et
de vivacité.
Réclire. s. grille, s. guimpe, s. fermer dedans.
Recoller, s. coller, v. nmn. ; 2" sens onlendre des
témoins une seconde fois.
REC — 215 — REC
Recommander, s, commandement, s. r manuel;
2" sens, les mains jointes d'un air suppliant_, on
présenle quelqu'un, s. proté2Gz-]e.
PvEcoMMENCER. S. Commencer en faisant passer l'in-
dex droit entre lindex et le troisième doist de
la main gauche, /■ manuel.
Récompenseu. s. étudiez, écrivez bien je vous don-
nerai un livre, ou donner de l'argent d'un air de
salisfacliot).
Réconciuêh. s. contre les deux index opposés,
s. les deux mains Tune dans l'autie et s'em-
brasser.
RF.co.NDLUtK. s. conduire en prenant quoiqu'un de
la main droite et de la main gauche, r manuel.
Réconforieh. s. faiblesse et langueur, s. boire et
on revient.
REC0NFK0>iTr.i«. s. entendre les témoins et les accu-
sés les uns devant les autres.
REcoNiNAissAXCE, S. reconnaître, s. remercier et sa-
luer avec les deux mains.
Reconnaître, s. présenter avec vivacité le dedans
de la main et marquer par les yeux et l'air du
visage, ah oui ! je vous connais, r manuel.
Reconnaître (se) rentrer en soi-même, s. recon-
naître, frapper la poitrim;, lever les veux au
ciel.
Recopier, s. copier, r manuel.
Recourir a quelqu'un, s. courir, s. supplier avec
ardeur.
Recouvrer, s. perdu, on cherche, ah! le voilà.
Recouvrir, s. couvrir, r manuel.
Récréer, s. fermer ses livres, jouer à différents
jeux et se frotter les mains.
RÉC — 216 — RÉD
RÉcmEK. s. crier en mcUanl lous les doigts réunis
clans sa bouche et ensuite les retirer avec viva-
cité et l'enlever vers le ciel en ouvrant la bouche
bien grande comme si on voulait crier, ;• mcm.
RÉcniMi^ER. Accuser celui qui vous accuse, vous
dites que je suis une voleuse non, c'est vous qui
l'êtes.
RÉCRHiE. s. écrire, r man.
RECULTEn. s. sadresser à plusieurs, voulez-vous
être soldais, s. donner de l'argent et mettre la
cocarde.
RECTiFiEn. Faire droit, s. écrire pas bien, on efface
et on récrit.
Reclehj.ip.. s. nal. de cueillir un fruit ou une fleur,
1' ma il.
Reculei!. s. nal. d'aller en arrière,
RÉcurF.uER. Gagner d'un côté plus qu'on a perdu
de l'autre, ma terre n'a point produit de blé,
mais elle a produit beaucoup de raisin.
Récuser, s. juges ou témoins, s. je n'en veux pas, s.
d'autres.
Rédemption, s. poings liés et compter de l'argent,
paver une seconde fois, s. liberté ?* man.
Redoubler, s. doubler un habit, r ?nan. ; 2' sens,
frapper doucement et puis multiplier les coups.
Redoltlr. s. doute en faisant si dubitatif à l'infi-
nitif, craindre plus fort que soi, /' ma)i.
Redresser, s. rendre droit ce qui ne l'est pas.
Rédlihe. En approchant les deux mains, compri-
mer (|uelque chose, faire petit ; 2* sens, réduire
(|uelqu'un, tenir les deux poings fermés vers la
terre comme si on voulait forcer de mettre é
genoux un enfant qui ne le veut pas.
RÉE _ 217 — HEG
Réellement, s. oui, oui, oui, r man.
Référeu. Rapporter en justice l'examen d'une
cause.
Réfléchir, s. placer le tranchant de la main droite
sur la paume de la main gauche, ensuite l'autre
côté, puis s'appuyer le front pour penser^ tour-
ner encore les tranchants des mains, ensuite
penser de i;echef ; 2' sens, pre'senter un miroir
au soleil et montrer que les rayons réfléchis-
sent.
Réformer, s. former delà main droite, se frapper
à différents endroits le dessus de la main gauche,
comme si on voulait donner une forme à de l'ar-
gile, V. man.
Réfréner, s. Frein, tenir une bride au figuré, s.
passions.
Réfrogner (se), s. Faire des rides sur son visage,
ou des plis sur son front.
Refroidir. Au naturel, chaud pas ; au fig. : amitié
qui était d'abord vive et ensuite languis-
sante.
Réfugier (se), s. Etre poursuivi de quelqu'un
et se cacher bien vite en regardant si on est
aperçu.
Refuser, s. on nous demande ou on veut nous
demander quelque chose, s. je ne veux pas.
Régaler, s. égale en faisant passer les deux index
et les mettant de niveau, r man , s. beaucoup
de plats, bon.
Regarder. Le v porter aux yeux, le retirer prompte-
ment et à plusieurs reprises, et le porter sur un
objet déterminé.
•' 43
REG _ 218 — REJ
Régénérer, s. naître à deux fois les unes sur les
aulres, s. en J.-G.
Régenter, s. écoliers, cahiers sous le bras, s. en-
seig-ner, r man. ; qu'on promène à plusieurs
points avec un air de gravité.
Regimber, s. cheval qui regimbe et qui recule
quand ou lui donne des coups de fouet.
Région, s. décrire un petit terrain, r man.
Régir, s. rêne, s. commandement, r manuel.
Registrer. s. g-rand cahier, s. écrire dessus.
Régler, s. avec les pouces et les deux index, on
trace deux lignes.
Régner, s. couronne sur la tète, s. cordon bleu,
étendre les mains pour exprimer la domination,
s. commander.
Regretter, s. souvenir, passant la main sur le"^
front, puis faire passer la main de derrière la
tête devant, disant oui, oui, petit enfant mort la
main sur le cœur, pousser des soupirs et lever
les yeux au ciel.
Régulier, s. comme la règle.
Réhabiliter, s. mettre dans le même état, r ?7îan.
Rejaillir, s. nat. eau, ou sang- qui rejaillit avec
violence.
Rejetter. s. jeter, r man.
Reine, s. couronne, s. féminin.
Réintégrer, s. établir dans la posst-ssion, qui
s'exécute en frappant la table du dedans des deux
mains, s. commander, r man.
Rejoindre, s. joindre en joignant les mains, r
man.
Réjod R. s. on vient de recevoir de l'argent, se
REI - 219 — REM
frotler les mains d'un air de contentement, v.
manuel.
Réitéiœr. s. Faire une seconde fois, r manuel.
Relachlr. Corps trop serré qui gène, on se délace
un peu, en disant ah !
Relargir. s. nat.
Reléguer, s. roi qui écrit et met son sceau, s. en-
voyer dehors au loin en étendant le bras pour
montrer le lointain.
Relever, s. nat. de lever quelque chose de terre,
r man.
Relier, s. couvrir de peau un livre.
Religieux, s. froc, cordon aux reins.
Religio.n. s. assemblage de bonnes choses écrites
et dites de bouche en bouche.
Relique, s. ossements, s. encenser, s. baiser, r
man.
""Relhîe. s. lire une seconde fois.
Reluire, s. de lumière, infinitif.
Remarquer. On fait une marque avec le pouce ; au
fig-., s. esprit.
Remboîter, s. remettre les os en leur place.
Remédier, s. médecine, emplâtre, s. se porter
bien.
Remener, s. mener d'une main une personne quel-
que part d'où elle était venue avec l' r manuel.
Remercier, s. nat. connu de tout le monde.
Remettre, s. mettre, s. nat. de mettre quelque
chose sur une table, r man., il signifie aussi,
pardonner, ditTérer, pour l'explication, on prête
de l'argent à une personne pour dix jours, elle
vient l'apporter on le prend et on lui remet.
REM — 220 — REN
RÉEMMKNiiR. S. mener, en revenir et puis mener, en,
r man.
Remontrer, s. montrer, présenter la main gauche
ouverte et y porter l'index et le doigt du milieu,
rman. ; 2*^ sens, prier humblement.
Remords, s. morsure de la conscience en portant le
doigt au cœur.
Remplacer, s. place en faisant un cercle et posant
au milieu le revers de la main, on montre qu'il
y avait quelque chose qui est perdu, on y remet
un autre.
Remplir, s. nat. d'emplir une houteille jusqu'au
gouleau.
Remporter. Emporter une seconde fois, s. en, s.
porter, r man. ^^
Remuer, s. nat. de remuer quelque chose.
Renaître, s. naître, s. mère à l'infinitif, r man.
Renchérir, s. coûter plus, ex. : le pain valait 2 sols,
il en vaut trois, il est renchéri.
Rencontrer, s. marcher, se présenter la main per-
pendiculairement avec l'air de dire ah ! vous
voilà ! prendre la main en donnant le bon
jour.
Rendormir (se), v. dormir, se réveiller, et puis dor-
mir une deuxième fois.
Rendre, s. prendre, s. donner, r man.
Rendurcir (se), s. devenir dur, en frappant sur la
table ; 2^ sens, devenir plus méchant, même s.,
mais on ajoute, s. esprit, cœur.
Renfermer, s. en, s. former, s. r man.
Rengorger (se). Approcher le menton de la gorge
avec un air d'orgueil.
REN — 221 — REP
Renmer. s. maître, s. religion faisant le s. d'assem-
blages de bonnes choses écrites et dites de
bouche en bouche, s. moi ne connais pas, en se-
couant la tête.
Renifler, s. petit enfant qui est morveux.
Rente Aro-ent reçu tous les ans.
Renoî^cer aune succession, s. bien, s. à moi, je n'en
veux point, en montrant des mains et de la tête
qu'on s'ern soucie pas ; 2* sens, renoncer à ses pas-
sions, s. passions, pincer l'habit à l'endroit du
cœur en s'inclinant du côté gauche, s. péché, s.
faire, s. jamais.
Renouer, s. nouer, r man.
Renouveler, s. faire, s. nouveau en rassemblant
tous les doigts de la main droite allongée et les
faisant sortir perpendiculairement de la main
gauche.
Rentrer, s. entrer en approchant l'extrémité des
mains, on les sépare comme pour représenter
une porte qui s'ouvre, ensuite on fait les mains
rapprochées, r man.
Renverser, s. nat.,de coucher quelqu'un par terre
avec effort.
Renvoyer. Avec le revers de la main faire comme
si on disait allez dehors, r man.
Repaître (se), s. paître comme les moutons, r
man.
Répandre, s. nat. de laisser tomber par terre de
l'eau d'une certaine hauteur.
Réparer, s. dégât fait dans un certain endroit, au
coin d'une muraille et y mettre des matériaux
avec ordre.
REP — 222 — REP
Reparaître, s. paraître, présenter ]a paulme de la
main droite et poser la main g-auche pour la
soutenir, r man.
Repartir. Partir une seconde fois, s. partir, disant
adieu avec la tète et galoper r ma7i.
Repas, s plats sur la table, manger, 7* nian.
Repasser, l*"" sens. s. passer, passer la maison, à
côté de soi, à plusieurs reprises; r man ; 2*
sens; s. nat. d'un enfant qui repasse son caté-
chisme; 3^ sens, s. nat., d'une lingère qui re-
passe avec un fer.
Repentir (se), s. péché, s. douleur, en portant la
main sur le cœur.
Répéter, s. remuer les lèvres et faire une pause, s.
fin, s recommencer à les remuer encore, s.
fin, etc.
Replacer, s. mettre une chose dans la place d'où
on l'avait ôtée.
Répliquer, s. parole dirigée à l'oreille d'un autre
avec \ep man. ; il reparle, on lui renvoie des
paroles, s. expliquer, faire avec ses deux mains
comme si on tirait des plis.
Répondre, s. on me parle en m'envoyant des pa-
roles à mon oreille, je réponds en envoyantaussi
des paroles à celui qui m'en a envoyé.
Reporter. Porter une chose où elle était, s. porter,
r man.
Reposer (se), s. beaucoup travailler, beaucoup
marcher, je me repose.
Repousser, s. nat. de pousser, r man.
Reprendre, s. prendre, r man. ; 2^ sens, d'un air
mécontent, dire à quelqu'un cela n'est pas bien
REP — 223 — RÉP
fait, vous ne vous conduisez pas bien, cela va
mal.
Représenter, s. remontrer en prier humblement, s.
tenir la place de quelqu'un au figuré; 2^ sens,
écrire dans la main et la présenter, r man.
Répkimander. s. d'une manière assez vive, dire à un
enfant, pourquoi n'avez vous pas étudié, tra-
vaillé, etc.
Réprimer. ^, abaisser doucement vers la terre les
deux mains l'une sur l'autre, r man.
Reprocher, s. d'une manière encore plus vive et
plus animée que pour réprimander, dire à quel-
qu'un, ah! pourquoi avez vous fait cela, vous
êtes un ingrat, etc.
Réprouver, s. rejetterqui se fait en poussant l'ob-
jetdesdeux mains avec indignation, s. feu, s. tou-
jours, toujours fin point.
République, s. pays, s. roi pas, s. chacun qu'on
appelle de tous côtés, s. gouverner en faisant,
s. rêne, s. commandement, le s. de chacun,
s'exécute en élevant le pouce perpendiculaire-
ment pour montrer un, ensuite on le promène à
différents points par intervalle en décrivant un
demi cercle.
Répugner, l^"" sens, s. raison en regardant succes-
sivement les deux mains formant l'r 77ian. les
agiter successivement devant le front d'un air
réfléchi, s, contre en opposant les deux index
l'un contre l'autre ; 2^ sens, répugner au goût,
s, présenter un verre à la bouche et faire comme
si le cœur se soulevait.
Réputation, s. bonne renommée, s. emboucher la
trompette.
REP ~ 224 — RES
Replier, s. penser, croire, r man.
Requérir, s. demander, s. j'ai droit en frappant sur
la table.
Requête, s. juge lui présenter un papier, s. deman-
der.
Réserver, s. faire comme si on séparait quelque chose,
deux parts avec le tranchant de la main, ensuite,
on reconduit vers soi la paume de la main,
pour faire un tas, avec l'air naturel de dire, en
serrant contre sa poitrine, pour moi cela, je me
le réserve.
Résider, s. curé avec l'étole pastorale, s. terrain en
décrivant une espace comme sur une table géo-
graphique, s. frapper des deux mains surUa
table à deux fois pour exprimer demeurer, s.
toujours.
Résigner, s. étole pastorale ou aumusse, s. écrire
l'acte, s. donner à l'autre son étole ou son au-
musse.
Résilier, s. écrire un acte, s. ne vaut rien, casser.
Résister. Présenter les deux mains à quelqu'un
avec un air et le mouvement de résistance.
Résolution, s. agiter Vr man. devant le front
comme pour combiner et marquer le doute, s.
pas, ensuite on frappe sur la table d'un air dé-
cidé.
Résoudre, l""" sens, le feu résout le plomb, le bois ;
2® sens, prendre une résolution, s. les deux mains
devant le front, contre balancer les raisons, et
avec l'index oui c'est cela.
Respfxter. s. élever perperdiculairement la main
droite vis-à-vis la personne qu'on respecte en fai-
RES — 225 — RET
sant IV maji. et s'abaissant soi-même devant
elle en se retirant un peu.
Respirer, s. attirer l'air dans sa poitrine et Ten
faire sortir.
Rassembler, s. considérer deuxobjets attentivement,
s. être comme.
Ressentir, s. sentir, élever lecœuravec l'indexa plu-
sieurs reprises.
Resserrer. Serrer une seconde fois, r man.
Ressortir, s. sortir, r manuel ; 2® sens, dépendre
d'un autre.
Ressource, s. source r ma)i., s. moyen de.
Ressouvenir, s. air rêveur et pensif, je ne m'en sou-
viens pas, ensuite faire passer la main derrière
la tête par devant, oui^ oui, je m'en rappelle.
Ressusciter, s. mort, s. sortir du tombeau, s. vi-
vant.
Restaurer, s. cœur affaibli, défaillance, s. boire et
manger, s. forces revenues.
Rester, s. les deux mains sur la table faisant les
deux r man.
Restituer, s. voler, s. rendre et compter de Targ-ent;
2* sens, rétablir dans son premier état.
Restreindre, s. serrer étroitement, s. arrêter les
rênes.
Résulter, s. sortir où venir, s. û^e préposition.
Résumer, s. discours, s. tracer une ligne tout du
long, s. abréger en approchant le pouce et l'in-
dex.
Rétablir, s. établir en frappant la table du dedans
des deux mains et faisant le signe commande-
ment, r man.
13.
RET — 226 — REV
Retabdër. s. vient pas. long'lemps.
Retemr. s. tenir, r man. et retenir à soi.
Retentir, s. bruit, bruit, s. se frapper l'oreille.
Rétif, s. donner de l'éperon à un cheval, s. reculer
au lieu d'avancer.
Retirer, s. tirer à soi, r man.
Retomber, s. tomber r man.
Retordre, r man. et faire comme si on voulait tor-
dre du fil.
Rétorquer, s. paroles dirigées versmoi, je les prends
et les rejette, s. contre vous.
Retourner, s, tourner avec la main, rman., ou bien
tourner un écu, retourner un jupon, s, nat.
Retracer, s. montrer une trace avec les pieds, r
ma?i.
Retracter, s. dire du bien, vous êtes bien savantes,
s. dire le contraire, vous êtes bien bourriques.
Retrancher, s. trancher avec le tranchant de la
ma.'\n, r iuan.
RErRÉcu*. s. unhabit trop large, le couper et le met-
tre juste.
Rétrograder, s. retourner enarrière et pour exem-
ple on peut montrer l'aiguille dune montre qu'on
fait rétrogarder, c'est-à-dire retarder.
Retrousser, s. nat. de retrousser sa robe.
Retrouver, s. trouver, r mari.
Revanche. On montre un petit enfant attaqué par
un homme fort et on prend sa défense, moi pour
lui, je te rosserain ; 2° sens, on joue, on a perdu,
vous ne vous en irez pas, je veux rejouer et on
rebat les caries.
Réveiller, s. secouer une personne qui dort.
REV — 227 — REV
Réveiller (se), s. dormir, ouvrir les yeux en éten-
dant les bras.
Révéler, s. choses cachées les deux mains Tune sur
l'autre, s. la découvrir, s. voyez.
Révélé de dieu. s. esprit ne voit pas, s. aller à
tâtons en asritaut les doiofts sur le front, Dieu
fait descendre dans mon esprit, je crois.
Reve>diqdf.r. s. demander avec instance et vivaci-
té, s. cette chose est à moi.
Revenir, s. venir, r man.
Rêver, s. dormir, la tête penchée sur la main, les
doigts lever perpendiculairement devant le front
montrer l'agitation dans la tète, s. beaucoup
d'argent dans la poche, se frotter le cœur, s. on
se reveille, on cherche, on ne trouve rien, et on
fait l'air penaud.
Réverbérer, s. d'un miroir qui renvoie des reflets
de lumière.
Révérer, s. honorer beaucoup, en élevant Vh man.
au-dessus du front avec un air de respect.
Revers, s. tourner la mainrwan. s. malheur.
Revêtir, s. d'habiller, mais on y ajoute le s. de di-
gnité.
Reviser. Examiner de nouveau un compte, s. viser
rman.
Rédmr. s. unir )' ma?i.
Révolter (se), s. on montre plusieurs qui s'attrou-
pentetserévoltenl,vouscommendez, nous n'obéi-
rons pas, nous n'en ferons rien.
Révoquer, s. appeler, s. faire quelque chose, une do-
nation, porter une sentence, s, rappeler, non non
je ne veux plus.
RÉU — 228 — ROD
Réussik. s. faire, s. fin, regarder ce que l'on a fait
s. bien.
Rhétorique, s. art de bien parler.
Ricaner, s. rire avec éclat, de mauvaise grâce et à
plusieurs reprises.
Riche, s. frapper sur le gousset ou sur la poche,
faire sonner de l'argent, des écus beaucoup.
Rider, s. nat. de se rider le front.
Ridicule, s. mérite la risée.
Rien. s. on montre une bourse ou une tabatière
dans lequel il n'y a rien, et avec le pouce droit
qu'on porte au bord des dents on le retire promp-
tement.
Rigueur, s. pardon point, s. punir avec un air de ré-
barbatif.
RiMEP. s. vers qui se chantent, s. même fin, exem-
ple :
L'homme doit discerner, s'il veut se rendre heureux.
Du plaisir innocent le plaisir dangereux.
Rire. s. nat.
Rincer, s. nat. de rincer des verres.
Risquer. Exposera perdre, s. mettre de la marchan-
dise sur un vaisseau, il périra peut-être, mais il
faut risquer en avançant les bras devant soi d'un
air qui dit il faut hasarder.
Rissoler, s. viande sur le feu, la peau se relire.
Rituel, s. livre, lire dedans en baptisant, donnant
l'extrême-onction.
Rival, s. montrer un objet, s. deux courir après.
s. opposés.
River, s. naturel de rabattre la pointe d'un clou.
Roder, s. aller en zig-zag décotes et d'autres en re-
gardant.
ROG — 229 — RUD
Rogner, s. couper tout au tour.
Roi. s. couronne, s. cordon bleu en faisant passer
la main droite de dessus l'épaule droite sous le
bras gauche en bandoulière. — Berne, s, couron-
ne, s. féminin.
RoiDiR. s. faire l'action d'une poule que l'on tue,
dont les pattes se roidissent, pour roide, on
fait des efforts pour plier quelque chose, s. peux
pas.
Rompre, s. d'un morceau de pain que l'on rompt.
Ronfler, s. nat.
Ronger, s. d'un chien qui rong-e un os.
Rosée, s. matin, petite, petite pluie.
Roter, s. nat.
Rôtir, s. tourner la broche devant le feu.
Rouer, s. roue, s. étendre dessus un homme et lui
rompre les bras, les jambes.
Rouge, s. montrer du rouge, le dedans de ses lèvres.
RoDGiR. se frotter les joues pour montrer la honte.
Rouiller, s. montrer une clef, y laisser tomber des
gouttes d'eau, s. brille plus, et y passer le doigt
pour montrer la rouille.
Rouler, s. rouler une boule, ouïes deux bras l'un
sur l'autre, avancer devant soi la main droite.
Roussir, s. repasser du linge avec un fer, puis tout
à coup regarder son linge avec surprise, porter
les doigts au nez, cela sent mauvais, s. trop
chaud.
Royaume, s. couronne, s. cordon bleu, s. terrain en
décrivant un cercle.
Rubrique, s. règle pour bréviaire et cérémonies.
Rude. s. toucher quelque chose de rude.
RUE — 230 — SAB
Ruer. s. nat. d'un cheval qui donne des coups de
pied.
Rugir, s. montrer un visage courroucé, étendre sa
mâchoire avec ses deux mains, pour laisser
voir ses dents pour exprimer le rug-issement.
Ruiner, s. argent beaucoup, belle maison, et d'un
air de pitié montrer qu'on n'a rien ;2* sens, santé
en se frappant le pouls, bonnebonne, puis, boire,
manger, danser, ensuite montrer ses forces
languissantes', poitrine malade-.
Ruisseler. Représenter dans le creux de la main un
petit ruisseau, glouglou, qui serpente doucement
de tous côtés.
Ruminer. Remanger ce qu'on a mangé, représenter
les bœufs et les vaches dans les champs qui ru-
minent l'herbe, on peint au-dessus de la tête les
cornesavecles pouces et les deux petits doigts ; 2®
sens, rouler la main sur le front avec un air rê-
veur et pensif.
Sa. Passer devant soi la main droite ouverte adj.
fém.
Sabrât, s. fête des juifs, s. repos.
Sabler, s. prendre du sable avec les doigts et en
jetter sur du papier écrit en Tagitaul ; on mon-
tre des allées de jardin, on y jette du sable qu'on
foule aux pieds, s. promener crotte pas.
Sabrer, s. sabre au côté, lame large, s. donner des
coups avec.
SAC — 231 - SAI
Saccager, s. tirer des coups de fusil de côlés et d'au-
tres, piller à droite et à gauche, fouler aux
pieds, et renverser les maisons, les brûler.
Sacerdoce, s. dignité, s. prêtre.
Sacremknt. s. du signe, s. sensible en portant
l'index aux sens de la vue, de l'oiiie, de l'odo-
rat.
Sacrer, s. fatire les cérémonies de sacrer les mains
desprètres à l'ordination, s. bénédiction.
Sacrifice, s. oblation, immolation, s. couper la
gorge.
Sacrifier. Même s.
Sacrilège, s. choses sacrées, précipitées à plusieurs
fois et foulées aux pieds.
Sacristie, s. lieu, s, habiller pour les ornements
sacerdotaux.
Sagacité, s. pénétration, en enfonçant l'index bien
profondément sous sa robe, s. esprit.
Sagesse. On tient les deux mains parallèles à l'ho-
rizon, qu'on élève et qu^on abaisse légèrement
pour marquer un air posé.
Saigner, s. coup de lancette, s. sang qui coule, ou
bien saigner du nez.
Sain. s. regarder les bras et les mains, plaies point,
s. passer la main par dessus pour montrer que
tout est uni.
Saint, s. on élève la main vers le ciel pour mon-
trer que les saints y sont, et un signe de res-
pect.
Saisir, s. prendre tout à coup le bras de quelqu'un ;
2^ sens, comprendre facilement.
aae^HBBHB
SAl — 232 — SAN
Saison, s. 4^' sens, hiver froid ; 2® sens, printemps,
arbres qui reverdissent ; 3^ sens, été chaud; 4®
sens, automne, recueillir les fruits.
Saler, s. broyer du sel en une salière et assaison-
ner les mets.
Salir, s. manger et laisser tomber sur ses habits
et montrer sale.
Salle. Chambre de plein pied, tableau autour, re-
cevoir la compagnie.
Salubre. s. air, s. donner la santé.
Saluer, s. naturel.
Salut, s. arracher dé la puissance du démon et
conduire au ciel, substantif se, s. se fait en sai-
sissant les deux mains du côté gauche, on les
conduit devant soi vers la droite, et avec les
deux mains on montre la voie du ciel où l'on
fait entrer.
Samedi, s. jour, s man.
Sanctifier, s. faire saint, il signifie aussi sanctifier
ou célébrer le dimanche et les fêtes avec de
bonnes dispositions.
Sanctuaire, s. nef de l'église pas, et on avance
vers l'autel, s. lieu où le prêtre dit la messe.
Sang. s. coup de lancette, sang qui jaillit.
Sangler, s. nat. de sangler un cheval.
Sanglotter. s. pousser des sanglots, gémir forte-
ment et en pleurant.
Sans. s. retirer rapidement la main droite vers le
côté, s man.
Sans cesse. Même s. en finissant quelques ou-
vrages.
Santé, s. se frapper le pouls, s. bien.
SAP — 233 — SCA
Saper, s. creuser sous un mur, en détruire le fon-
dement pour le renverser.
Sarcasme, s. railler quelqu'un, s. jeter des paroles
avec force qui pique le cœur.
Sarcler, s. arracher les mauvaises herbes.
Sasser. s. passer par un sas ou une crible.
Satan s. démon, s. tentateur.
Satiriser. s.'lancer paroles qui piquent le cœur.
Satisfaction, s. faire, s. assez, s. se frotter les
mains avec un air joyeux.
Satisfaire, même s.
Saucer, s. tremper dans la sauce.
Savoir, s. porter au front les cinq doigts réunis en
élevant la main avec un air d'estime.
Savonner, s. savonner du linge.
Savourer, s. se délecler à goûter du vin, se frotter
le cœur à plusieurs reprises.
Sauter, s. nat.
Sautiller, s. faire de petits sauts.
Sauvage, s. compagnie, se retirer d'un air fa-
rouche.
Sauvegarde, s. roi, donner des lettres à quelqu'un,
le mettre sous sa protection.
Se sauver, s. s'enfuir à toutes jambes ; 2^ sens,
parvenir au salut éternel.
Sauveur. Arracher de la puissance du démon et
conduit au ciel, subsl. ; ce s. se fait en saisissant
les deux mains du côté gauche, on les conduit
devant soi vers la droite et avec les deux mains
on montre la voie du ciel, où l'on fait entrer.
Sauver. Même s.
Scabreux, s. difficile à marcher.
SCA — 234 — SEC
Scandale, s. pierre qu'on rencontre et qui fait
tomber.
Scandaliser. Même s., faire tomber dans le péché.
Sceau, s. faire tomber de la cire, appliquer dessus
un cachet large.
Sceller. Même s. apposer les sceaux sur quelque
chose.
Sceptre, s. roi, bâton à la main.
Schismatique. s. fidèles assemblés, se séparer, moi
ne veux pas de pape.
ScTER. S. nat.
Scribes, s. juifs, s. expliquer la loi.
Scrupule, s. aller à confesse et recevoir l'absolu-
tion, revenir trouver son confesseur qui rassure,
soyez tranquille il n'y a rien, peine d'esprit,
revenir plusieurs fois, avec l'inquiétude peinte
sur le front.
Scrutateur, s. Dieu, sonder les cœurs.
Scrutin, s. petite boîte, chacun y va metire son
billet, on l'ouvre et on choisit la personne.
Sculpter, s prendre un marteau et un ciseau, s.
statue.
Sec. s. passer la main sur sa manche, la montrer
mouillée pas, ou bien montrer du pain, rien
dessus.
Sécher, s. mouiller du linge, le présenter au feu, ou
sur des cordes.
Seconde?., s. Venir en second.
Secouer, s. nat, de secouer des arbres pour faire
tomber les fruits.
Secourir, s. venir au secours en présentant le de-
dans des mains devant soi avec l'air de quelqu'un
SEC — 235 — SEM
qui vient au secours d'un autre qui est sur le
point de tomber.
Secret. Le côté du pouce sur la bouche, s. paroles,
pas.
Skcte. s petite bande coupée et séparée de l'église,
s. croire pas comme les autres.
Séculariser, s', moine qui s'ennuie du froc, s. écrire
au pape, s. quitter le froc et le cordon, s. pren-
dre soutane et rabat.
Sécurité, s. dang-er comme quelque chose qui est
prêt à nous écraser, s. regarder de sang froid.
Sédentaire, s. rester assis dans la chambre, s. sor-
tir peu.
Sédition, s. peuple révolté avec tumulte.
Séduire, s. Conduire au péché.
Seigneur, s. Dieu qui commande, en retournant
vers soi l'index.
Séjourner, s. poser les deux mains sur la table,
pour exprimer demeurer, s. jour.
Sel. s. broyer et mettre dans une salière.
Seller, s. nat. de mettre la selle sur un cheval.
Selon, s. comme, s. en second.
Semaine, s. assemblage de huit jours.
Semblable, s, regarder le dedans des deux mains
l'une après l'autre à plusieurs reprises, s.
même.
Sembler, s. reg-arde la paume de la main, avec
l'air de dire, il semble.
Semer, s. Jeter du grain dans la terre.
Semestre, s. 6 mois à s'amuser.
Séminaire, s. maison, s. assemblage de tonsurés,
qui commencent, le portefeuille sous le bras.
SEN — 236 — SER
Sénateur, s. grande robe, queue traînante, grand
rabat, marche grave.
Sens. On montre, s. sens, s. bon esprit.
Sensation, s. pouvoir de, s, trémousser avec le s.
nat. de retirer l'haleine.
Sensualité, s. montrer les sens et surtout celui du
goût, savourer avec une espèce de délices et de
complaisance, s. adj., subst.
Sentence, s. juger, écrire, condamner.
Sentencier. Même s. mais, s. contre.
Senteur, s. déboucher un pelil flacon et le porter
au nez.
Sentier, s. petit chemin en zig-zag.
Sentiment, s. les deux index portés au cœur et que
l'on élève.
Sentir. Même s. répété plusieurs fois ; 2* sens,
sentir de la douleur à la tête, l'estomac, aux
pieds.
Séparable. Les deux mains réunies frapper la table
parle tranchant, on les sépare en les retournant
dos à dos, s. adj. possible.
Séparer. Même s. ; 2^ sens, se mettre entre deux
personnes qui se battent
Septembre. Le neuvième mois de l'année.
Septentrion, s. le nord.
Sépulcre, s. tombeau, s. infection et reculer.
Séquestrer, s. mettre en dépôt, en main -tierce.
Serein, s. rire pas, air grave.
Serment, s. lever la main, s. Dieu voit.
Serpenter, s. agiter devant soi la main en serpen-
tant.
Serrer, s. serrer fortement les doigts de quelqu'un;
SER — â37 — SIG
2' sens, metlre quelque chose dans une armoire,
serrer sous la clef.
Servir, s. présenter devant soi les deux paumes
des mains comme si on portait un plat en le pro-
menant à différents points.
Servitude, s.- points liés, s. servir.
Sève. Suc que l'arbre prend par ses racines et s'é-
tend dans les branches.
Sévère, s. visage austère, s. commander faire tout.
Sévir, s. battre quelqu'un violemment, d'un air
sévère.
Seul. s. un, le pouce élevé devant soi perpendicu-
lairement mais aussitôt on le retire horizontale-
ment vers le côté droit et on le montre à l'écart.
Sevrer. Altérer un enfant, puis lui donner du pain.
Sexe. s. homme, s. femme, s. différent.
Si. s. les deux mains balancées devant la figure, air
du dubitatif.
Siècle, s. c 77ianuel répété.
Siéger, s. montrer des sièges élevés, s. juges assis.
Siffler, s. nat.
Signal, s. présenter comme un mouchoir au bout
d'une perche, et y diriger l'index de l'autre main.
Signaler (se), s. lire, s. savoir en portant les cinq
doigts réunis au front, s. excellent en portant
l'index droit aux lèvres pour goûter, s. bon, bon,
puis élever la main directement au-dessus de la
tête avec un air de complaisance, s. plus que
tous les autres, mais ajoutez le s. signe.
Signer. Montrer un écrit, et mettre son nom avec
paraphe.
Signifier, s. faire signe.
SIL — 238 — SOL
Sillonner, s. faire de longues rayes avec la charrue.
Symbole, s. marque, s. signe, les 12 articles du
symbole.
Symétiusek. s. arranger des desserts sur la table, s.
plats pas là, s. ici et regarder avec attention si
tout se correspond.
Similitude, s. regarder, comparer, même, s. latin
pour montrer que ce mot en dérive.
Simonie, s. acheter, s. choses spirituelles et sacrées.
Sympathiser, s. même esprit, même cœur, les deux.
mains l'une dans l'autre.
Simplifier, s. faire passer légèrement le dessus de
la main droite sur le revers de la gauche.
Symptôme, s. disposition pour maladies.
Synagogue, s. assemblée des juifs.
Sincérité, s. parler comme on pense, tromperie, pas.
Syndic s. communauté, s. régir en faisant, s. rênes,
s. commandement, s. affaire.
Singulariser (se), s. faire, s. seul, pas comme les
autres.
Synode, s. assemblée d'ecclésiastiques.
Sire. s. roi, monsieur.
Situation, s. manière d'être placé.
Sobre, s. boire, manger avec modération.
Société, s. mis ensemble, s. prochain.
Sœur. s. naître à droite et à gauche.
Soif, s, tirer la langue et témoigner le besoin de
boire.
Soigner, s. négligence bras croisés pas, s. regarder
avec attention et d'autre, s. malade, donner à
boire, le couvrir, etc.
Sol. s. superficie de terrain, s. bâtir dessus.
SOL — â39 — SON
Soldat, s. fusil sur l'épaule, cocarde au chapeau.
Solder. Payer le reliquat d'un compte, s, j'ai payé
tant, je vous dois encore G fr.,je paye, nous
sommes quittes, je nevous dois plus rien.
SoLEMMSER. s. OU passe la chasuble, on va à l'autel,
toucher l'orgue, chanter, allumer les cierges, en-
censer.
Solidaire. Obliger de payer l'un pour l'autre.
Solitaire, s. seul, substantif, s. homme.
Solliciter, s. prier, demander avec instance sans
se donner de la relâche ; 2* sens^ tenter, s. por-
ter, s. péché.
Solution, s. proposer une difficulté, s. répondre,
s. rien, s. clair.
Sommaire, s. de l'index et du pouce faire le s. d'a-
bréger du haut d'une page en bas, s. man.
Sommeiller, s. dormir, se réveiller, ouvrir les yeux
à moitié, se rendormir, se réveiller à plusieurs
reprises.
Sommer, l""" sens, s. compter de l'argent, s. entas-
ser ; 2* sens, s. faire, ou venir, s. commande-
ment.
Sonder, s. faire comme si on voulait sonder la pro-
fondeur d'une pièce d'eau, ou d'un fromage et
montrer la hauteur au figuré, s. sonder, s. cœur
ou esprit, s. mauvais en secouant la tête d'un
air de défiance, ou s. bon.
Songer, s, dormir, s, moi, roi, ou supérieur, etc., se
réveiller et passer les index sur le front pour
prouver qu'on s'est trompé et que l'esprit tra-
vaillait mais non pas avec tant d'agitation que
pour rêver.
SON — 240 — SOU
SoNNAiLLER. SonncT souveiit sans nécessité, s. por-
ter les doigts aux oreilles pour montrer qu'on est
étourdi.
Sonnet, s. nat.
Sophisme, s. argoter, raisonner faux, s. présenter
l'arg-ument à son adversaire avec un air malin.
SoRBONNE. s. assemblée de docteurs, s. maison.
Sordide. Sale malin, habit point, entasser son ar-
gent dans son coffre.
Sort. s. faire une gageure, etjeter les dés sur la
table.
Sorte. On montre avec le tranchant de la main
comme des cases qui contiennent différentes
choses.
Sortir, s. chambre, s. avancer devant soi les mains
jointes et tourner le dos.
Sot. Esprit pas, air imbécile.
Soucier (se), s. j'ai ma belle robe, il pleuvra, se
serrer les coudes, montrer de l'inquiétude en re-
gardant le ciel. — Se soucie?' peu, s. un air sans
souci en disant put je m'en moque.
Soudain, s. nat.
Souder, s. nat. d'un ferblantier qui joint ensemble
deux pièces par réfusion de quelque composi-
tion.
Soudoyer, s. soldat, s. payer à chacun.
Souffler, s. nat.
Souffleter, s. nat.
Souffrances, s. peine, mais plus de douleur.
Souffrir. Même s. indiquer les dents ou l'esto-
mac, etc.
Souhaiter, s. désirer bonne chose, s. futur en pré-
sou — Ui — sou
sentant la main devant soi comme pour bonjour.
Souiller, s. gâter, remplir d'ordures.
Soulager, s. douleur vive, prendre un médicament,
ou appliquer une emplâtre, s. passer la main sur
le cœur avec un visage plus riant et marquer un
bien aise ; 2* sens, s. fardeau trop lourd qui
écrase, s. ôter 'jne partie, s. marcher plus à
Taise.
SouLER (se), s. boire, manger, s. raison plus. s.
chanceler sur ses pieds.
Soulever, s. sous en passant la main droite sous la
gauche, s. lever eu montrant que c'est quelque
chose de lourd qu'on a bien de la peine ; 2® sens,
refuser d'obéir, même s. radical, mais montrer
de la résistance.
Souligner, s. nat. écrire en un mot, Dieu est bon,
donc nous devons l'aimer.
Soumettre, s, sous, s. mettre, et les deux poings
fermés et tournés vers la terre forcer quelqu'un
de plier.
Soupe, s. tranches de pain, mettre du bouillon
dessus.
Soupçonner, s. porter au front l'index d'un air rê-
veur regarder quelqu'un avec un air défiant en
remuant légèrement la tète.
Souper, s. soleil sur son déclin, plats sur la table,
couper le rôti, s. chandelles aux deux extré-
mités.
Soupirer, s. nat.
Souple, s. plier aisément.
Sourciller, s. remuer les sourcils.
Sourd, s. faire voir le s. nat.
14
sou — 242 — SPÈ
Sourire, s. rite doucement.
Sous. s. on passe la main sous quelque chose.
Souscrire, s. lire un papier, s. oui de la lêle et
mettre son nom au bas.
Sous-ENTENDRE. S. SOUS, S. entendre, ne pas dire
tout, et montrer un petit air malin, comme si on
disait une telle est savante, mais...
Soustraire, s. écrire des chiffres sur une première
ligne, ensuite sur une seconde, arracher avec
les doig-ts recourbés de la première ligne et le
porter à une troisième :
354
223
131
Soutenir, s. sous, s. tenir en l'air avec le pouce et
rindex ; 2° sens, pris pour nourriture, même s.
radical, mais on y ajoute s. manger en se frap-
pant doucement l'estomac.
Souterrain, s. lieu sous terre.
Soutirer, s. tirer du vin d'un tonneau.
Souvenir (se). J'ai oublié passant la main sur le
front, puis faire passer la main de derrière la
tète devant en disant oui, oui.
Souvent, s. beaucoup de fois.
Souverain, s. étendre les mains de tous côtés avec
un air d'empire.
Spacieux, s. étendue long large, s. promener.
Spécial, s. volonté particulière.
Spécieux, s. paraître vrai avec un air de dire, oui
cela me parait.
Spécifier, s. faire, s. espèces en présentant la main
sur la table et là repousser à différents points.
SPE — 243 — SUB
Spectacle, s. violon, s. chanter, s. voir et regarder
la bouche béante.
Spectre, s. la nuit^ voir une figure hideuse, s. avoir
peur et reculer.
Spéculer, s. contempler le soleil, les astres.
SpiRiTUALiSER. S. faire, s. esprit, s. infinitif.
Spirituel, s. esprit 'adjectif.
Splendeur, s. rayon de 'gloire, s. briller, s. décrire
un demi-cercle devant sa figure.
Stable. Qui ne remue pas.
Station, s. procession, s'arrêter dans un lieu, puis
marcher, s'arrêter encore.
Statuer. l«r sens, le marteau et le ciseau à la main
comme le statuaire, se montrer en se tenant droit,
les bras, les yeux, etc.; 2* sens, s. radical de
statue, s. ordonner.
Stérile, s. terre qui ne produit rien.
Stigmates, s. marques des plaies de Jésus-Christ.
Style, s. manière de parler et d'écrire.
Styler. s. instruire, accoutumé à faire.
Stipuler. Mettre une convention à un contrat.
Stomacal, s. bon pour rcstomac.
Stratagème, s. ruse contre les ennemis à la guerre,
subst.
Studieux. Qui aime l'étude.
Stupide. s. comme une bête.
Suaire. Drap pour un mort.
Subalterne, s. sous un autre.
Subjuguer, s. roi, étendre les deux mains pour
montrer des peuples, s. fermer les deux poings
et forcer de baisser la tête, s. mettre le joug
comme pour atteler des bœufs.
SUB — 244 — SUC
Subdiviser. Diviser, partager une seconde fois,
exemple: je partage douze en deux, il y a six
des deux côtés, je subdivise il y a trois de chaque
côtés.
Subir, s. aller sous, s. peine ou s. examen.
Subit, s. sous, s. tout à coup.
Sublime. Au-dessus de tout, air d'admiration.
Submerger, s. nager, faire la pirouette et précipiter
dans l'eau le bras perpendiculairement.
Subordonner, s. ordonner, s. mettre sous.
Suborner, s. engager, s. témoin vu, entendu, s. à
témoignage faux, subst.
Subroger, s. mettre en place d'un autre.
Subsistance, s. choses nécessaires à la vie.
Subsister, s. être, s. continuer d'être.
Substance, s. frapper doucement avec les deux
mains sur le haut de la poitrine, adj.
Substantiellement. Même s. ajouter s. sous, adv.
Substituer, s. moi absente, elle faire pour moi.
Subterfuge, s. sous, fuir adroitement.
Subtiliser. 1®"" sens, faire des tours d'adresse comme
les joueurs de gobelet ; 2® sens, rafiner sur quel-
que chose, s. esprit qui sautille, s. pointe en ra-
clant son doigt en forme de pointe.
Subvenir, s. pauvre, s. venir au secours, donner
argent, pain, etc.
SuBVERTiR. s. esprit, cœur, mettre sans dessus-des-
sous.
Suc. s. presser des herbes, en faire sortir le suc.
Succéder, s. mort, s. partir, prendre sa place ou son
bien.
Succès, s. commencer, s. finir bien.
suc 245 - SUP
Successeur. Même s. que succéder, s. masculin.
Successivement, s. l'un après l'autre.
SucciiscT. s. en peu de mot.
Sucer, s. nat.
Succomber, s. force pas, s. tomber sous; au fig-.,
consentir au démon, à la tentation.
Sucrer, s. râper en petite poudre, porter à la bouche,
s, doux, s. en mettre sur les mets.
Sud. s. au midi.
Suer. s. avec l'index se frapper le front a différents
points, ensuite le long de la joue, conduire l'in-
dex pour exprimer la chute de la sueur.
Suffire, s. avoir assez, je ne veux plus rien.
Suffoquer, s. porter la main à la gorg-e que l'on
presse, s. montrer la peine que l'on a à res-
pirer.
Suffrage, l^' sens, assemblée de délibération,
donner sa voix ; 2® sens, prières des saints pour
nous.
Suggérer, s. faire entrer dans l'esprit de quelqu'un
quelque chose en portant l'extrémité de la main
vers le front, d'une manière rusée, pousser dou-
cement le coude pour engager à faire.
Sujet, s. sous, s. jetter.
Suinter, s. tonneau, s. tomber goutte à g-outte.
Suisse, s. grandes moustaches, s. hallebarde, s.
homme.
Suivant, s. suivre, participe.
Suivre, s. faire avancer la main gauche et la faire
suivre doucement de la droite en allant vers le
côté gauche.
Superficie, s. sous, s. face de la terre.
14.
SUP — 246 — SUP
Superflu, s. ce qui est de trop.
Supérieur, s. porter la main en tournoyant au-des-
sus de la tête, s. commander.
Superstition, s. culte en faisant le s. prier, encen-
cer, offrir le saint sacrifice, s. faux, c'est-à dire
pas Dieu.
Supplanter, s. air rusé, les yeux inquiets, regarder
de côtés et d'autres, s. delà main droite chasser
de sa place et s'y mettre soi-même.
Suppléer, s. les mains sur la table les porter vers la
terre en regardant et haussant un peu les épaules,
il manque, s. ajouter.
Supplice, s. pendu, rompre les bras, les jambes, s.
brûlé, s. peine avec force.
Supplicier, s. celui qui fait souffrir tous ses tour-
ments.
Supplier, s. demander avec ardeur, s. respect.
Supporter. Regarder proprement les défauts des
personnes, on supporte la mauvaise humeur de
ses paroles, s. sous, s. porter, s. mettre les mains
l'une dans l'autre en levant les épaules en pro-
nonçant ah I
Supposer, s. poser, s. sous, s. fondement en met-
tant les mains en cette direction, ensuite d'une
main creuser la terre et la jeter dehors, puis
poser les pierres Tune sur l'autre ; 2** sens, s.
dire vrai, s. chose fausse en se croisant les deux
index sur la bouche.
SuppriMER. s. on montre dans l'almanach les fêtes
autrefois chômées, s. fêtes grandes, s. passées,
s. plus, en les chassant avec l'index du calen-
drier.
SUP — 247 — SUR
SiPPURKR. S. placé sur la main.de l'index on mon-
tre les humeurs qui coulent en détournant les
yeux.
Supputer, s. compter avec ses doigts d'un air ré-
fléchi, cela coûtera tant.
Suprême, s. le plus haut, le plus grand.
Sur. s. on pose la main sur quelque chose.
Surcharger, s. charg-e, s, trop, en pliant sous le
fardeau.
Surcroît, s. sur, s. croître, en faisant sortir de la
main gauche presque fermée les doigts réunis
de la main droite.
Surenchérir, s. marchandise qu'on tient à la main,
s. combien: 12 fr., moi je mets 24 fr., moi
3fr.
SÛRETÉ. S. rien à craindre.
Surfaire, s. sur, en mettant la main sur quelque
chose, s. faire, s. trop cher en élevant le bras
au-dessus de la tête avec un air de surprise.
SuRMO.NTEK. s. sur, S. montcF, s. contention d'esprit
en faisant remarquer les veines du front enflées,
ou efforts du corps ensuite, s. facile en agitant
légèrement les doigts.
Surnaturel, s. sur. s. nature, en faisant le s. père
avec vivacité, adj.
Surnommer. Donner un second nom, s. sur, s. nom-
mer, en écrivant sur la main gauche.
Surpasser, s. sur, s. passer, les autres petites, lui
excellent et élever la maiu avec emphase.
Surplomber. N'être pas d'aplomb, ex. : un mur dont
le haut penche.
Surprenant, s. sur, s. prendre, part., en y ajoutant
le s. d'admiration.
SUR — 248 — TAB
Surprendre, s. sur, s. prendre, 1" sens, s. prendre
quelqu'un à faire quelque chose à l'improviste ;
2" sens, tromper avec adresse, faire entrer le
faux dans l'esprit ; 3* sens, pour une chose mer-
veilleuse même s. radical, s. esprit, s. exclama-
tion ah ! ah !
Sursoir. s. juger, s. autre tems.
Surveiller, s. sur, s. dormir pas, regarder avec
attention de côté et d'autre.
Survenir, s. sur, s. venir, s. paraître tout à coup.
Survivre, s. sur, s. vivre, père mort, vivre après.
Susceptible, l^"^ sens, capable de recevoir, apprendre
facilement ; 2® sens, s. se fâcher aisément pour
rien.
Susciter, l^' sens, faire naître; 2® sens, engager à,
le diable suscita à Judas de trahir Notre Seigneur
Jésus-Christ.
Suspect. Qui est soupçonné.
Suspendre. 1" sens, s. saisir en prenant prompte-
ment, tenir en haut ; 2" sens, s. arrêter pour un
tems.
Sustenter, s. sus, tenter en se frappant le coude
gauche de la main droite, s. manger et montrer
que la nourriture passant dans notre corps nous
donne de la force en agitant les bras.
Tabac s. nat.
Tabernacle, s. lieu où est le saint sacrement.
Table. En monter une.
Tableau, s. désigner un portrait.
TAC — 249 — TAQ
Tacher. Faire des taches, ce signe est naturel, en
montrer ; 2® sens, faire des efforts.
Tacheter, s. porter l'index à différents points et
montrer les différentes taches.
Tacite, s. oui du mouvement de la tête sans
parler.
TAcrruRNE. s. qui parlfe peu.
Taillander. s. nat. de faire sur le visage ou sur de
la viande des fentes en différents endroits.
Taille, s. Grandeur de quelqu'un et prendre la
mesure d'un corps.
Tailler, s. couper, façonner avec art de l'étoffe,
pour faire une robe ou une coiffure.
Taire, s. ne parler pas, s. l'index sur les lèvres,
s. chut.
Talent, s. puissance d'esprit pour faire.
Tambouriner, s. nat.
Tamponner, s. nat. de mettre un tampon à quelque
chose.
Tancer, s. servante, pas bien fait, s. maîtresse qui
gronde.
Tanner, s. peau de bœuf, mettre dans l'eau, et grat-
ter le poil.
Tante, s. de naître à plusieurs reprises, t man.
Tantôt, s. temps en avançant devant soi le tman.,
s. tôt.
Taper, s. nat. de donner des tapes.
Tapir (se). Coin petit et serré, se cacher.
Tapisser, s. d'une muraille, mettre des clous de
dislance en distance, s. sauter légèrement de
l'échelle.
Taquin, s. chercher à faire niche à ceux qu'on ren-
contre et qui ne disent rien.
TAR — 2o0 — TEM
Tard. s. long-, puis on montre l'heure.
Tarder, s. vient pas, ou bien, s. aller à petit pas, s.
bien Iong--lems.
Tarir, s. source d'eau qui coule, s. tomber goutte à
goutte, s. rien au moral, ne pleurer plus, essuyer
les larmes, épuiser, s. é, s. puiser de l'eau d'un
puits, s. rien.
Tasser, s. nat. de mettre des fruits ou autre chose
en tas.
Tater, s. toucher, s. lâter le pouls.
Tâtonner, s. aveugle, s. chercher quelque chose
des deux mains au hasard.
Taxer, s. juge qui règle, légumes, viande, pain,
3 fr., etc. ; 2' sens, faire une imposition, s. payer
au roi, vous pauvre 6 fr., vous riche 24 fr.
Te. On frappe deux fois de l'index sur la poitrine
de la personne en appuyant un peu, s. con-
jonctif.
Teindre, s. mouchoir blanc, le tremper dans un
sceau et le soulever à plusieurs reprises, le mon-
trer rouge, noir, vert, etc.
Tel. s. t. man. en montrant la personne.
Témérairï. s. soupçon en portant au front l'index
d'un air rêveur, regardant quelqu'un d'un air
défiant, en remuant légèrement la tête, sans
raison.
Témoigner, s. moi vu, entendu, en portant la main
sur la conscience.
Tempe. La montrer.
Tempérament, s. manière d'être en passant les mains
sur la poitrine et l'estomac.
TicMPÉRER. s. trop bouillant ou trop froid, puis s.
au milieu.
TEM — 251 — TER
Tempête, s. vent furieux, s. agiter, la mer violente.
Temple, s. maison, s. offrir de l'encens, des sacri-
fices à Dieu.
Temporiser, s. tman. qu'on avance devant soi en
faisant différentes pauses horizontalement.
Temps, s. t ma7i. en' sonnant, puis on l'avance
devant soi en montrant les heures qui s'écoulent.
Tendre, s. 9iat. tendre le bras ou unarc, etc.; 2' sens,
s. viser à ; 3^ sens, qui n'est pas dur, pain tendre.
Ténèbre, s. nuit, aller à tâtons.
Tenir, s. tenir en l'air avec le pouce et l'index, pas
bien élevé pour distinguer de suspendre.
Tenter, s. se frapper le coude gauche des doigts de
la main droite, s. péché ; 2' sens, essayer de
faire.
Tergiverser, s. répondre pas droit en faisant comme
sortir les index de la bouche en ligne directe,
mais répondre d'un air embarrassé en regardant
de côté et d'autre.
Terme (pris pour fin de chemin), s. chemin, s. fin.
Terme (pris pour paroles), s. dire, s. finir.
Terminaison, s. fin d'un mot, ex. : ew est la fin de
monsieur.
Terminer, s. faire faire en avançant toujours les
mains devant soi, s. fin et pour finir on ajoute
s. tout.
Ternir, s. brillant, on montre sa tabatière ou une
glace, faire passer dessus son haleine.
Terrain, s. décrire un espace comme sur une carte
géographique, t. man.
Terrasser, s. lutter contre quelqu'un et le jeter par
terre.
TER — 252 — TIT
Territoire, s. lieu, s. juge, commander dans une
certaine étendue.
Tester, s. malade, s. écrire, après ma mort je
donne à telle de l'argent, à telle mes bardes.
Tét. s. morceau d'un pot cassé.
Tête. s. nat.
Texte, s. commencer à prêcher, dire quelques pa-
roles, s'arrêter, expliquer long, long.
Thaumaturge, s. faiseur de miracle.
Théologien, s. montrer l'écriture sainte, les saints
pères, s. étudier, réfléchir, s. écrire.
Thésauriser, s. amasserbeaucoup d'argent, s. coffre-
fort à trois ou quatre serrures.
Thèse, s. grande image, imprimer au-dessus et la
soutenir en disputant.
Thiare. s. trois couronnes sur la tète.
Tiédir, s. eau bouillante, s. souffler, mettre à la
fenêtre, s. pas trop chaude.
Tiers. Troisième partie.
Timbrer, s. papier blanc, mettre en haut le sceau
du roi.
Timide, s. parler, n'ose pas.
Tinter, s. tirer lentement une cloche.
Tirailler, s. tirer de côté et d'autre.
Tirant, s. roi méchant, persécuter, mutiler, faire
mourir à droite et à gauche.
Tiroir, s. nat.
Tisonner, s. remuer les tisons avec des pincettes.
Titre (d'un livre), s. livre qu'on ferme, retourner
le dos et y écrire.
Titre (dignité). On écrit sur la main gauche comme
pour exprimer les patentes, D man. comme pour
respect.
TIT — 253 — TOR
Titre (de créalion). Même s. que titre de dignité,
mais pas de D man. ensuite signe de création.
Titrer, s. écrire sur la main gauche pour exprimer
les patentes, s. respect.
Toilette, s. dame se coiffer, se friser, miroir de-
vant.
Toiser-, s. six pieds de long, s. mesurer avec les
bras, comme on ferait avec une toise, en les
roulant l'un sur l'autre dans toute leur lon-
gueur.
Toit. s. montrer le dessus d'une maison.
Toi. s. on frappe deux fois de l'index sur la poi-
trine de la personne en appuyant un peu.
Tolérer, s. vous faites mal, je vous gronde, je ne
puis pas vous empêcher^ en mettant sur la poi-
trine les deux mains, opposées à l'autre, eh bien
faites, mais je ne vous approuve pas.
Tomber, s. nat.
Tondre, s. chien ou mouton, s. avec l'index et le
doigt du milieu imiter des ciseaux, s. couper la
laine ou le poil.
Tonner, s. nues qui se choquent, s. agiter en l'air
les deux poings, frapper l'oreille de l'index, les
sourds et muets en ressentent les effets dans leur
poitrine.
Tonsurer. s. évêquê, s. couper les cheveux, mon-
trer la tonsure, mettre le surplis.
Tordre, s. nat. de tordre son mouchoir ou du fil.
Torrent, s. eau qui coule, s. grand bruit, s. rava-
ger les environs.
Tort. s. faire, s. prendre en voleur.
15
TOR — 254 — TRA
Torticolis, s. d'une douleur depuis l'épaule jusqu'à
l'oreille qui empêche de tourner Ja tête.
Tortiller, s. nat. de tortiller du papier.
Torturer, s. nat. de rendre tordue une épingle.
Torture, s. serrer les mains et les pieds bien fort
avec des menottes, mettre les pieds dans le feu.
Total, s. tout, adjectif.
Toucher, s. porter le bout de l'index et le retirer
aussitôt.
Toujours, s. tout. s. jour en traçant un cercle à plu-
sieurs reprises.
Tour a tour. s. cercle 0 s. à s. 0.
Tourbillon, s. grand vent qui enlève la poussière
en tournoyant.
Tourment, s. pendu, rompu, brûlé, s. peine avec
force.
Tourmenter. Même s. se tourmenter, s. cœur, esprit
agité en y promenant les doigts, s. crainte d'un
air très inquiet.
Tourner, s. nat. de mouvoir circulairement.
Tournoyer, s. eau qui coule trouve un obstacle, s.
tournoyer la main à plusieurs reprises, s. couler.
Tousser, s. nat.
Tout. On montre toute chose, s. t man. — 2" sens
t man. perpendiculairement en montrant toute
la personne ou toute la chose.
Tout d'un coup. s. tout, s. coup ou bien s. tôt.
Tracasser, s. agiter violemment, aller de côté et
d'autre, s. peine de corps et d'esprit.
Tracer, s. faire remarquer les traces des pieds. —
2" sens faire le dessein d'une maison ou d'un jar-
din au figuré par exemple beau ou bon, faite
comme.
TRA - 255 — TRA
Tradition. I^"" sens, s. donner. — 2« sens, s. enten-
dre, s. dire a un autre, celui-ci l'écoute et le dit
à un autre, ainsi de suite, subst.
Traduire, s. appuyer la main sur la table comme si
c'était sur une feuille de dictionnaire oii il se
trouve colonne de latin et une de français, re-
tourner la main sur la paume ensuite sur le re-
vers, s. autre langue.
Trafiquer, s. donner un ou plusieurs meubles pour
d'autres, mais pour échanger on fait s. de pré-
position et puis s. changer en passant les mains
l'une sur l'autre.
Trahir, s. air loyal et d'amitié, embrasser, saisir
et livrer, s. ennemis.
Trajet, s. espace à parcourir.
Traîner, s, nat.
Traiter (quelque sujet). 1°"^ sens, s. écrire, s. lire,
s. bien. — 2^ sens, donner à manger^ s. bon. —
3^ sens, prendre soin d'un malade, lui donner
des médicaments, le panser. — 4® sens, agir avec
quelqu'un de manière douce et sévère.
Tramer, s. conspirer ensemble pour faire mal et
cela avec un air de mystère en se parlant les uns
aux autres . — 2^ sens, passer la navette entre les
chaînes pour faire de la toile ou de l'étoffe.
Trancher, s. couper la tête ou une tranche de jam-
bon, ou pâté.
Tranquilliser, s. cœur, paix, on ne fait point avant
le s. d'agitation pour distinguer d'apaiser, tran-
quilliser ne regarde précisément que la situation
elle-même et dans le temps présent.
Transcrire, s. de préposition en regardant un écrit,
s. écrire, ici.
TRA — 236 — TRA
Transférer, s. de prép. en un aulre lieu en ap-
puyant sur la table au s. de pour expr. l'idée de
consistance qu'avait la chose transférée.
Transfigurer, s. J.-C. visag-e qui éblouit.
Transformer. Ghang'er de forme, s. de prép. s. for-
mer.
Transgresser, s. loi divine, s. fouler aux pieds, s.
passer en outre.
Transiger, s. plaideurs, proposer un accommode-
ment, ou je le veux bien, prenez plus.
Transir, s. immobile, grelotter de froid, claquer des
dents.
Transmettre, s. de prép., s. mettre à un autre ce
qui m'appartient.
Transpercer, s. percer de part en part, s. une épée
au travers du corps et montrer qu'elle passe par
le dos.
Transpirer, s. attirer l'air dans son corps, s. petits
trous sur la main, s. humeurs qu'on montre et
qu'on essuie.
Transporter, s. de prép., s. porter là.
Transposer, s. de, s. poser, porter les doig-ts de la
main droite à la jointure de la main g-auche,cela
devrait être là, ensuite le transporter vers le
sommet des doig-ts en avant.
Transubstantiation. s. de prép., s. mettre pêle-même,
s. corps de J.-G. s. en.
Transubstantier. même s., c'est-à-dire faire voir
que le pain et le vin sont changés en corps et
en sang de J.-C.
Travailler, s. nat. de coudre, tricotter, scier, etc.,
quand il s'agit d'application d'esprit, s. esprit.
Traverser, s. allée qu'on réprésente en avançant
TRA — 257 — TRI
devant soi les deux paumes des mains qui se
regardent, s. passer parle milieu d'une extrémité
à l'autre.
Travestir (se), s. prendre l'habit d'un autre sexe,
religieux habit d'un laïque.
Trébucher, s. faire un faux pas, tombera demi.
Treillage, s. tendre du fil de fer pour faire des
mailles, ou avec les doigts des deux mains re'pré-
senter la même chose.
Treille, s. vigne contre la muraille.
Trembler, s. nat.
Trémousser (se), s. agitation, émotion du corps qui
frétille et remue doucement.
Tremper, s. imbiber son pain, le mettre dans de l'eau
ou du vin, au fig. prendre part à un crime.
Trépaiser. s. crâne de la lèle blessé, s. sang qui
coule, s. couper l'os et mettre des emplâtres.
Trépasser. Il ne se dit que de l'homme et du mo-
ment où il meurt pour écrire, s. très, s. passé,
pour l'explication, s. homme passer de la vie, s.
mort.
Trépigner, s. battre du pied par un mouvement de
colère.
Trésors, s. amas d'or et d'argent caché dans un
coin.
Tressaillir, s. sauter, s. cœur joyeux.
Trèvk. s. se battre aux armes blanches, s. assez,
aujourd'hui, s. à demain.
Tribunal, s. siège élevé, s. juge assis dessus.
Tricher. Tromper au jeu, il faut donner des exem-
ples.
Tricotter, s. nat.
TRI — 258 — TRO
Trier. Grains de blé, d'orge, etc., avec l'index
mettre de côté les bons grains et souffler les
mauvais.
Trinité, s. trois, s. un, subst.
Triompher, s. ennemis foulés aux pieds, s. char de
triomphe, trompette, battement des mains avec
un air d'ostentation.
Tripler. Multiplier par trois. Trois fois six font
dix-huit.
Triste. Se passer la main sur la figure et prendre
une mine allongée avec l'air triste.
Triturer, s. piler dans un mortier, réduire en pou-
dre et passer dans un tamis.
Tromper, s. mentir en croisant sur la bouche les
index agités, présenter l'extrémité des doigts de
la main droite et de la main gauche alternative-
ment vers le front d'une personne pour faire
entrer le mensonge dans son esprit.
Trompette, s. nat.
Trône, s. siège élevé, s. roi assis.
Tronquer, s. entier en montrant toute l'étendue
d'une chose ou de sa personne, s. pas, s. couper
une partie avec le tranchant de la main.
Trop. Tracer une ligne horizontale avec le t man.
pour exprimer assez et ensuite le lever avec vi-
vacité et un geste naturel qui annonce trop.
Troquer, s. donner meuble, cheval, bijoux pour
autre chose.
Trotter, s. cheval, galop pas, agiter devant soi
légèrement les deux mains pour imiter le trot du
cheval.
Troubler, s. rendre opaque, c'est-à-dire pas clair
TRO — 259 — VAG
pour exemple une bouteille de vin clair, l'ag-iter
et montrer les ébullitions. — 2« sens, compa-
gnie tranquille, s. quelqu'un vient faire tapage.
Troubler (se), s. crainte, se promener les doigts sur
le front avec un air d'agitation en regardant la
voûte des cieux.
Trolek. s. nat. de faire un trou.
Troupeau, s. assemblage d'animaux, s. cornes,
bébé, etc.
Trousser, s. nat. relever sa robe.
Trouver, s. marcher, t man. qu^on se présente, ah !
le voilà, en montrant la terre.
Trucher. Les bras nonchalamment à ses côtés, ne
veut pas travailler, s. mendier.
Trumeau. Miroir contre la cheminée, paysage au
dessus.
Tuer. s. coup de fusil ou de massue, s. mourir.
Turpitude, s. action déshonnêle et le s. d'horreur.
Tuteur, s. enfant, son père mort, moi gouverne son
bien.
Tutoyer. Se servir du mot tu en parlant à quel-
qu'un, tu es mon ami.
Tuyau, s. poêle, avec les mains les unes sur les
autres faire une espèce de tuyau, s. fumée qui
sort.
Vacance, s. trois mois, étudier plus, se divertir, ga-
loper, etc.
Vaciller, s. balancer son corps à droite et à gau-
che.
VAG — 260 — VAU
Vaguer, s. les mains élevées, les yeux égarés, er-
rer ça et là.
Vain (e>). s. sans nécessité.
Vaincre, s, ennemis, fouler aux pieds.
Vaisseau, s. représente la mer, s. voile dans le-
quel on souffle, s. voguer sur les flots.
Vaisselle, s. plats, assiettes, etc.
Valétudinaire, s. toujours malade, air languissant.
Valider, s. écrire, s. forme de justice, s. faire bon.
Vallée, s. montagne et montrer la plaine.
Valoir, s, compter sur ses doigts après avoir exa-
miné la chose, frapper sur la table de Tindex et
du pouce, s. oui cela vaut tant.
Vaner. s. crible, souffler, séparer le mauvais grain
et ramasser le bon.
Vanité, s. v. man. avec l'attitude d'une personne
vaine.
Vanter, s. louer beaucoup, t;. ma», en élevant la
main avec emphase et ostentation.
Vapeurs, s. fumée qui s'élève de la terre.
Vaquer, s. lire étudier, s. plus, dire adieu, et lin,
partir pour s'amuser et se divertir. — 2° sens,
s. appliquer son esprit, à.
Varier. 1" sens, changer de sentiment, dire oui et
puis dire non. — 2° sens, diversifier en prome-
nant sa main autour de soi en montrant que
cela fait plaisir, rouge, blanc, vert, etc.
Vaste. Avec les deux mains étendues devant soi,
décrire un demi-cercle, v manuel.
Vautrer. Avec les lèvres imiter le groin du cochon,
ho ho, s. se rouler dans les ordures en montrant
les côtés des bras salis.
VEG _ 261 — VER
<
Végéter, s. plante qui pousse très lentement, petit
à petit, au fig. homme esprit, raison pas.
Véhément, s. souffler, agiter les deux bras avec
violence, comme pour renverser tout, v manuel.
Veille, s. jour avant.
Veiller, s, dormir pas, et regarder de côté et
d'autre.
Vêler, s. vache, s. naître, s. veau.
Velu. s. couvert de poil.
Vendanger, s. grappe qu'on exprime en en ôtant
les grains de raisin les uns après les autres, s.
couper et mettre dans la hotte, la décharger et
presser le raisin avec les pieds, s. vin.
Vendre, s. donner la marchandise, s. prendre l'ar-
gent.
Vénérable, s. v mmi. comme pour respect, adj.
possible.
Vénérer. Même s., s. mérite.
Venger. Si vous avez fait mal à cet enfant, je vous
battrai à mon tour.
Véniel (péché), s. péché, s. petit. — Péché mortel^
s. péché qui donne la mort à l'âme, s. mort,
adj. — Péché originel, s. péché, s. fruit mangé.
— Péché actuel, s. péché, s. faire, présent, adj.
Venir. Rouler les deux index l'un sur l'autre vers
la poitrine.
Venter, s. agitation dans l'air, qui souffle.
Vêpres, s. curé dans sa stale en étole, chantre en
écharpe, porter l'antienne, s. deus in adjuto-
rium.
Véracité, s. amour toujours vérité.
Verbaliser, s. juge qui écoute les témoins pour et
18.
VER — 262 — VER
contre, s. écrire ce qu'on dit les deux parties.
Verbes. Faire passer dans tous ses sens, s, tirer
une lig-ne en zig-zag depuis le haut jusqu'au bas,
s. subs.
Verbiager. s. parler beaucoup, s. vaut rien.
Verdir, s. arbre.
Verdure, s. terrain herbe verte.
Verglas, s. eau glacée, regarder de tous côtés pour
poser les pieds, trébuchera tout moment.
Véridique. s. aimé dire vérité.
Vérifier, s. regarder une écriture vraie ou fausse,
lire une copie et regarder l'original.
Véritable, s. mensonge pas, et faire sortir tout
droit les index de devant la bouche, adjectif
possible.
Vérité. Même s. substantif.
Vermeil, s. argent, or coler dessus.
Vermillon, s. rouge, montrer les lèvres et joues.
Vermouler. s. bois mangé de vers.
Vernir, s. couleur qu'on applique sur du bois avec
un pinceau.
Vers. On présente la paume de la main du côté
opposé à soi dirigé à plusieurs points en faisant
le V man.
Verser, s. nat., de faire couler une chose liquide
d'un vaisseau en l'inclinant.
Verset, s. antienne, s. tirer deux petites lignes au-
dessous.
Versifier, s. faire des vers en montrant la mesure
et les finales.
Vertige, s. tête, s. tournoiement, s. folie.
Vertus, s. bonnes, s. faire bien, s. subst.
VET — 263 — VIE
Vétéran, s. soldat ancien, la médaille à l'habit,
épée en croix.
Vétiller. s. esprit occupé à des riens, s. petites
choses ; 2® sens, arg-umenter, s. chose légère en
levant l'extrémité de l'indeJx et du pouce d'un
air d'en faire peu de cas.
Veuve, s. femme, s. homme mort
Vexer, s. payer, s. forcer avec violence.
Viager, s. payer argent pendant la vie.
Viande, s. pincer le dessus de la main, s. mang-er.
Viatique, s. malade, sonner la clochette, prêtre qui
porte le bon Dieu, donner la communion.
Vibration, s. mouvement d'un balancier qui va et
vient.
Vicaire (d'cn cdré). s. étole, ensuite on porle le v
mail, auprès, du côté gauche, s. curé absent le
vicaire à sa place.
Vicaire (d'un évéque). s. évêque, et même s., ou
bien s. grand, s. v manuel.
Vice. s. cœur gâté, s. penchant au péché.
Vicier, s. faire, s. nul rien adj. au fig., s. cœur
mauvais, s. péché grand.
Vicomte, s. terrain, s. moitié, s. c man.pour comte,
l'autre moitié pour v inan.
Victime, s. égorger, mettre au feu, offrir à Dieu.
Victoire. Agiter les deux poings comme pour ter-
rasser un adversaire, le fouler aux pieds, se rele-
ver avec un air de triomphe la palme à la main.
Vie. Les deux v man. qu'on élève et qu'on agite
avec un air vivant et gai.
Vieux. Même s. que vieillard, adj.
Vieillard, s. canne, lunette, courbe, s. quelques
dents.
VIE — 264 — VIV
Vieillir. i\lême s., et s. de, s. venir.
Vierge, s. anneau et homme point et présenter les
paumes des mains pour repousser l'homme avec
vivacité.
Vif. s. air animé et pétillant, v man.
Vigile, s. jour avant la fête.
Vigne, s. petit arbre tortu, s. grappe de raisin
qu'on exprime en ôtant les grains successive-
ment pour les manger.
Vil. s. lui petit en approchant la main de la terre
et la retournant avec un air de mépris, moi
grand, noble, etc.
Ville. Décrire un cercle, des rues et des maisons.
Vin. Presser le raisin, s. boire.
Vinaigre, s. piquer la langue faisant la grimace^
arroser la salade.
Violer, s. loi foulée au pieds.
Violenter, s. faire faire par force.
Violet. Soutane d'évêque.
Virgule, s. nat.
Vis-A-vis. On fait sur soi le s. voir, on se montre et
on montre aussi une personne ou une chose qui
est devant.
Viser, s. viser un coup de fusil, ou bien jouer aux
petits pallets, s. là en posent l'index au but.
Visible, s. voir, adj. possible.
Visiter, s. aller voir quelqu'un en faisant de grande
révérences.
Visser, s. nat.de tourner une visse.
Vitrer. Appliquer avec ses mains des vitres, s.
voir.
Vivifier, s. fuir, s. vie, s. force.
VIV — 265 — VOL
Vivre, s. mort pas, se présenter d'une manière qui
annonce la vie, v manuel des deux mains.
Vivres. Chose à manger.
Vocation, s. Dieu appeler, s. être prêtre, religieux.
Voguer, s. mer, s. ramer, aller de côté et d'autre.
Voici, s. voir, s. ci, qui s'exécute en portant l'index
sur l'objet mais sans le traîner sur le papier pour
ne pas confondre avec parce que.
Voie. s. chemin un peu large qui n'est pas trop
droit.
Voila, s. voir, s. là, qui se fait en portant l'index
sur la gauche un peu éloigné.
Voiler, s. faire tomber un voile sur sa figure.
Voir. s. v man., qu'on porte aux yeux et ensuite
à l'objet.
Voisiner, s. maison où l'on couche, s. prochain en
approchant la main droite du coude gauche, s.
dire bon jour.
VoiTURER. s. frapper les chevaux, tenir les rênes,
rouler les mains l'une sur l'autre en avant.
Volailles, s. battre des ailes, donner à manger aux
poules en les appelant petion, petion, petion.
Voler, s. avec les deux coudes imiter les ailes des
oiseaux ; 2^ sens, prendre en cachette.
Volontairement, s. vouloir, v man., adj., adv.
Volonté. Même s. substantif.
Volontier. Même s. mais avec un air de joie se
frotter les mains, adv.
Voltiger, s. voler un peu, faire une pause, et voler
encore, etc.
VOL _ 266 — UTÉ
Volubilité, s. parler vile en roulant les deux index
yis-à-vis la bouche.
Vomir, s. nat.
Vouloir, v îna?i., porté au front et retourné avec
un air de commandement et de volonté.
Voûter. Faire un demi-cercle et y appliquer du
plâtre.
Voyager, s. galopper et aller loin.
Vrai. Le v man. sur la bouche avec l'air d'affir-
mer, vrai, vrai.
Vider, s. bouteille, bourse, reste rien.
Vulnéraire, s. bon pour les plaies ,
U
Ulcérer. Placé, sent mauvais, mange la chair tout
au tour, au fig-., s. cœur, ennemis.
Ultérieur. Jusqu'ici non, encore plus loin.
Un. Le pouce élever perpendiculairement.
Unique. Même s., mais présenter devant soi le
pouce de droite à gauche, adj.
Unir. Approcher les paumes des deux mains les
doigls élevés perpendiculairement. Joindre le s.
unir, les doigts entrelacés les uns dans les autres.
Universel, s. globe, s. tout, adj.
Urgent, s. presser, retarder pas.
User. Frotter et montrer que la robe s'use par le
bas.
Usure, s. prêter 6 francs vous m'en rendez 7 fr.
Usurper, s. justice pas, prendre avec violence.
Utérin, s. né même mère.
ZEL
— 267
ZEP
Z
Zèle. s. ardeur, empressement pour.
Zéphik. s. vent léger, respirer avec air de gailé.
FIN.
Laval, — Imprimerie E. JAMIN, 8, rue Ricordaine.
1
Achevé d'imprimer le 75 Novembre i8g6
Par E. JAMIN
maître-imprimeur , à Laval
Pour le Dr RATTEL
Xv/f
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1
COLIFXTIOX WCIRWE ET MODERNE irOTOlOGIfi
Du Docteur J -A. -A. RATTEL.
I. — D' J.-A.-A. Rattel. — Des maladies de VnreUle,
du nez, du pkanjnx et de qnelquts manières
de les traiter. — Mémoire posthume de R.
Schallede Uambourg, précédé d'une courte
préface de S. Moos d'IJeidelberg s
II. — D"^ J.-A.-A. R.ATTEL. — Le tiiécnnisme des osselets
de l'oreille et de la membrane dn tynipan,
par Ilelniliollx 10
III. — D' J.-A.-A. R.\TTEL. — Des Cornets acoustiques
et de leur emploi îj
IV. — D"^ J.-A. A. Rattel. — L'Oreille, c nalumie-patho-
logique, traduit d'HERMAW S'rEiXBnrr.GE .... ij
V. — D"^ J.-.\.-.-\. Rattel. — La Doctrine Ckrétienne à
l'usage des Sourds-Muets, d'après le manus-
crit original de l'Abbé Ferrand 5
VI. — D' J.-A.-A. Rattel. — Manuel rf-t Relieur à
l'usage des Sourds-Muets, publié d'après le
manuscrit prigi ni 5
Vll-VIil. — D'" J.-A.-A. Rattel. — Dictionnaire des Sourds-
Muets, d'après le manuscrit do l'abbé
Fkrraxd "
IX. — D"^ J.-.A.-A. Rattel. — Dictionnaire des Sourds-
Muets, d'après le manuscrit de l'abbé de
L'Epée ^
X-XI. — D'-J.-A'.-A.Rattel.— Z'O/viZ/^'jmaladiefî.chii'ur-
gicales), traduit de ScwHARTZE, 2 vo'umes. . 2()
XII. — Ttihleau des et Us organiques et fonctionnels des.
sourds et des sourds-mu^s, par lo Docteur
J.-A.-A. RaUel V y
XIII. — [)■ j.-.\.-.\ Rattel" — LeCathclérisme des trotn-
pes d'Eustache rentki pratique par Vusage de la
siinde pnlatométriqùe t>
XIV. — !)'■ J.-A.-A. Rattel. — Revue du Dispensaire du
Louvre^ 3 anuée>. j^iin 1892 à juin -1?95
L/tturnal illustré d'Otologie). ; 20
XV. —D' J.-A.-A." R.%«TEL. — Revue _Fran(aise des
Snurds-Miiets. — Diï années île 188:i ij 1895. 100
XVI. — D' .l.-A.-A. Rattel et A. l)£(iLAinE. — Dti
Inflammations chroniques dk naso-phar>inx
pliai'yngothérapie 3
(.1 .\VMr/ri.
Laval. — liiip. K. JAiMIN, f<, rue Ri^^ordiiiic
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2^75
Ferrand, abbé Jean
Dictionnaire des sourds-muetî
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